Seules les personnes habilitées et mentionnées dans l'autorisation préfectorale peuvent, dans le cadre de leurs fonctions, visionner les images de vidéoprotection. Ces personnes doivent être particulièrement formées et sensibilisées aux règles de mises en oeuvre d'un système de vidéoprotection.
En principe, non.
Le fait de filmer en permanence un employé sur un poste de travail est considéré comme disproportionné puisque la vidéosurveillance doit avoir pour objet d'assurer la sécurité des biens et des personnes et non de surveiller les employés.
Qui peut consulter les images ? Seules les personnes habilitées par l'autorisation préfec- torale, et dans le cadre de leurs fonctions (par exemple : les agents du centre de supervision urbain d'une commune), peuvent visionner les images enregistrées.
L'accès aux images de caméra de surveillance est un droit. Ainsi, tout le monde a la possibilité de les consulter, à condition d'effectuer une demande auprès du responsable de la vidéoprotection. Ces enregistrements peuvent être conservés et visionnés durant un mois (sauf en cas de procédure judiciaire).
La vidéosurveillance comme moyen de preuve au procès pénal
Le principe étant celui de la liberté, la preuve par la vidéosurveillance est donc recevable. En droit civil, la vidéosurveillance a déjà été admise à titre de preuve en matière de droit du travail dans une affaire de licenciement pour faute grave.
Le Code civil réglemente principalement cinq modes de preuves : la preuve littérale, la preuve testimoniale, la preuve par indices et présomptions, l'aveu et le serment.
Combien de temps sont conservées les images ? La conservation des images est d'1 mois maximum sauf procédure judiciaire en cours.
Si les caméras filment un lieu ouvert au public (espaces d'entrée et de sortie du public, zones marchandes, comptoirs, caisses), le dispositif doit être autorisé par le préfet du département (le préfet de police à Paris).
Utilisez la caméra pour trouver des lumières qui clignotent.
En positionnant l'écran du smartphone vers votre visage, tournez sur vous-même tout en restant à l'affut de lumières qui clignotent. Si vous en voyez une, vous avez probablement détecté la lumière infrarouge d'une caméra cachée.
Utiliser un laser infrarouge. Pointez-le vers la lentille de la caméra. Cette méthode est plus subtile que la précédente, mais elle demande aussi plus de précision. Si vous déviez le laser ne serait-ce qu'une seconde de la caméra, on pourra voir votre visage.
L'abus de surveillance est l'utilisation de méthodes ou de technologies de surveillance afin de surveiller l'activité d'un individu ou d'un groupe d'individu de sorte que cela viole des normes sociales ou des lois de la société.
À la différence de la vidéosurveillance avec son enregistrement continu, la télésurveillance se base sur un système central d'alarme composé de multiples appareils et relié à un centre de télésurveillance.
Les dispositifs de vidéoprotection filment la voie publique et les lieux ouverts au public : rue, gare, centre commercial, zone marchande, piscine etc. Les dispositifs de vidéosurveillance filment les lieux non ouverts au public : réserve d'un magasin, entrepôts, copropriété fermée etc.
Contrairement aux idées reçues, le droit du travail n'interdit pas à l'employeur d'espionner ses salariés à condition qu'il n'emploie aucun procédé de surveillance illicite pour le faire.
L'employeur peut surveiller l'utilisation d'internet par son salarié, en consultant l'historique de navigation ou les favoris (Cass, ch. soc., 9 févr. 2010 n° 08-4525). Par exception, il n'a pas accès aux documents identifiés comme « personnels » par le salarié, en vertu du principe de respect de la vie privée.
Règles en fonction du lieu de captation de l'image
Dans un lieu public, l'image d'une personne peut être captée sans le consentement de celle-ci. Toutefois, l'image ne peut être diffusée sans son consentement implicite ou exprès, sauf si l'intérêt du public le justifie.
Certains signes précurseurs de cambriolage peuvent se retrouver, comme par exemple, des véhicules inconnus qui tournent autour de chez vous. Le passage de personnes inconnues dans votre rue ou votre quartier est aussi un indice. Des traces ou signes sur des murs peuvent aussi être des repères de futur cambriolage.
Éteignez la lumière et tirez les rideaux (la pièce doit être dans l'obscurité), allumez le flash et l'appareil photo de votre smartphone puis dirigez la lumière vers l'endroit où vous pensez qu'il y a une caméra. Si vous avez raison, vous verrez un éclat sur votre écran.
Filmer le personnel de maison, que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur du domicile sans conserver les images vous oblige simplement à les informer. Dans le cas contraire, vous serez soumis à la législation de la vidéo surveillance en entreprise et serez tenu à une déclaration auprès de la CNIL.
Avec la mauvaise gestion des mots de passe, les piratages de webcam constituent l'un des risques principaux pour votre sécurité en ligne. Les pirates peuvent utiliser votre caméra pour vous espionner au quotidien sans que vous ne vous doutiez de rien et utiliser des images ou des vidéos pour vous faire chanter.
Comment savoir si la caméra de vidéosurveillance enregistre ? Pour les caméras filaires qui sont utilisées dans les locaux commerciaux, elles ont un petit voyant rouge qui clignote. Cela veut dire que la caméra enregistre.
Dans le cas d'une image prise dans un lieu public, votre autorisation est nécessaire si vous êtes isolé et reconnaissable. L'image peut être diffusée via la presse, la télévision, un site internet, un réseau social... En pratique, le photographe/vidéaste doit obtenir votre accord écrit avant de diffuser votre image.
Les moyens de preuve parfaits, c'est-à-dire ceux qui s'imposent au juge, sont l'écrit, l'aveu judiciaire et le serment décisoire. Les preuves imparfaites, que le juge n'est pas obligé de prendre en compte, sont le commencement de preuve par écrit, le témoignage, la présomption de fait et le serment supplétoire.