L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette aux banques et sociétés financières nationales. Près de 20 % sont détenus par des compagnies d'assurance, qui "achètent" des titres de dette française pour les placements d'assurance vie.
Il s'agit d'investisseurs institutionnels, comme des fonds de pensions et des fonds d'assurance notamment, mais ce sont aussi des fonds d'investissement souverains, des banques, ou des fonds spéculatifs.
Au premier trimestre 2022, la contribution de l'État à la dette publique augmente de 64,8 Md€. L'État émet principalement des titres obligataires de long terme (+68,6 Md€) alors que l'encours de titres négociables de court terme poursuit sa diminution pour le quatrième trimestre consécutif (–4,2 Md€).
L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation… Depuis plus de quarante ans, les dépenses de l'État sont supérieures à ses recettes.
Pour financer la dette publique, l'État émet des titres de créances négociables sur les marchés financiers sur une durée plus ou moins longue. Plus précisément, deux types de titres sont émis par l'État : les Bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF) et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT).
Du point de vue des traités, « il n'existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit », explique un fonctionnaire de la BCE. Libre à ces établissements de fixer leurs propres taux et de prêter aux États.
La garantie de l'Etat couvre 90% du PGE pour tous les professionnels et pour toutes les entreprises sauf pour les entreprises qui, en France, emploient plus de 5000 salariés ou réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 1,5 Md€, où la part du prêt garantie par l'Etat est de 70% ou de 80%.
L'essentiel de ces ressources vient des recettes fiscales -soit plus de 90 % du total des recettes - constituées d'impôts directs ou indirects prélevés à la fois sur les citoyens et les entreprises.
Les milliards d'euros récoltés chaque année en France servent à financer les services publics et la protection sociale. 77 milliards d'euros. C'est ce qu'a rapporté en 2021 l'impôt sur le revenu, payé par un peu moins de la moitié des 39 millions de foyers fiscaux que compte le pays.
Education nationale. Avec un budget de 56,5 milliards d'euros, en hausse de 1,7 milliard en 2022 après +4,3 milliards en 2021, le ministère de l'Education nationale dispose des ressources les plus importantes.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
RÉSUMÉ : La Chine est aujourd'hui le premier créancier au monde, les États-Unis sont les premiers débiteurs. Pékin est le principal détenteur étranger de la dette gouvernementale américaine. Supplantant le Japon en 2008, la Chine est devenue le premier créancier étranger du gouvernement américain.
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
Les créanciers chinois représentent 26% des encours de dette détenus par des non-résidents et 12% de la dette fédérale détenue par le public (8 % de la dette brute). Il s'agit principalement des réserves de change de la Banque centrale de Chine, dont 42% des avoirs sont placés en titres de la dette américaine9.
On y lit que sur 1.000 euros de dépenses publiques, 575 euros financent la protection sociale, 60 euros sont affectés au régalien (défense, sécurité, justice) et 96 euros sont fléchés vers l'éducation.
L'État a un rôle très important dans nos vies : éducation, santé, sécurité, recherche, logement, culture... Pour proposer tous ces services, il a besoin d'argent. Il vient, en très grande partie, des impôts et taxes.
Les principaux États producteurs d'argent au monde sont le Mexique, le Pérou, la Chine, la Pologne, et le Chili. Les pays ayant les plus faibles productions d'argent sont l'Algérie, l'Équateur, Chypre, le Niger, et les Fidji.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Les pièces et billets d'euros sont fabriqués par chaque pays de l'Eurosystème. C'est la Banque centrale européenne (BCE) qui fixe le nombre de coupures et de pièces à fabriquer en fonction des besoins.
En outre, comme pour tout prêt bancaire, une banque peut refuser un PGE si elle considère que l'entreprise présente un risque trop élevé de ne pas pouvoir rembourser l'intégralité du prêt. Par exemple, une entreprise qui présente une trésorerie insuffisante ou négative devra bien souvent faire face à un refus d'un PGE.
Les entreprises en difficulté peuvent demander à restructurer leur PGE en passant par la médiation du crédit, via un dispositif spécifique négocié entre l'Etat et les banques, qui permet notamment d'allonger la durée de remboursement jusqu'à 10 ans.