Le 10 août 1792 est une grande journée insurrectionnelle de la Révolution française au cours de laquelle les parisiens ont pris d'assaut le palais des Tuileries et mis fin à la monarchie constitutionnelle.
Les causes de l'insurrection
À partir de 1789, l'Ancien Régime est mis à bas par les députés de l'Assemblée nationale constituante : les privilèges de la noblesse et du clergé sont abolis (4 août 1789) et le roi voit ses pouvoirs limités par une Constitution (septembre 1791).
Contexte historique. Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
Le 10 août 1792, des sans-culottes et des fédérés (volontaires) s'emparent du palais royal après avoir obtenu le ralliement des gardes nationaux qui devaient, à l'origine, défendre le roi. Le roi, qui s'était réfugié à l'Assemblée avec sa famille, est arrêté. Le roi est suspendu de ses fonctions.
Le 17 juin 1789 les représentants du tiers-état, accompagnés de quelques représentants de la noblesse et du clergé, se retirent de la réunion des États-généraux. Ils forment l'Assemblée Nationale et décident que désormais ce seront les députés qui voteront les impôts. C'est la fin de la monarchie absolue.
Le problème est que l'armée française se fait battre par les armées étrangères. En juillet 1792 les autrichiens et les prussiens menacent le peuple français. En réaction, le 10 août 1792 le peuple attaque les Tuileries. Le 20 septembre 1792, la monarchie est abolie.
Le 20 avril 1792, sur proposition du roi, l'Assemblée déclare la guerre à l'Autriche. La Prusse prend l'initiative et attaque : la mauvaise préparation des soldats et la trahison des officiers appartenant à la noblesse provoquent la défaite de l'armée française. À l'Assemblée, Danton déclare « la Patrie en danger ».
La bataille de Valmy, le 20 septembre 1792 , qui voit la victoire des armées révolutionnaires, permet à la Révolution de continuer, avec la fin de la monarchie constitutionnelle et l'avènement de la Première République.
La monarchie est un régime politique où le pouvoir est détenu par un seul chef, le monarque ou souverain. A l'origine, ce pouvoir était légitimé par une relation spirituelle que le monarque entretenait avec une divinité.
Des volontaires affluent de toute la France, comme les fédérés marseillais, marchant au rythme du Chant de guerre pour l'armée du Rhin. Le 10 août 1792, une insurrection parisienne prend le palais des Tuileries et force l'Assemblée législative à voter la déchéance du roi. C'est la fin de la monarchie constitutionnelle.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.
La monarchie française est devenue absolue avec Louis XIV qui a définitivement ôté tout pouvoir à la noblesse : la Cour sert à domestiquer la noblesse d'épée. Le roi ne doit de compte qu'à Dieu dont il est, par le sacre, le lieutenant.
Le roi Louis XVI s'oppose aux mesures votées par l'Assemblée pour faire face aux difficultés. Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi.
Dans les campagnes, les paysans craignent un complot de la noblesse et détruisent des châteaux : c'est la Grande Peur. Pour ramener le calme, la noblesse, le clergé, les villes et les provinces renoncent à leurs privilèges dans la nuit du 4 août 1789. Juridiquement, c'est la fin de l'Ancien Régime.
La proclamation de l'abolition de la royauté est un événement majeur de la Révolution française qui s'est déroulé le 21 septembre 1792 lors de la première séance de la Convention nationale, au cours de laquelle les députés ont pris un décret proclamant l'abolition de la royauté en France (qui prenait la forme d'une ...
Le 21 septembre 1792, la Convention abolit la royauté en France et proclame la République. Le 10 août 1792, les Parisiens très mécontents du refus du roi Louis XVI d'accepter les mesures destinées à sauver Paris de l'invasion austro-prusienne, ont attaqué la résidence royale parisienne des Tuileries.
Clovis est considéré comme le premier roi des Francs.
À la mort de Louis XIV, en 1715, la France est ruinée à cause des nombreuses guerres entreprises par le roi. La crise économique entraîne une grande instabilité sociale : des émeutes éclatent partout dans le pays. La monarchie absolue est progressivement affaiblie et le pouvoir royal remis en question.
Malheureusement, son convoi est arrêté. La France n'a plus confiance en Louis XVI. Il est alors de nouveau emprisonné puis jugé pour « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État ». Le 21 janvier 1793, il est guillotiné publiquement sur la place de la Révolution.
Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
Faute de pouvoir s'exprimer démocratiquement, les républicains contournent la loi interdisant les réunions politiques : ils organisent des banquets. Le 21 février 1848, l'un de ces banquets est interdit.
Élue au suffrage universel, mais avec près de 90 % d'abstention, la Convention tient sa première séance le 21 septembre 1792 et proclame l'abolition de la royauté. Ainsi commence l'an Ier de la République. Pour les hommes de l'an II, la journée du 10 août a été un événement éminemment fondateur.
Otage du peuple de Paris depuis les journées d'octobre 1789, blessé dans sa conscience notamment par la Constitution civile du clergé, il n'envisage jamais vraiment de compromis comme en témoigne sa fuite manquée de juin 1791 qui s'achève par son arrestation à Varennes et lui fait perdre définitivement la confiance du ...
Le 5 mai 1789, le roi Louis XVI et Necker ouvrent solennellement les états généraux. Louis XVI n'a plus d'argent en caisse et a besoin de l'accord des représentants des trois ordres (clergé, noblesse et tiers état) pour lever de nouveaux impôts et réformer ceux existants.