Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
Le graphothérapeute peut être consulté dès le début de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, c'est-à-dire dès l'âge de 7 ans. Bien évidemment, chaque enfant à son rythme, il faut donc éviter de s'alarmer trop vite sur les difficultés d'écriture de votre enfant !
Le projet de soins fait appel à des professionnels de santé formés à la dyspraxie : psychomotricien(ne), ergothérapeute, psychologue et si besoin orthophoniste, orthoptiste ... Le parcours de soins est adapté à chaque enfant.
Voilà pourquoi, l'intervention de l'orthophoniste est vivement recommandée, surtout en cas de dysgraphie linguistique. Auxiliaire médical qualifié, l'orthophoniste est spécialisé dans le diagnostic et le traitement de tous troubles du langage, du développement, du mouvement et de la parole chez l'enfant et l'adulte.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Aidez l'élève en créant un horaire pour lui donner le temps de terminer ses travaux. Encouragez l'élève à travailler pendant de courtes périodes au lieu de passer plusieurs heures à la fois sur un même travail. Commencez par faire un remue-méninges permettant à l'élève d'écrire ses idées sur le sujet.
La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique présente dès la naissance ou évolutive. Elle s'intègre aux autres pathologies dys- auxquelles elle est fréquemment associée (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie).
Cette réponse est verifiée par des experts. Cette écriture se faisait sur la pierre, par exemple des édifices, des temples, donc avant de savoir écrire il fallait que les scribes soient d'abord des tailleurs et des graveurs sur pierre.
Le scribe (du latin scriba, de scribere, écrire) désigne dans l'Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l'art de l'écriture et de l'arithmétique.
Au niveau de la persistance de l'écriture, on peut proposer des outils effaçables comme le feutre d'ardoise, le crayon à papier, le stylo effaçable… Libérés de la peur de se tromper et de devoir barrer, certains enfants se mettent alors à écrire. Enfin, on peut travailler au niveau du support.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans / fin CE1 quand l'apprentissage de l'écriture est terminé. La dysgraphie fait partie des troubles DYS, au même titre que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie ; auxquelles elle est parfois associée.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
Lorsque les difficultés graphiques deviennent gênantes dans les apprentissages ou dans la vie quotidienne, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Plusieurs professionnels sont formés aux troubles du graphisme. Les orthophonistes sont habilités à prendre en charge ces troubles.
Le geste graphique doit être automatisé pour que l'enfant soit libéré de l'effort d'attention destiné à former des lettres pour concentrer son attention sur le sens de ce qu'il écrit. L'apprentissage du mouvement (point d'attaque, sens de rotation, fluidité du geste) précède celui de la forme.
La dysgraphie est une difficulté à accomplir les gestes particuliers de l'écriture, contrairement à l'agraphie qui est une perte complète de la capacité à écrire. Ces troubles surviennent indépendamment des capacités à lire et ne sont pas liés à un trouble psychologique.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
Depuis 27 ans le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin sait accueillir des élèves présentant des troubles spécifiques du langage (TSL) et propose un dispositif qui peut répondre à leurs difficultés. En effet, devant l'échec scolaire de ces enfants, une proposition sérieuse et professionnelle s'impose.
La dyslexie est un handicap permanent, un trouble de l'apprentissage est passager. Il faut tout de même faire la distinction entre troubles de l'apprentissage, qui peuvent être passagers. La dyslexie est un handicap définitif, il n'existe pas de solution.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.