Dans le privé sous contrat, les enseignants sont rémunérés par l'État, selon les grilles de rémunérations du public.
L'État est son employeur dans les établissements sous contrat d'association. Il n'a pas le statut de fonctionnaire et relève de la législation spécifique aux enseignants des établissements privés. Le déroulement de carrière et la rémunération brutes sont les mêmes que celles des enseignants de l'enseignement public.
En contrepartie, l'État rémunère les enseignants, et les collectivités publiques doivent financer le fonctionnement de l'établissement dans les mêmes proportions qu'elles financent les établissements d'enseignement public.
Les établissements privés sous contrat
Ils ont pour obligation d'accueillir les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyance. L'enseignement y est dispensé conformément aux règles et programmes de l'Éducation nationale.
Leurs enseignants, appelés maîtres agréés, sont des salariés de droit privé, ayant un contrat de travail avec leur établissement privé, bien qu'ils soient rémunérés par l'État. Les établissements sous « contrat d'association » sont soumis aux règles et aux programmes de l'enseignement public en matière d'enseignement.
Noms de code : IA-IPR pour inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux ou IEN pour inspecteur de l'Education nationale du premier ou second degré.
"L'enquête met notamment en évidence que les enseignants préfèrent travailler dans un collège du secteur privé plutôt que dans un collège public, surtout lorsque celui-ci relève de l'éducation prioritaire. En outre, ils se sentent mieux dans des établissements « à taille humaine » (autour de 400 élèves).
Les écoles privées se démarquent par l'accompagnement de leur personnel et l'investissement dans leur développement professionnel. Cela favorise l'attachement et l'engagement du personnel à l'égard de l'école et de son projet éducatif. L'école privée sélectionne elle-même ses employés.
Choisir un collège privé, c'est opter pour une éducation au-dessus de la moyenne. Des enseignants spécialisés dans des domaines précis, un cadre adapté aux études, un suivi plus accentué de chaque élève et bien sûr des valeurs pour forger les grands hommes de demain !
Le fonds social du lycée : comme pour les collégiens, le fonds social dans une école privée permet aux familles les plus modestes de financer en partie les frais de scolarité et de la vie scolaire. Pour pouvoir y prétendre, il est impératif d'être inscrit dans un lycée privé sous contrat.
Les établissements sont des associations loi 1901 à but non lucratif. Le conseil d'administration de l'OGEC (organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique) gère avec le chef d'établissement l'utilisation des fonds collectés.
Le directeur diocésain est nommé par l'Evêque.
Il peut être secondé par un ou plusieurs adjoints, nommés eux aussi par l'Evêque. Le rôle du directeur diocésain est de promouvoir l'Enseignement catholique du diocèse, à travers des tâches de coordination, d'assistance et d'exécution.
Les ressources des établissements d'Enseignement Catholique sont donc en partie publiques dans le cadre des contrats d'association pour environ 44% du total de leurs revenus. La partie restante, soit 56%, provient des contributions des familles des élèves.
Depuis le 1 e septembre 2005, les maîtres de l'enseignement privé (relevant de l'Education Nationale comme de l'enseignement agricole) passent du Régime Général de la Sécurité Sociale au Régime des Fonctionnaires.
En ce qui concerne le taux, un enseignant du privé peut obtenir le taux plein (50%) s'il justifie de 164 trimestres d'assurance dans ce régime. Dans le cas contraire, le taux subit l'effet d'un coefficient de minoration. Celui-ci est de l'ordre de 1,25% par trimestres manquants.
Une première différence entre l'école privée et publique se trouve du côté de leur autonomie. Disposant d'une plus grande marge de manœuvre, l'école privée sélectionne elle-même son personnel et peut offrir un meilleur ratio professeur/élèves par classe.
Dans le privé chaque établissement fixe ses tarifs. Mais en moyenne, les frais de scolarité annuels s'élèvent à 366 euros en maternelle à 650 euros au collège.
Exemples de tarifs en collège privé : 699 € par an au collège Saint-Augustin à Angers. 1 166 € par an au collège Saint-François d'Assise à Aubenas. 1 270 € par an au collège Saint-Joseph à Paris 15ème.
Beaucoup de parents inscrivent leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire, notamment au niveau collège. « La recherche de l'entre-soi social est, aussi, bien souvent un facteur déterminant dans le choix du privé.
À la différence des établissements publics qui sont gratuits et accessibles à tous, les établissements privés sont payants et opèrent une sélection à l'entrée. Autre particularité : leur capacité d'accueil est réduite afin d'assurer un meilleur encadrement et un accompagnement de l'élève plus personnalisé.
Prenez contact directement avec l'école de votre choix. Vous rencontrerez le chef d'établissement, qui prendra en compte votre demande et vous donnera tous les renseignements et indications que vous désirez connaître. Il vous informera sur le projet éducatif et pédagogique ainsi que sur le règlement intérieur.
Les écoles publiques ont l'avantage d'être accessibles par tous les enfants : qu'importent leur religion, leur origine, les revenus de leurs parents, etc.
Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse.
L'accès à la profession varie en fonction du contexte. Certains professeurs du privé sont recrutés sur concours et sont embauchés en tant que contractuels, avec des modalités calquées sur celles des fonctionnaires en terme de salaire, de nombre d'heures de travail (pour les établissements sous contrat avec l'État).
Dans le privé, vous préparerez votre concours (le CRPE pour le 1er degré et le Cafep pour le 2nd degré) dans un Isfec ou une université catholique et non dans une Espé. Si vous souhaitez enseigner dans une région bien précise, inscrivez-vous à l'université de l'académie qui vous intéresse.