La paranoïa, qu'est-ce que c'est ? Le terme paranoïa, qui tire son origine des mots grecs para et noos, signifie « à côté de l'esprit ». La personne atteinte de paranoïa est méfiante, elle se sent constamment menacée et persécutée par des personnes inconnues, ou même par son entourage.
Il survient généralement au cours d'une intoxication le plus souvent, et lors de crises de démences séniles et pré-séniles, entre autres. Cependant, des délires ou idées de persécution se manifestent également chez les patients atteints de schizophrénie, de paraphrénie, de psychose, et de dépression.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
la persécution (appelée « paranoïa » dans le langage courant) : conviction délirante d'être victime d'autrui (d'une personne ciblée, ou d'un complot…). La personne peut être convaincue d'être sur écoute, d'être poursuivie par les renseignements, d'être persécutée par le président de la république etc…
La classification DSM 5 l'organise en plusieurs catégories, ou groupes : Distants, Impulsifs et anxieux. Le trouble de la personnalité paranoïaque est classé dans le groupe de critères de type « Distant ».
L'état actuel des connaissances ne permet pas d'établir la cause exacte de la paranoïa. Cependant, plusieurs facteurs d'ordre génétique, neurobiologique, environnemental, semblent être plus ou moins déterminants dans l'apparition de cette pathologie qui peut âtre associée à la prise de certaines substances.
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
"Un paranoïaque se caractérise par un "moi" fragilisé et nourrit des fantasmes sur un objet extérieur, qu'il considère comme dangereux pour lui-même. Il a l'impression qu'on lui en veut, qu'on le trompe, qu'on a l'intention de lui nuire ou de le manipuler. Des angoisses qui peuvent aller jusqu'au délire."
La paranoïa n'est pas un trouble psychiatrique en elle-même, mais elle constitue l'un des aspects de plusieurs troubles psychiatriques majeurs. Elle correspond à une méfiance excessive ou une suspicion pathologique de ce qui est alors considéré comme une menace ou une persécution.
La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
(Personne) qui est affecté(e) par l'illusion délirante d'être aimé(e). L'érotomane, persuadé de son pouvoir irrésistible de séduction (...) se trompe dès le départ sur l'objet de son dévolu, croyant y reconnaître des signes d'amour, et il le persécute dès que son erreur apparaît (Mounier, Traité caract.,1946, p. 554).
La caractéristique essentielle de la personnalité paranoïaque est un mode général de méfiance soupçonneuse à l'égard des autres dont les intentions sont inter- prétées comme malveillantes. Le trouble apparaît au début de l'âge adulte et le diagnostic est plus souvent porté chez l'homme que chez la femme.
Classiquement, il existe trois types principaux de délires paranoïaques : délire d'interprétation et délires passionnels, qui peuvent se recouvrir (combinaison de thèmes), et le délire de relation des sensitifs.
Les neuroleptiques. Le traitement des troubles paranoïaques (schizophrénie paranoïde, trouble délirant persistant paranoïaque) passe par la prise de médicaments neuroleptiques ou antipsychotiques. Ces traitements aident à lutter contre la perte de contact avec la réalité et la désorganisation de pensée.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
Les causes et les facteurs de la paranoïa
Certaines études ont évoqué la question héréditaire. Comme pour les autres troubles de la personnalité, il peut y avoir un lien génétique. La maladie semble être plus fréquente dans les familles présentant des troubles psychotiques, en particulier la schizophrénie.
En tout cas, la meilleure façon d'interagir avec votre conjoint s'il a des traits paranoïdes est de lui procurer un niveau élevé de confiance pour qu'il abaisse la garde. Surtout, il faut être extrêmement empathique, patient et calme, tout en étant sensible à ses vulnérabilités.
Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.