L'Académie française est composée de 40 membres, dont un Secrétaire perpétuel, représentant la Compagnie dans les cérémonies officielles. Sa forme juridique est celle d'une personne morale de droit public à statut particulier placée sous la protection du président de la République.
Hélène Carrère d'Encausse est le secrétaire perpétuel de l'Académie française depuis 1999.
Sur le papier, tout le monde peut y postuler.
Les candidats doivent avoir moins de 75 ans à la date du dépôt de candidature. Il n'y a aucune condition de titre, ni de nationalité. Il est bien entendu nécessaire de parler le français, puisque la mission des académiciens est de défendre la langue française.
Car pour devenir Académicien, il faut obtenir la majorité absolue des suffrages. Aucun candidat n'ayant obtenu assez de voix, l'élection est donc blanche et reportée à une date ultérieure.
Selon le site officiel de l'institution, les 40 académiciens ne gagnent pas plus de 3.180 euros par an. Concrètement, ils touchent 114 euros par mois financés par l'Etat selon Daniel Garcia.
Curieusement, Zola n'est pas le seul grand écrivain encore lu aujourd'hui qui a été refusé à l'Académie française. Baudelaire, Stendhal, Maupassant, Diderot, Dumas père, Verlaine, Proust et même Balzac, à deux reprises, viennent allonger cette liste.
« La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » (article XXIV).
1. Membre d'une académie. 2. Membre d'une classe de l'Institut et, en particulier, de l'Académie française.
L'Académie répond :
Si aucun titre particulier n'est attaché à la personne de l'académicien, on dira simplement « Monsieur » ou « Madame ». La formule d'appel « Maître » peut être employée mais elle reste peu fréquente. En revanche, on ne dira jamais « Monsieur l'académicien ».
Intéressons-nous maintenant au nom Immortalité, puisque la devise de l'Académie française est « À l'immortalité », en hommage à l'immortalité de la langue française.
Hélène CARRÈRE d'ENCAUSSE.
Yannick Bissonnette-Powell, Sarah-Maude Desgagné, Laurie Déchène, Audrey-Louise Beauséjour, Jérémy Plante, Éloi Cummings, Camélia Zaki, Krystel Mongeau, Mathieu Rhéault, Gaelle Khoueiry-Jaber, Marily Dorion, Julien Charbonneau, Sandrine Hébert, Édouard Lagacé et Olivier Bergeron.
Pour aller plus loin. Remise à l'élu quelques jours avant sa réception, l'épée est à l'origine le signe de l'appartenance des académiciens à la Maison du roi ; son port se généralise à partir de la Restauration ; seuls les ecclésiastiques et, en principe, les femmes n'en reçoivent pas.
Le palais de l'Institut de France, siège des cinq académies, doit son existence à Mazarin (1602-1661). Au soir de sa vie, soucieux de perpétuer la gloire de son nom, le cardinal-ministre répartit, par testament, son immense fortune.
Ils doivent leur surnom d'immortels à la devise « À l'immortalité », qui figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu et qui se réfère à leur mission, porter la langue française. C'est celle‑ci qui est immortelle.
Le 6 mars 1980, Marguerite Yourcenar devient la première femme élue à l'Académie française depuis sa fondation par Richelieu en 1635. Succédant à la place laissée vacante par Roger Caillois, elle vient prendre séance sous la Coupole, le 22 janvier 1981. Autant dire que le moment est historique.
Elue le 28 janvier 2020, Chantal Thomas est donc la 10e femme à siéger à l'Académie depuis sa création, la première ayant été Marguerite Yourcenar, en 1980, suivie de Jacqueline de Romilly (1988), d'Assia Djebar (2005) et de Simone Veil (2008).
Pourquoi les membres de l'Académie française sont-ils surnommés les Immortels ? Les membres de l'Académie française doivent leur surnom à la devise « À l'immortalité », qui figure sur le sceau donné à l'Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu. La qualité d'académicien est une dignité inamovible.
Chaque année, l'Institut de France remet près de 25 millions d'euros sous forme de prix, bourses et subventions à travers l'action de ses fondations abritées, créées par des particuliers ou des entreprises.
Créé en 1795, l'Institut de France a pour mission de proposer aux cinq Académies (Académie française, Académie des inscriptions et belles-lettres, Académie des sciences, Académie des beaux-arts, Académie des sciences morales et politiques) un cadre harmonieux pour travailler au perfectionnement des lettres, des ...