La prise en charge de l'épilepsie est coordonnée par le médecin traitant. Celui-ci collabore avec un spécialiste des maladies du système nerveux (neurologue, ou neuropédiatre si le patient est un enfant).
Les spécialistes concernés sont les urgentistes voire les réanimateurs en cas d'état de mal épileptique. En cas d'épilepsie « maladie », le diagnostic précis, la prise en charge au long cours et le suivi sont assurés par les neurologues.
Ensuite alertez les secours en composant le 15 ou le 18 (on recommande d'appeler les secours que si la crise dure plus de 5 minutes, si la personne est seule, si elle ne reprend pas connaissance au bout de 10 minutes, si elle se blesse durant la crise).
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Dans certains cas très particuliers, l'épilepsie peut être définitivement guérie en éliminant sa cause : une lésion, une tumeur ou une malformation peuvent être opérées. Cependant, dans la majorité des cas, le traitement est médicamenteux et associé à des conseils d'hygiène de vie.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Les plus fréquentes sont, pour les épilepsies photosensibles, la télévision, les jeux vidéo, le soleil, la mer, etc. Des crises peuvent aussi être déclenchées par le bruit (épilepsie-sursaut), la musique, le contact de l'eau, certains aliments, etc.
L'épilepsie est une maladie mentale.
FAUX : c'est une maladie neurologique. Mais au cours d'une crise, ou à son décours immédiat, un patient peut présenter des troubles du comportement ou des automatismes gestuels qui peuvent fausser le jugement et faire croire à une maladie mentale.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
La consultation de ce spécialiste est nécessaire pour des traumatismes crâniens, à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'hématomes ou d'hémorragies à l'intérieur de la boîte crânienne ou de tumeurs cérébrales.
La neurologie prend en charge les troubles de la motricité – paralysies d'origine cérébrale ou liées à une lésion de la moelle épinière ou des nerfs périphériques, ou encore à une maladie musculaire (myopathie), mouvements anormaux (tremblements, tics, torticolis par exemple), crampes – et de la sensibilité : ...
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie.
La Partenelle ou Grande Camomille est la solution 100% naturelle à vos crises.
Dormez suffisamment et évitez les états de stress physique ou psychique. Évitez une stimulation sensorielle excessive en limitant l'exposition à des lumières excessives émises par les jeux vidéo, les lumières clignotantes ou la télévision, en cas d'épilepsie déclenchée par une hyperstimulation lumineuse (5 % des cas).
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
En petites quantités, l'alcool est inoffensif pour la plupart des personnes atteintes d'épilepsie.
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.