Qui a écrit ce livre ? Le livre des Psaumes en attribue au moins soixante-treize (soit environ la moitié) à David et d'autres psaumes sont attribués à d'autres auteurs, notamment Asaph (psaume 50 ; 73-83) et Héman psaume 88).
On aboutit, probablement vers les v e ou iv e siècles, à la fixation du psautier biblique actuel, qui devient alors à la fois la collection liturgique utilisée dans le second Temple et le livre de méditation des sages. Les Psaumes sont l'expression liturgique et orante de tous les courants qui traversent la Bible.
Le psaume 1 a été mis en musique par Thomas Tallis pour le psautier de l'archevêque Parker, et par Paschal de L'Estocart. Marc-Antoine Charpentier a composé un "Beatus vir qui non abiit", H. 175, pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux et basse continue vers 1679.
Son auteur n'est pas nommé. Comme on y retrouve des éléments présents dans le Pentateuque, et que le psaume précédent (#90) est attribué à Moïse, la tradition tend à lui attribuer celui-là aussi.
Le psaume 121 a souvent été mis en musique. Il a été mis en motet sous sa version latine par Roland de Lassus, Herbert Howells et Vytautas Miškinis. Felix Mendelssohn a composé le célèbre Hebe deine Auge auf (lève les yeux), qui était originellement un trio pour l'oratorio Elias (op. 70, 1846).
L'origine de ce nom tient probablement aux circonstances dans lesquelles ces psaumes étaient chantés : quand le peuple montait à Jérusalem pour assister aux festivals de pèlerinage, ou quand les prêtres (les kohanim) montaient les quinze degrés du temple de Jérusalem, pour effectuer leur ministère.
Je ne suis pas digne d'élever mon regard vers toi. Mais mon espérance s'appuie sur ta promesse, dans la confiance et dans la foi : le secours me viendra de toi. Tu me donneras force et courage par la puissance de ton Saint Esprit, tu me donneras aide et protection par ta présence de bénédiction et de paix.
Le psaume 90 (89 selon la numérotation grecque) est attribué à Moïse. C'est une réflexion sur le temps. N.B. S'il y a conflit de numérotation des versets entre l'hébreu et le latin, c'est l'original hébreu qui prévaut et la traduction française le suit.
Le psaume 35 (34 selon la numérotation grecque) est un psaume qui exprime la prière d'une personne persécutée.
Le texte du Psaume 90 a une portée rhétorique. Comme on peut le voir, au v. 13, le même verbe shûb du v. 3, qui sert pour inviter l'homme à revenir auprès de Dieu, est utilisé comme une prière pour demander à Dieu de revenir auprès de son peuple.
La tradition attribue la composition de nombreux psaumes au roi David, mais aussi à Asaph (en), Coré ou d'autres. Ces attributions sont relativement tardives, et les exégètes estiment aujourd'hui que le livre est en fait une composition collective et anonyme.
Les psaumes sont des poèmes, des prières traditionnelles du peuple d'Israël. Ils sont la parole du peuple qui s'adresse au Dieu de l'Alliance. Utilisés par Jésus lui-même, ils formaient le recueil des chants pour le culte : louanges, supplications, demande de pardon, action de grâce.
Dans la tradition juive
Une longue tradition attribue ce psaume au Roi David qui a été selon les Écrits Hébraïques lui-même berger dans sa jeunesse.
Une tradition de l'Église orthodoxe dit que c'est à l'aide de ce psaume que le roi David enseigna l'alphabet à son fils Salomon. Hilaire de Poitiers fut probablement le premier auteur latin à avoir donné un commentaire exhaustif du psaume 119 (avant que ne s'y intéressent Ambroise de Milan et Augustin d'Hippone).
Ce psaume fut choisi par saint Benoît vers 530, en tant que troisième psaume lors de l'office solennel aux laudes du dimanche (règle de saint Benoît, chapitre XI).
Traduction des psaumes (2001). Poète, traducteur de la Bible, professeur émérite de linguistique à l'Université Paris VIII, Henri Meschonnic est à mes yeux le théoricien de la traduction contemporain le plus cohérent et le plus original.
Le psaume 27 (26 selon la numérotation grecque) est attribué à David.
Le psaume 33 (32 selon la numérotation grecque) est attribué à David. C'est un psaume de louange, dont le thème majeur est celui du peuple d'Israël, peuple élu de Dieu.
Prière de délivrance : Psaume 143
Béni soit le Seigneur, mon rocher ! + Il exerce mes mains pour le combat, * il m'entraîne à la bataille. Il est mon allié, ma forteresse, ma citadelle, celui qui me libère ; il est le bouclier qui m'abrite, il me donne pouvoir sur mon peuple.
Le psaume 150 est le dernier des psaumes du livre des Psaumes. Il est appelé en latin Laudate Dominum. C'est une invitation à la louange à Dieu, appréciée tant par les juifs que les chrétiens, et qui a souvent été mise en musique.
La tradition juive rapporte à David la psalmique qui s'épanouit dans le culte du Temple de Jérusalem, et « Amos (VI, 5, vers 750 av. J. -C.) lui attribue l'invention d'instruments de musique dont l'accompagnement paraît distinguer le psaume du simple cantique ».
Psaume 91, 1-2
Oui Seigneur, en ce soir, je m'établis en paix sous ta protection. Tu es mon abri Seigneur, mon refuge et mon repos. Je te prie que cela ne soit pas que des mots, mais que réellement je puisse sentir en ce soir que tu m'enveloppes dans ta divine protection.
++ Psaume 121 "Je lève les yeux vers les montagnes, d'où me viendra le secours ?"
Psaume 110 « Au torrent, il boit en chemin, c'est pourquoi il relève la tête. » Psaume 116 « J'aime l'Eternel, car il entend ma voix… » Psaume 118 « Rendez grâce à l'Éternel car il est bon, éternel est son amour ! » ++ Psaume 121 « Je lève les yeux vers les montagnes, d'où me viendra le secours ? »
Le Psaume 95 (94 selon la numérotation grecque) est une partie du Livre des Psaumes. Il est l'un des Psaumes Royaux, le Psaume 93-99, louant Dieu en tant que Roi de Son peuple. Le Psaume 95 n'a pas d'auteur, mais Hébreux 4:7 l'attribue à David.