La France n'a pas la maitrise de sa dette car 47,8% de celle-ci est détenue par des non-résidents, un terme général qui englobe aussi bien des fonds de pension que des grandes banques ou des compagnies d'assurance.
L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette auprès des banques et des sociétés financières nationales. 16 % de la dette publique est détenue par des compagnies d'assurance, qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d'assurance-vie.
Au premier trimestre 2022, la contribution de l'État à la dette publique augmente de 64,8 Md€. L'État émet principalement des titres obligataires de long terme (+68,6 Md€) alors que l'encours de titres négociables de court terme poursuit sa diminution pour le quatrième trimestre consécutif (–4,2 Md€).
La dette publique française est détenue à moitié par des non-résidents. Selon l'Agence France Trésor (AFT), la moitié de la dette publique française est actuellement détenue par des entités non-résidentes, une situation inchangée malgré la pandémie de Covid-19.
La charge de la dette correspond à l'ensemble des intérêts que l'Etat s'engage à payer lorsqu'il emprunte de l'argent sur les marchés financiers, en plus du remboursement à une échéance précise du montant emprunté qu'on appelle le « principal ».
Selon des chiffres du Fond monétaire international (FMI) de 2014, ces détenteurs de la dette de long terme de la France sont tout d'abord l'Italie, les Pays-Bas et l'Espagne. Viennent ensuite le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Etats-Unis.
L'essayiste Agnès Verdier-Molinié considère que la détention de la moitié de la dette publique française par des investisseurs étrangers, et notamment Pékin, est un enjeu de souveraineté. Publié le 19 novembre 2021 à 13h01 Mis à jour le 19 novembre 2021 à 14h42 Lecture 4 min.
François Hollande prévoit pendant sa campagne de faire passer la dette publique de 88,7 % à 80,2 % en 2017. Fin mars 2015, la dette atteint le niveau record de 97,5 % du PIB, puis, selon l'Insee, elle atteint au troisième trimestre 2016 2160,4 milliards d'euros soit 97,6 % du PIB.
de banques, d'organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens.
En 2021, grâce au rebond de la croissance économique et au ralentissement de la distribution de crédit, le ratio de dette sur PIB est redescendu à 264%. Mais il reste très élevé. En revanche, l'endettement extérieur de la Chine est très modéré, estimé à 15% du PIB.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
À la fin du premier trimestre 2022, la dette publique s'établit à 2 901,8 Md€. Insee, 24 juin 2022. Dans sa dernière publication annuelle "Le compte des administrations publiques en 2021", l'Insee indique que la dette publique s'élève à 112,5 % du PIB fin 2021, après 114,6 % fin 2020.
Du point de vue des traités, « il n'existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit », explique un fonctionnaire de la BCE. Libre à ces établissements de fixer leurs propres taux et de prêter aux États.
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
Trois pays de l'UE conservent toujours une dette publique supérieure à 120 % de leur PIB. Avec un ratio atteignant 193,3 %, la Grèce détient de loin le plus fort taux d'endettement de l'Union européenne, devant l'Italie (150,8 %) et le Portugal (127,4 %).
la hausse des prix des biens accroît les recettes de TVA, la hausse des salaires accroît les sommes récoltées au titre des cotisations sociales ; la dette publique est pour la plupart non indexée sur l'inflation ce qui fait mécaniquement baisser la valeur de la dette par rapport à un PIB qui s'accroît.
La dette publique italienne est pour 70 % à la charge des Italiens, 25 % sont financés par les pays européens, les 5 % restant reposant sur le Japon et les États-Unis.
« La partie de la dette allemande détenue par des banques centrales est probablement proche de 75 à 80% du total existant. Le ratio est probablement supérieur à 70% dans le cas des OATs (dette de l'état Français).
Les avantages obtenus sont soit pécuniaires (allocations diverses, assistanat, subventions d'associations ou d'entreprises) soit en nature : "gratuité" de la santé, des études, des infrastructures publiques, et autres prétendus "acquis sociaux".
Selon le source, l'Estonie a été en 2019 l'un des pays européens les moins endettés au monde, avec un niveau d'endettement d'un peu plus de 18,46 % de son produit intérieur brut. La Russie était aussi cette année là, l'un des pays les moins endettés du monde.
Dans ce domaine, le Japon remporte, sans surprise, la première place des pays les plus endettés. En effet, sa dette publique dépasse 250% du PIB. Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
La dette publique, c'est la dette de l'Etat. Elle représente la totalité des engagements d'un Etat (les administrations centrales, locales et de sécurité sociale) à une date déterminée ; elle est le résultat des flux de ressources empruntées et remboursées par un Etat jusqu'à cette date.