Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Un individu incorruptible
En somme tout ce qui s'oppose à la manipulation et la corruption. De plus il agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité, qui contraste avec le profil des harceleurs. En fait, le harcelé est une personne qui s'avère être : « très bien dans sa peau ».
La personne (qui s'apprête à être) harcelée est une personne qui ne se sent pas bien et qui s'entoure d'un mur de protection. À l'origine, elle se trouve dans la même situation stressante que les autres, mais s'en distancie mentalement, ce qui la rend plus vulnérable encore.
Le harceleur a des failles psychologiques qui peuvent être dues à une mère absente, la sensation de ne pas avoir été désiré, une éducation trop sévère. Elles empêchent l'autonomisation de l'enfant. Alors même que Marie France Hirigoyen parle de narcissisme pervers, Ajzenberg préfère le terme de narcissisme égoïste.
Le phénomène est tel que la Fédération des Conseils de Parents d'Élèves (FCPE) a lancé l'alerte dans un communiqué publié le 15 septembre : "Les enfants de 2010 sont devenus une cible : la FCPE demande au gouvernement d'agir en urgence !", est-il écrit.
Autre explication : les grands aiment se moquer des vidéos Pop It, que les moins de 12 ans adorent regarder. Et d'une vidéo en particulier, dans laquelle une jeune chanteuse se vante d'être née en 2010. Il n'en faut pas plus pour qu'attaques et moqueries se répandent sur les réseaux sociaux et dans les cours de récré.
Les références à la violence ou aux armes sont récurrentes. Cette campagne de dénigrement est également associée aux références culturelles de cette génération: les pop-it - ces planches de silicone colorées qui imitent le papier bulle et qui font fureur chez les moins de 12 ans - ou encore le jeu vidéo Fortnite.
Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
Chez l'enfant harceleur, il y a un problème de sécurité aussi. Pourquoi l'enfant a besoin de harceler les autres ? pour avoir une main mise, pour avoir un pouvoir? S'il a besoin d'un pouvoir sur l'autre, c'est que quelque part, il y a un endroit inconscient où il ne sent pas la relation équitable.
Le harcèlement, c'est par exemple, la violence corporelle, le racket, les paroles insultantes, les fausses rumeurs, les surnoms dévalorisants, l'exclusion d'un groupe, les gestes déplacés, le contact physique sans consentement… Il y a différentes raisons qui poussent les gens à harceler.
Il y a un abus de pouvoir, une prise de pouvoir d'un enfant sur un autre. L'agression se fait d'un élève plus « fort » contre un élève plus « faible » ou ayant des difficultés à se défendre dans cette situation ; ou d'un groupe contre un élève isolé ; ou encore des plus âgés contre des plus jeunes.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe, etc.), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Lorsque le harcèlement scolaire n'a pas entraîné d'incapacité totale de travail (jours d'école manqués) ou qu'il a entraîné une incapacité totale de travail de moins de 8 jours, il est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Une protection des données à renforcer et un risque pédophile. L'application a déjà montré des failles dans la protection des données de ses utilisateurs et semble ne pas protéger efficacement les mineurs, nombreux sur la plateforme, notamment en forçant tous les profils à être publics.
Le phénomène a pris de l'ampleur à la rentrée
"Parce qu'ils sont nés en 2010, de nombreux enfants de 11 ans sont aujourd'hui la cible de campagnes d'insultes, de harcèlement et de cyber harcèlement. Si, les faits étaient marginaux depuis novembre 2020, le phénomène a pris une tout autre ampleur depuis la rentrée.
Sur TikTok aussi, le mouvement #Anti2010, né il y a quelques mois semble particulièrement vigoureux ces derniers jours avec des vidéos imitant les looks forcément nazes des « nés en 2010 » et appelant les 5e, 4e, 3e à « afficher les tenues des 2010 les plus moches » et à « énerver tous les sixièmes ».
Entrés en sixième, pourquoi les enfants nés en 2010 sont-ils harcelés ?