Les Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) sont les unités de la Résistance communiste qui ont, à partir d'avril 1942, conduit la guérilla dans les grandes villes de France contre l'occupant nazi.
Organisation de la Résistance française créée en octobre 1943 par la fusion des Forces unies de la jeunesse (FUJ) et du Front patriotique de la jeunesse (FPJ) et dont Jean Pronteau est l'un des principaux responsables. FTP(F) → Francs-Tireurs et partisans français. FTP-FFI → Francs-Tireurs et partisans français.
Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) : Créées le 1er juin 1944, les F.F.I. rassemblent tous les groupes militaires combattants de la Résistance intérieure (dont les Francs-Tireurs et Partisans) sous la direction du général Koenig et participent à la libération de la France.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Qui est à l'origine de la création des FFI ? Les Forces françaises de l'Intérieur sont une organisation armée formée par le CFLN (Comité français de libération nationale) sur ordre du général de Gaulle, le 1er février 1944. Leur objectif principal est de préparer le débarquement des Alliés en Normandie.
Au total, on estime entre 50 et 55 000 le nombre de soldats, marins et pilotes ayant rejoint les FFL avant le 31 juillet 1943 (date de leur fusion avec l'armée d'Afrique du Nord). 30 nationalités y sont représentées, les femmes y sont rares et les volontaires sont plutôt de jeunes urbains issus de milieux aisés.
les FFL sont présentes en Afrique et en Europe. Les FFL sont devenues une réelle force militaire au service de la France Libre avec un réel poids en politique grâce à leur actions à partir des colonies françaises. C'est ce qui leur à permis d'entrer dans les forces alliées et de combattre l'Axe.
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
Le Comité français de Libération nationale se transforme, le 3 juin 1944, en Gouvernement provisoire de la République française. Présidé par le Général de Gaulle, celui-ci prépare le rétablissement de la légalité républicaine.
Nom donné, en 1944, par le Comité français de libération nationale, à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance.
Service du Travail Obligatoire (STO) : Institué par le gouvernement de Vichy par une loi du 4 septembre 1942 pour répondre aux exigences allemandes de main d'oeuvre, le STO constitue en fait le prolongement de la politique vichyste de la " Relève " mise en place début 1942, et qui consistait à envoyer en Allemagne des ...
Les cinq membres du bureau du CNR sont Georges Bidault, président, qui représente le parti radical et l'Alliance démocratique, Louis Saillant qui représente d'abord la CGT, mais aussi les Socialistes, Libération-Nord et la CFTC, Pascal Copeau, membre de Libération-Sud, qui représente aussi les Mouvements unis de la ...
La Résistance intérieure désigne l'action clandestine des groupes constitués durant la Seconde Guerre mondiale pour lutter contre les forces de l'Axe et leurs alliés, sur le territoire français de juin 1940 jusqu'à la libération du pays.
Formation de combat créée en 1942 en zone occupée, à partir des groupes de défense du parti communiste, dénommés OS pour Organisation spéciale. Les FTPF constituèrent les unités de guérilla et de sabotage du Front national.
Entre 1941 et 1945 en France, deux mouvements de la Résistance intérieure française s'organisent : Franc-Tireur (résistance française), créé en zone sud par Jean-Pierre Lévy ; Francs-tireurs et partisans (FTP), dirigés par Charles Tillon.
Tout en tissant sa toile secrète sous les pseudonymes de Rex ou Max, Jean Moulin va mener au grand jour, dans le sud du pays, la vie paisible d'un marchand d'art et ancien préfet à la retraite ! Le 30 juillet 1942, il est rejoint à Lyon par Daniel Cordier, qui vient d'être parachuté de Londres.
René Mayer (janvier-mai 1953), il est affecté comme premier conseiller à l'ambassade de France au Vatican. Il y demeure cinq ans, devenant ministre plénipotentiaire en 1956. Le 9 juin 1958 le général de Gaulle lui confie le secrétariat général pour les affaires algériennes créé près la présidence du conseil.
La fin du régime de Vichy
Le régime de Vichy s'effondre avec la défaite allemande de l'été 1944. En août, les Allemands contraignent Laval et Pétain à gagner Belfort, puis Sigmaringen.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Le Conseil national de la Résistance (CNR) est l'organisme qui dirige et coordonne les différents mouvements de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale, toutes tendances politiques comprises, à partir de la mi-1943.
L'organisation militaire de la France libre
On distinguait à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL).
Dans un second temps, l'action des Forces aériennes de la France Libre en Libye est mise à l'honneur: il s'agit ici du groupe de bombardement Lorraine, dont les pilotes ont appuyé l'action de la colonne Leclerc, notamment lors de la prise de Koufra (mars 1941), puis l'action des Britanniques en Libye au tournant de l' ...
Cependant, grâce aux 7 000 hommes présents à Londres, en juillet 1944, grâce au soutien des Anglais et de quelques colonies (comme le Tchad), les Forces françaises libres (FFL) participent aux combats : à Bir Hakeim, en Afrique du Nord, ou sur le front de l'est (escadrille Normandie-Niemen).