Les Philistins, sans doute originaires de Crête, sont venus s'installer sur le littoral cananéen, ce qui correspond aujourd'hui à Israël, la Jordanie et le Liban. Le peuple serait devenu, au 12e avant Jésus-Christ, l'ennemi d'Israël. Ce sont les premières sépultures découvertes par des archéologues.
Ses descendants sont appelés les «enfants d'Israël» ou «Israélites».
Les Philistins peuplèrent les régions côtières de Canaan du 12e siècle avant notre ère jusqu'à leur disparition en 604 avant notre ère. Le mot "Philistin" dérive de l'hébreu ha-Plištim qui désigne la combinaison de plusieurs tribus de Syrie et de Judée avec l'ancien nom "Syrie-Palestine".
Les Philistins (en hébreu : פְּלִשְׁתִּים, pelištīm) sont un peuple du Proche-Orient ancien établi au sud-ouest du Levant le long de la côte méditerranéenne, à la fin du IIe millénaire av. J. -C. et durant la première moitié du Ier millénaire av.
La Palestine est le pays des Philistins, l'un de ces « peuples de la mer » d'origine vraisemblablement indoeuropéenne, qui, au 12e siècle avant J. -C. abordèrent les rivages d'Afrique et d'Asie Mineure avant d'être repoussés d'Egypte par Ramsès 3.
Dans l'usage courant, le plus ancien est « pays de Canaan » (Canaan désigne un peuple). Les Juifs appelaient la région Eretz Israël, la terre d'Israël, qui fut divisée après la mort du roi Salomon entre les royaumes d'Israël au nord et de Juda au sud.
L'importante diaspora compte donc près de 7 millions de Palestiniens (hors d'Israël), dont 4,7 millions de réfugiés, principalement en Jordanie (2,3 M), Syrie (560 000) et Liban (480 000) d'après l'UNRWA (août 2022).
Il s'agirait d'un peuple venu de la mer d'Egée d'origine indo-européenne appelé les « Philistins », arrivé à peu près en même temps que les Hébreux sur les côtes ouest des Territoires.
Originaires d'Égypte, les Cananéens occupèrent la Palestine et l'actuel Liban au IIIe millénaire avant notre ère. Les fondateurs des cités telles que Tyr, Sidon, Byblos, Jéricho, etc., seraient des Cananéens. Ils y développèrent l'artisanat, notamment le travail du cuivre et celui de la fonte du bronze.
En Palestine, on pourra donc s'affirmer comme descendants des Cananéens ennemis des Hébreux, voire à la rigueur comme descendants des Hébreux de l'Antiquité, les Juifs modernes n'étant pas considérés, au moins pour ceux venant d'Europe, comme de véritables sémites mais comme des Européens et des Turcs convertis au ...
"L'idée selon laquelle les Philistins étaient des immigrants n'avait jamais pu être démontrée auparavant", explique Daniel Master, qui a dirigé l'équipe archéologique menant les fouilles à Ashkelon, l'une des cinq cités philistines aujourd'hui localisée dans le sud-ouest d'Israël.
Capitale : les principaux ministères sont installés à Ramallah. Jérusalem-Est est revendiquée pour être la capitale du futur Etat palestinien. La France et l'UE considèrent que Jérusalem doit devenir la capitale des deux Etats, Israël et la Palestine, dans le cadre d'un accord de paix juste et durable.
La Palestine, en forme longue l'État de Palestine (arabe : دولة فلسطين, Dawlat Filasṭīn), est un État souverain de jure (loi palestinienne). Située au Moyen-Orient, elle est présente sur les territoires palestiniens occupés et revendique Jérusalem-Est et l'entièreté de la Cisjordanie.
Les auteurs y présentent les Philistins comme un peuple d'"incirconcis". Ennemis jurés des Juifs, ils auraient passé leur temps à leur faire la guerre. La Bible raconte en effet que le peuple d'Israël tomba sous le joug des Philistins parce que Dieu l'avait puni pour avoir à nouveau cédé au polythéisme.
Selon la Bible hébraïque, Canaan a un sens territorial, désignant approximativement les terres formant actuellement Israël, les territoires palestiniens et le sud du Liban, soit les terres à l'ouest du Jourdain au Levant sud, et humain, « Cananéens » désignant les populations ou une partie des populations qui y vivent ...
La tradition biblique rapporte l'origine de ce nom dans le livre de la Genèse, quand le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (« Celui qui lutte avec Dieu » ou « Dieu est fort, Dieu triomphe ») après avoir combattu avec un ange de Dieu.
Dès lors, les vagues d'immigration vers la Palestine s'intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d'un foyer national. Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
1.1 La Palestine actuelle
Aujourd'hui, la Palestine compte une portion de territoire près de la Méditerranée, la bande de Gaza (360 km²), et une autre partie, la Cisjordanie (5800 km²), appelée en anglais West Bank, sans oublier le fait qu'il existe de nombreux villages palestiniens en Israël même.
Avant la Première Guerre mondiale, la Palestine était sous domination de l'Empire ottoman et comptait 590 000 habitants, dont 57 000 Juifs.
Les forces sionistes revendiquent un État juif et une levée de l'immigration afin de faire venir en Palestine les survivants de la Shoah. Incapables de régler le conflit avec les Juifs, les Britanniques décident de porter la question palestinienne devant l'Organisation des Nations unies.
Les Juifs souhaitent protéger des territoires afin d'y établir leur État, et les Arabes veulent instaurer un État palestinien. Plusieurs trêves permettent aux parties de se réarmer.
La France dans le conflit israélo-palestinien
La France rappelle que la colonisation israélienne en Cisjordanie est illégale. L'Assemblée Nationale et le Sénat ont en décembre 2014 adopté une résolution visant à reconnaitre l'Etat Palestinien comme le font déjà 139 pays mais l'éxécutif n'a pas donné suite.
Entre décembre 1947 et mars 1948, devant l'explosion de la violence, environ 100 000 Palestiniens, en majeure partie membres des classes moyennes et supérieures urbaines, quittent leur foyer en espérant revenir une fois que les armées arabes auront pris le contrôle du pays ou que les violences auront cessé.
Il y a d'abord un certain nombre de pays qui ne reconnaissent pas Israël : Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Mauritanie, Djibouti. De façon classique, ceux-ci ont exprimé leur soutien aux Palestiniens. D'autres pays reconnaissent Israël mais ont une vision double de leur relation.
La majorité des 193 États membres des Nations Unies - 139 - reconnaissent les territoires palestiniens comme un État, dont presque tous les Etats d'Afrique. Seuls le Cameroun, l'Érythrée et le Sahara occidental ne reconnaissent pas la Palestine comme État.