L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
La dhabiha se pratique par une incision profonde et rapide avec un couteau effilé sur la gorge, de façon à couper les veines jugulaires et les artères carotides bilatéralement et rapidement, mais en laissant la moelle épinière, afin que les convulsions améliorent encore le drainage.
Pour être considéré comme casher, un juif doit être impliqué dans tout le processus de vinification, depuis la récolte du raisin jusqu'à la fermentation et à la mise en bouteille. Tous les ingrédients doivent être casher, y compris les protéines utilisées pour la clarification et la stabilisation du vin.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût. La preuve manifeste de cette différence serait la clarté de la viande halal comparée à la couleur rouge de la viande vendue dans les boucheries non islamique.
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
Ainsi, selon la loi, un animal peut-être étourdi à l'aide d'un pistolet à tige perforante (un procédé légal qui est par ailleurs mis en cause dans la vidéo publiée par L214), par percussion à l'aide d'un pistolet d'abattage (un procédé également critiqué par L214 mais pourtant légal), par électrocution ou ...
La chair des animaux impurs et leurs dérivés (lait et œufs) : seuls les mammifères qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés. Le lapin est interdit ainsi que le porc, il a bien le sabot fendu mais il ne rumine pas. Tous les autres mammifères sont également interdits.
Le pistolet à tige perforante (ou matador) est principalement utilisé pour l'étourdissement des bovins, mais également pour celui des moutons, chèvres, porcs, chevaux… Posé sur le front de l'animal, l'outil permet de perforer le crâne jusqu'au cerveau, ce qui génère une onde de choc et la destruction des tissus.
Manger la viande de cet animal est interdit par le judaïsme et l'islam comme celle de quasiment tous les ongulés non-ruminants.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Par ailleurs, les poissons ne comportant ni nageoires ni écailles (anguilles, raies?), les reptiles, les mollusques sont exclus. L'animal, abattu rituellement, doit être vidé de son sang - porteur du principe vital, l'âme de la chair.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
En France, sauf pour les abattages rituels qui bénéficient d'une dérogation, les moutons et les agneaux sont « étourdis » au moyen d'une pince à électronarcose avant d'être saignés.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal.
Le Deutéronome, XIV, 3-8, précise : "Tu ne mangeras rien d'abominable. Voici les animaux que vous pourrez manger : le boeuf, le mouton, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouquetin, l'antilope, l'oryx et la chèvre sauvage.
Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf. Il y a aussi des végétariens qui choisissent de ne pas manger d'animaux, ni viande ni poisson.
Sikhisme. Le refus de consommation de viande halal est un des interdits que tous les sikhs doivent suivre.
Le poulet est d'abord suspendu conscient par les pattes, puis sa tête passe dans un bain d'eau où il reçoit un choc électrique qui vise à l'étourdir (le rendre inconscient) avant l'abattage. C'est de cette manière qu'est abattu le poulet CQLP.
Le bovin est alors assommé par un coup de pistolet d'abattage (pistolet soit à projectile captif, soit à projectile libre) tiré dans le front, ce qui a pour effet de l'insensibiliser entre le moment de réalisation de la saignée et la fin du processus de destruction du système nerveux conduisant à la mort.