Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
Ce sont les descendants des Indiens de religion hindoue, environ 25 % de la population. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre causée par l'abolition de l'esclavage, les colons réunionnais recrutent à partir de 1861 des travailleurs indiens.
Au fil des immigrations, l'île de La Réunion s'est créée une population arc-en-ciel. C'est sur une terre vierge qu'a commencé, au milieu du XVIIe siècle, le peuplement de l'île de La Réunion. Les premiers colons, des Français, s'entourèrent vite d'esclaves venus d'Afrique, les « Cafres » ou de Madagascar.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Créée il y a 2 millions d'années par l'éruption d'un volcan sous-marin aujourd'hui éteint, l'île de la Réunion n'aurait été découverte qu'en 1505 par Pedro de Mascarenhas, un navigateur portugais qui donnera son nom à l'archipel des Mascareignes comprenant les îles de la Réunion, Maurice et Rodrigues.
Il y a plusieurs souches de créoles: Les "Ptits Blancs" ou "Yabs" aux yeux clairs qui composent la couche populaire, les "Gros Blancs" issus de l'aristocratie locale, et les métisses. - Les Indiens appelés "Malabars" de religion tamoule. On les retrouve à tous les échelons sociaux.
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la « réunion des Etats Généraux ». En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.
Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
Elle propose trois grands ensembles : origine européenne (métissée ou non) pour 50 % de la population, Africains, Malgaches et Mélano-Indiens (ou Malabar de religion tamoule) pour 40 % de la population, Indiens musulmans (ou Z'arabes) et Chinois venus plus tardivement à La Réunion pour 10 % de la population.
Le Piton des neiges émergea des profondeurs de l'océan 4 500 m, il y a plus de trois million d'années, après une activité volcanique intense. L'île se forma autour du Piton hors de l'eau.
Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français. Cela peut paraître étrange de le dire, mais tant de personnes l'ignorent.
1504 : le premier navigateur européen à avoir croisé au large de La Réunion est Diogo Fernandes Pereira. Il lui donne le nom de Santa Apollonia. 1513 : Pedro de Mascarenhas passant au large de l'archipel formé par La Réunion, Maurice et Rodrigues lui donne son nom : Mascarenhas qui deviendra en français Mascareignes.
A l'origine, "créole" désignait les Portugais et les Espagnols nés dans les Amériques, puis les Européens nés dans les colonies au climat tropical. L'adjectif a ensuite qualifié les esclaves d'origine africaine nés dans ces îles, puis leurs descendants mulâtres et métissés, ainsi que les gens libres de couleur.
Le Saint-Alexis est le bateau des premiers Français qui débarquent sur l'île de La Réunion en juin 1638.
L'esclavage est mis en œuvre sur l'île de La Réunion dès son peuplement au milieu du XVII e siècle. Les esclaves servent d'abord à la culture du café, puis à celle de la canne à sucre à compter du début du XIX e siècle.
Carnet d'une Réunionnaise
Le terme « cafre », qui est devenu « Kaf » à la Réunion, désigne une personne d'origine malgache ou africaine descendant d'esclaves ou d'« engagés ». Le mot est issu de kaffir qui veut dire « nègre » en afrikaans.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».
Des études génétiques récentes sur les Malgaches ont montré que leurs ancêtres étaient africains et asiatiques. Trois ethnies malgaches, les Antemoros, les Vézos et les Mikeas, ont environ 70 % d'ascendance africaine et 30 % d'ascendance asiatique.
- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.
Abandonnée par les Hollandais, l'île devint une colonie française lorsque, en septembre 1715, Guillaume Dufresne d'Arsel débarqua et prit possession de ce précieux port d'attache situé sur la route des Indes. Il nomma l'île « Isle de France », mais ce ne fut qu'en 1721 que les Français commencèrent à l'occuper.
Au moins 3000 ans avant J.C., la Guadeloupe est d'abord peuplée par des populations amérindiennes, comme en témoignent plusieurs découvertes archéologiques. Puis, s'installent dans la région des Indiens Arawaks, peuple pacifique d'agriculteurs et de pêcheurs arrivés du bassin de l'Orénoque (Vénézuela).
Dina Morgabine a été le premier nom donné à l'île de la Réunion à sa découverte par les Arabes au Moyen-Âge. Elle signifie l'île de l'Ouest. Lorsqu'ils débarquent, l'île leur paraît inhabitée et ne retient pas leur intérêt puisque celle-ci est trop abrupte, montagneuse et très végétalisée.
N'en déplaise à certains, la Réunion est un département français depuis 1946.
Les communes de Saint-Paul ou Saint-Pierre, qui dénombrent également le plus d'habitants sur l'île sont des zones très recherchées en matière d'immobilier par les locataires ou acheteurs, ainsi que l'ensemble des communes limitrophes à ces trois villes.
Douce, exotique et musicale, la culture réunionnaise se définit avant tout par sa mixité. Ses habitants, venus d'Afrique, d'Asie et d'Europe, ont inventé leur propre langue commune afin de communiquer entre eux plus facilement.