Wolff, Lessing, Herder ; en France, Montesquieu, Voltaire, Diderot, J. -J. Rousseau, tous les Encyclopédistes, Condillac et Buffon.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Les philosophes de l'époque sont les Lumières du 18e siècle. C'est principalement eux qui vont critiquer et remettre en question le pouvoir religieux et étatique. Les philosophes célèbres du 18e siècle sont nombreux : Rousseau, Voltaire, Locke, Montesquieu, Diderot, etc.
La France possède de nombreux philosophes et écrivains des Lumières, notamment Montesquieu, Voltaire, Diderot, Beaumarchais, Rousseau et D'Alembert.
Louis Lumière (années 1930).
Benjamin Franklin (1706-1790), petit-fils d'indenturé et prototype du self-made man, père fondateur et inventeur, a souvent été présenté comme le modèle exemplaire du citoyen américain. Mais la réalité historique est plus complexe.
L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert s'inscrit dans cette littérature en proposant de regrouper tous les savoirs acquis depuis des siècles.
Les valeurs essentielles défendues par les hommes des Lumières dans toute l'Europe sont la tolérance, la liberté et l'égalité. Ces valeurs débouchent, en Angleterre, en Amérique et en France, sur la définition de nouveaux droits naturels et sur une séparation des pouvoirs politiques.
Les philosophes français qui ont le plus animé cette époque sont Diderot, Jean Jacques Rousseau, Voltaire, Montesquieu et le Marquis de Sade.
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...
I.
La plupart d'entre eux sont déistes, c'est-à-dire qu'ils croient en l'existence d'un dieu en dehors de toute religion et critiquent la superstition et l'intolérance religieuse. La philosophie des Lumières s'intéresse à tous les domaines de la connaissance : elle est encyclopédiste.
Enfin, il ne faut pas oublier l'œuvre la plus emblématique des Lumières : l'Encyclopédie (1751-1766), entreprise monumentale conduite par Diderot et d'Alembert qui entreprend de faire l'inventaire de tous les savoirs de l'humanité pour les rendre accessibles au plus grand nombre.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Telle est la devise des Lumières.
Louis XVI (1774-1789)
Au travers de la littérature, le mouvement des Lumières contribue à faire avancer la société civile en relayant les concepts philosophiques émergeants. Deux grands auteurs auront une importance majeure : Jean-Jacques Rousseau et Voltaire.
Voltaire (1694-1778) est l'un des grands philosophes français qui assista au déclin du Grand Siècle. Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l'infâme » nom qu'il donne au fanatisme religieux.
Les « fils de lumière », au contraire, selon les idées de la secte, représentent non seulement les trois tribus de Lévi, de Juda et de Benjamin, mais encore tout Israël, c'est-à-dire les douze tribus.
En effet, il y eut un tel mouvement de pensées, tant sur le plan littéraire, culturel que scientifique, que le monde en fut comme éclairé. Cela désigne donc une clarté de savoir qui s'est propagé dans toute l'humanité.
Il distingua notamment trois formes de grâce intervenant dans le processus de salut : la grâce prévenante (préparatrice), la grâce justifiante (régénératrice et résistible), et la grâce sanctifiante (accompagnante jusqu'au salut final).
Les intellectuels des Lumières critiquent les monarchies absolues. Ils prônent également les libertés individuelles et contestent les privilèges de la société d'ordres. Malgré la censure, les ouvrages des philosophes, dont l'Encyclopédie, connaissent un succès certain auprès des classes cultivées.
Voltaire prend de haut la manière dont son cadet dénonce dans le Discours sur les sciences et les arts le raffinement aristocratique que lui-même chérit tant. Ami des nantis, des privilégiés et des souverains, il ne goûte pas non plus la dénonciation radicale des inégalités sociales par Rousseau.
En 1764, Rousseau le dénonce comme étant l'auteur d'un violent libelle antichrétien (Sermon des cinquante), publié anonymement. « Il est infâme d'être délateur, il est abominable de dénoncer son confrère », s'offusque Voltaire, qui révèle à son tour le secret de Rousseau : le Genevois a abandonné ses cinq enfants.