Le soufisme renvoie à ce que l'islam appelle « ihsan » (excellence) : le fait d'adorer Dieu comme si on le voyait. C'est-à-dire que le soufisme a pour but ultime d'ouvrir le « cœur » de l'initié à la vision béatifique, à la connaissance suprarationnelle et unitive du Principe divin.
Le soufisme ou tasawuf
Défini comme la voie mystique musulmane, le soufisme tire son nom du mot « souf », la tunique de laine dont se revêtaient ses premiers adeptes, et vise à l'éveil de la conscience à la révélation de Dieu. Ceci par de nombreuses pratiques individuelles et collectives, allant de l'ascèse à la danse.
Seuls quelques-uns de ses membres qui avaient pris l'habitude de revêtir le ṣūf sont désignés sous le nom de soufis (Irak, Syrie, rarement Égypte, jamais en Iran à cette époque). L'ensemble du mouvement mystique se rattache, quant à lui, à l'idée de renoncement au monde, al-zudh-fī al-Dunyā.
Le soufisme ne se pratique jamais seul : celui qui y aspire, le mourid, doit être pris en charge par un maître, le shaikh, qui s'occupe de son entraînement spirituel. Cette relation entre le maître et l'élève permet de perpétuer une chaîne de transmission initiatique, qui remonte toujours à Muhammad.
Organisés en confréries (tariqa), les soufis suivent des rituels initiatiques qui peuvent différer selon les régions du monde, mais qui comportent tous le “dhikr”.
1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
C'est une ivresse mystique qui est recherchée. "Une ivresse mystique qui mène à l'extase". Pour les soufis, la danse permet d'incarner la lumière et la beauté que chacun porte à l'intérieur de lui.
Il se caractérise parfois par des pratiques ascétiques visant à purifier l'ego (comme la méditation, mouraqaba), mais l'élément commun à tous les soufis sans exception est le dhikr (prononcer « zikr »), qu'on pourrait traduire par « remémoration » ou « invocation », qui consiste à se remémorer Dieu notamment en ...
Les Chiites croient que le douzième imam reviendra à la fin des temps pour juger les hommes. Pour les chiites, le Coran est une œuvre humaine, alors que pour les Sunnites il a un caractère divin. Au-delà du Coran, les sunnites sont également fidèles à la « sunna », les faits et gestes de Mahomet.
Qui est tenu de l'exécuter ? Une fatwa c'est un décret qui émane d'un religieux, c'est-à-dire d'une personne qui a une science du jugement nécessaire pour promulguer une règle qui coïncide avec un islam authentique. Tout bon musulman qui suit la vérité est tenu de suivre les fatwas.
Mais c'est seulement au XIIe siècle qu'Ibn al-ʽArabî (1165-1240) formalise véritablement la tradition soufie, qu'il expose dans sa Profession de foi et à qui il construit une histoire en développant la théorie de la sainteté : le saint (walî) est celui qui a reçu en partage la lumière « muhammadienne », que le Prophète ...
Safiya bint Houyay (arabe : صَفيَّة بِنْت حُيَي) est née vers 610 à Yathrib (devenue ensuite Médine), et morte entre 661 et 670. Elle s'est convertie à l'Islam et fut la onzième épouse de Mahomet en l'an 7 de l'hégire.
Sumayyah bint Khayyat (arabe : سمية بنت خياط) est la mère de Ammar ibn Yasir l'un des compagnons les plus proches de Mahomet. Elle était une esclave d'Abu Hudhayfah, des Banu Makhzum. Elle est la femme de Yasir ibn Amir, un immigré yéménite, mawali de ce dernier.
En Iran voisin, pays également à majorité chiite, le ramadan commencera aussi dimanche, de même que pour les chiites vivant au Liban.
Selon les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la fois de gérer l'empire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle après trois autres califes.
Aujourd'hui, les sunnites sont majoritaires à travers le monde : 85 % des musulmans se réclament ainsi du sunnisme, avec l'Arabie Saoudite et le Maghreb comme principaux pays porteurs de ce courant islamique.
Le qamis est le vêtement que portent les hommes musulmans, en règle générale, pour se rendre à la mosquée prier.
L'imam est «celui qui est devant», celui qui se tient devant les fidèles pour mener la prière. À l'inverse d'un prêtre, l'imam n'est pas une personne consacrée, c'est pourquoi on dit parfois que l'on «fait l'imam», plutôt que l'on est imam.
« Derviches tourneurs » est le nom donné par les Européens aux adeptes de la confrérie des Mevlevi (mawlawiyya).
Chaque année, des célébrations ont lieu mi-décembre à Konya en Turquie, où se trouve le mausolée de Rûmi. Si la Turquie est le principal centre des derviches tourneurs. On en trouve également en Égypte, au Soudan, en Libye, en Syrie, au Liban et dans les pays des Balkans.
Java, Cancan… : les danses traditionnelles parisiennes
Parmi elles : la très célèbre Java, et celui qu'on ne présente plus… le Cancan ! La Java : est une danse de bal musette qui fait son apparition dans les années 20 à Paris.
Elle a été fondée par Ibn Hanbal (780-855) et se fonde sur une lecture littérale du Coran. Les Hanbalites sont présents en Arabie saoudite et au Qatar. Les sunnites considèrent qu'ils incarnent l'islam face aux partisans d'Ali, adversaires du califat et partisans de l'imamat.
En Arabie Saoudite où il n'existe pas de Constitution, la religion musulmane est la seule autorisée. Ensuite s'ajoute la référence à la sharî'a et la façon dont les lois doivent s'en inspirer. Le principe d'égalité est affiché dans toutes les Constitutions des Etats arabes, sous des formes variant d'un texte à l'autre.