Alec Monopoly, le roi du street art lance sa collection NFT : son interview exclusive pour Forbes - Forbes France.
L'œuvre de street art intitulée La Petite Fille au Ballon est sans doutes la plus connue de toutes les œuvres d'art urbain. Apparu pour la première fois en 2002 sur un mur de la ville de Londres, ce pochoir de Banksy est accompagné de la phrase "Il y a toujours de l'espoir".
En France, le street art fait ses débuts à l'aube des années 70 avec Ernest Pignon-Ernest, mais ne s'épanouit que dans les années 80, avec des artistes comme Blek le rat, Speedy Graphito, SP-38, Epsylon Point et Jérôme Mesnager.
Paris, capitale du street-art.
Ancien étudiant en Sciences-Sociales, il délivre aujourd'hui des cours d'histoire et de sociologie. On pourrait penser qu'il a eu Cesare Battisti 1 comme père et La Passionaria 2 comme petite maman. À l'origine c'étaient plutôt des slogans politiques ou des appels au rassemblement citoyen.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
En effet, dans une très grande majorité des cas, les graffitis sont illégaux puisqu'ils endommagent ou détruisent la propriété d'autrui. Ce comportement est donc un délit au sens de l'art.
Elvis Presley est en tête de ce classement, suivi de Michael Jackson et de Céline Dion.
Andy Warhol (1928-1987) représente une, sinon LA figure la plus incontournable du pop art.
iHeart alias I ♥ est un artiste de rue canadien qui utilise le graffiti pour exprimer son opinion sur des questions sociales. Son art est centré sur le pochoir au mur avec son symbole en forme de cœur dans de nombreuses œuvres.
Le graffiti ne cherchait que la reconnaissance de ses pairs, le street art vise à séduire le plus grand nombre de spectateurs. Il flatte le goût du public plus qu'il ne le contrarie. On fait au contraire participer le public en flattant si possible son ego comme dans le projet « Inside Out » de JR.
Considéré autrefois comme une pratique déviante, il est devenu un symbole de gentrification et trouve même sa place dans les musées du monde entier. Mais pourtant celui-ci maintient toujours un lien fort avec l'espace public et continue d'ouvrir le dialogue entre art et ville !
Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
Il se présente sous diverses formes : graffiti, graffiti au pochoir, création d'affiche, pastel et même projection vidéo. Ce type d'art contemporain a une valeur subversive, les motivations des artistes sont différentes.
La plupart du temps, le street art est un art réalisé par des artistes inconnus qui veulent faire passer un message politique fort ou dénoncer la société. Réalisés illégalement sur des biens privés ou publics, les graffitis sont interdits. Mais avec des autorisations, ils sont considérés comme un art public.
Il regroupe toutes les formes d'art réalisées dans l'espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la peinture murale, le trompe-l'œil, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage et le collage, la réclame ou les installations comme le tricot urbain.
Pourquoi Banksy est-il célèbre ? Véritable roi de la provoc', Banksy est un artiste irrévérencieux et engagé, aussi dénoncé qu'apprécié. Ses œuvres font beaucoup de bruit, car elles sont à la fois humoristiques, touchantes, scandaleuses et percutantes.
BANKSY ET LE MONDE DE L'ART
L'artiste ne parle pas de lui, mais des injustices du monde. Son anonymat pose la question de l'authentification de ses œuvres car celles-ci ne sont jamais signées. Pour documenter son œuvre et revendiquer ses créations, l'artiste utilise son site internet, les réseaux sociaux ou ses livres.