La tiny house peut accueillir une personne seule, une famille, un couple, des retraités, une personne à mobilité réduite, et même un étudiant. Tout le monde y trouve son bonheur !
Une tiny house, ça coûte cher au m²
Premier obstacle : une tiny house, ça coûte cher. Moins qu'une maison classique, certes, mais si on compare le prix au mètre carré, l'addition est salée. Le plus coûteux, c'est la remorque, comptez au moins 6000 euros. Et puis il y a la main d'œuvre.
Les seniors (personnes de plus de 50 ans) sont, de loin, les principaux acheteurs de Tiny House.
EMPLACEMENT D'UNE TINY HOUSE
Pour l'installation d'une tiny house, vous pouvez vous installer sur une propriété privée c'est à dire votre terrain ou celui du voisin ou celui d'un proche. Il faudra cependant ne pas dépasser les trois mois sans déclaration.
La durée de vie moyenne d'une tiny house est estimée à environ 20 ans. Cependant, cette durée peut varier en fonction de la qualité des matériaux utilisés et de l'entretien régulier de la maison.
Avant de vous lancer dans la construction d'une Tiny House, voici quelques contraintes à garder en tête : Une surface habitable réduite. Qui dit petit espace dit optimisation des rangements. Dans une Tiny, les aménagements sont pensés pour être aussi esthétiques que fonctionnels.
Si la mini maison est occupée à titre de résidence principale, le propriétaire devra alors s'acquitter de la taxe sur les résidences mobiles. Cette taxe est d'un montant annuel de 150€ pour les « véhicules » (caravanes, Tiny House, etc.)
Vous pouvez installer une tiny house sur un terrain privé (qu'il soit à vous ou à une connaissance). Si vous louez un terrain, assurez-vous que : le propriétaire soit en conformité avec les règles d'urbanisme ; le contrat de location permet l'installation d'un habitat léger.
Si vous installez votre Tiny House dans votre jardin pour une durée inférieure à 3 mois : aucune autorisation n'est requise. Elle ne doit pas être une annexe de votre résidence principale et conserver en permanence tous ses moyens de mobilité (roue, barre de traction, freinage, signalisation).
Une arrivée d'eau
Il faut prévoir une vanne de remplissage (entrée d'eau) pouvant être connectée au réseau d'eau intérieur ou à votre citerne. À l'intérieur, tout votre système de plomberie fonctionnera comme tout autre système que l'on retrouve dans les maisons classiques.
Les avantages de la vie dans une tiny house
La maison étant sur un châssis, le couple s'estime « beaucoup plus libre que dans une maison classique, si demain il nous prend envie de bouger, on peut le faire ». S'il n'y a qu'une vingtaine de mètres carrés dans la tiny, elle permet de profiter des extérieurs.
Cependant, vendre sa Tiny House n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire ; tout comme une maison classique, cela nécessite de la préparation, une disponibilité à toute épreuve mais aussi quelques compétences juridiques !
La durée de vie moyenne d'une Tiny house est estimée à 15 ans. Après cela, les bois vieillissent et les premiers soucis peuvent se présenter. Elle ne sera pas à jeter bien sûr ! Mais il faudra prévoir quelques travaux pour la rendre jolie et confortable comme avant.
Raccordement au réseau local pour l'eau et l'électricité de sa tiny house. Si vous souhaitez vous raccorder au réseau local de votre commune, il vous suffit de brancher votre tiny House sur le compteur électrique du terrain et de faire un raccordement en eau claire et grise.
Parce que design, modulables, écoresponsables voire mobiles, ces micromaisons attirent une clientèle toujours plus large.
Le radiateur électrique à inertie pour la micromaison
Les tiny houses ont tendance à manquer d'inertie et donc à se refroidir très vite. C'est pourquoi le radiateur électrique à inertie est un bon moyen de chauffer efficacement sa micromaison de façon économique.
On peut tout à fait habiter à l'année dans un mobil-home sur un terrain constructible. Mais il est alors considéré comme un logement et doit changer de statut. Moins de 20 m2 de surface ? Vous devez faire une déclaration préalable de travaux en mairie, comme le prévoit le Code de l'urbanisme.
Un cas particulier : les « pastilles »
Reste un cas de terrain non constructible : les « pastilles ». Ce sont des zones définies dans le PLU, réservées aux habitations mobiles, légères et démontables — c'est-à-dire celles qui peuvent être démontées sans effort particulier, à tout moment.
Il est impossible de bâtir une résidence sur un terrain non constructible, quelle que soit sa superficie. Vous pouvez en revanche construire toutes sortes de petits abris de jardin à condition que leurs dimensions n'excèdent pas 2 m² de surface au sol et 1,5 m de hauteur sous plafond.
La demande de raccordement
Pour viabiliser votre terrain et obtenir l'accès à l'électricité, il vous suffit d'adresser une demande de raccordement électrique à ENEDIS. Vous pouvez le faire directement en ligne via le formulaire dédié sur le site ENEDIS-Connect.
Le mobil-home
C'est l'habitat mobile qui se rapproche le plus des tiny house, de par leur taille d'abord, mais aussi par leur aménagement. Cependant, ce qui différencie une tiny house d'un mobil-home, c'est qu'une tiny house n'a pas forcément besoin d'une autorisation de convoi exceptionnel.
Étant mobile, la "tiny house" ne requiert pas de permis de construire si sa superficie ne dépasse pas 20 mètres carrés. Il est possible d'installer la "tiny house" sur un terrain privé. Dans ce cas, il faudra que le propriétaire demande une autorisation d'urbanisme auprès de la mairie.
Votre Tiny House peut stationner sur un terrain privé sans aucune démarche administrative pendant moins de trois mois. Si vous avez l'intention d'élire domicile dans votre jolie Tiny House pendant plus de trois mois, il faudra alors déposer une déclaration préalable de travaux en mairie.
La tiny house, un support de sensibilisation
L'un des objectifs principaux de la tiny house est de sensibiliser adultes comme enfants aux enjeux énergétiques et environnementaux. Espace d'échanges sur les éco-matériaux, les éco-constructions, c'est également une mine d'informations.