Lorsqu'elle vient à en manquer, elle manque d'énergie et implose en son centre. Elle s'effondre sous son propre poids et éjecte son enveloppe dans l'espace. Cette explosion, qui produit une lumière phénoménale est appelée « supernova ».
Apparence. Comme la lumière ne peut s'échapper des trous noirs, il est impossible de les voir. Toutefois, en absorbant les étoiles ou les nuages de gaz avoisinants, les trous noirs auront souvent près d'eux un disque d'accrétion et des jets.
Passée cette limite, il n'y a pas de retour envisageable. La force de gravitation y devient tellement importante que même la lumière, à la vitesse de déplacement avoisinant les 300 000 kilomètres par seconde, est déviée pour se diriger vers le centre du trou noir, où toute la matière se concentre à l'infini.
Notre univers pourrait bien se trouver dans un vaste trou noir. Remontons le temps : avant la venue de l'Homme, avant l'apparition de la Terre, avant la formation du soleil, avant la naissance des galaxies, avant toute lumière… il y a eu le Big Bang. C'était il y a 13,8 milliards d'années. Mais avant cela ?
Selon la théorie de la gravité quantique à boucles, les trous blancs seraient le destin ultime des trous noirs. La matière qui s'est effondrée dans un trou noir ressort alors de l'astre lorsque celui-ci se transforme en trou blanc.
1783 : dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, John Michell énonce la première notion de trou noir newtonien (en se servant des lois de Newton de la gravitation).
Baptisé Gaia BH1, il est situé dans la constellation d'Ophiuchus aussi appelé le Serpentaire.
Par rapport à un observateur situé loin du trou noir, tous les phénomènes se passant à proximité du trou noir semblent se dérouler plus lentement. Une horloge avancerait à un rythme plus lent. En quelque sorte, donc, les trous noirs ralentissent le temps.
La force gravitationnelle du trou noir est si forte que le temps sur cette exoplanète s'écoule plus lentement avec un ratio de 1 heure pour 7 années terrestres.
On estime ainsi que les trous noirs résidus stellaires commenceront à s'évaporer dans cent milliards de milliards d'années et les trous noirs supermassifs dans un milliards de milliards de milliards de milliards d'années.
Il s'appelle Chuck Clark et il est l'un des meilleurs cosmonautes de la Nasa, l'organisme responsable de la recherche spatiale aux Etats-Unis. Dans 5 ans, cet Américain de 32 ans va vivre une aventure incroyable et très risquée : il s'est porté volontaire pour être le 1er homme à entrer à l'intérieur d'un trou noir !
Imaginons que l'on puisse avoir un trou noir équivalent à une masse solaire, même si ce n'est pas possible (il faut une masse minimale pour que les trous noirs puissent se former, située entre 3 et 5 masses solaires). Sa température serait « de l'ordre d'un dix-millionième de kelvins ».
Les trous de ver sont des incontournables des films de science-fiction, permettant aux voyageurs de l'espace de se déplacer entre deux points extrêmement éloignés de l'univers. Mais, en théorie, il est impossible de traverser un trou de ver sans invoquer des effets « exotiques » tels que le voyage dans le temps.
Selon l'Agence Science Presse, Scott Kelly aura vieilli d'environ 10 millièmes de secondes de moins que son frère jumeau resté sur la planète bleue car le temps s'écoule moins vite dans la Station spatiale internationale selon la théorie de la relativité d'Einstein et dont l'idée a depuis été reprise par le film ...
Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. Plus encore, elle inverse l'ordre habituel de causalité : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
Car le gaz qui entoure les trous noirs se déplace presque aussi vite que la lumière.
Le trou noir peut même avaler des étoiles entières. Rien ne peut se déplacer assez vite pour échapper à la gravité d'un trou noir. Même pas la lumière, chose la plus rapide de l'univers. C'est pourquoi nous ne pouvons pas observer de trous noirs dans l'espace : ils ont englouti toute la lumière.
Surnommé « la Licorne », cet étrange objet stellaire semble être le plus petit trou noir jamais découvert. Il pourrait aider les astrophysiciens à résoudre l'un des plus grands mystères de l'univers. À près de 1 500 années-lumière de la Terre, un petit trou noir orbite autour d'une étoile géante.
Comment a-t-il pu disparaître ? Les astronomes pensent que cette concentration de masse-énergie aurait pu être éjectée du centre de la galaxie après une fusion. De fait, un tel phénomène peut provoquer des ondes gravitationnelles et le "recul" du nouveau trou noir.
Selon une étude parue dans Classical and Quantum Gravity, un voyage dans le temps sans paradoxe est mathématiquement possible. La question du voyage dans le temps fait encore débat chez les physiciens.
En fait, la ressemblance n'est valable que pendant un certain temps. Contrairement aux trous noirs, les trous de ver émettent ensuite un écho, en fin de désexcitation.
Un trou de ver est un objet spatial théorisé en 1935 par Albert Einstein. Pour faire simple, il s'agirait d'un passage spatio-temporel entre un trou noir - qui aspire la matière et la lumière - et un trou blanc - qui recrache la matière et la lumière.
le centre de la galaxie M87, le trou noir supermassif M87* émettant un jet découvert en 1997 et ayant une masse de 6,8 milliards de masses solaires située dans un rayon de seulement dix années-lumière ; J1148+5251, contenant un trou noir supermassif de plusieurs milliards de fois la masse du Soleil.
En astrophysique standard, les trous noirs naissent de l'effondrement d'étoiles massives lorsqu'elles ont brûlé tout leur combustible. Dans le cadre de la physique usuelle, il est donc impossible de créer des trous noirs sur Terre.