Un cercueil est un coffre dans lequel on place un cadavre avant de l'ensevelir dans une tombe ou lui faire subir une crémation. Dans l'antiquité, la « bière » désignait, dans la civière sur laquelle le corps du défunt, enveloppé d'un linceul, était allongé avant d'être inhumé dans une fosse.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
L'embaumement et l'inhumation du corps garantissent un ralentissement de sa dégradation. De même dans un cercueil de qualité, un organisme peut mettre jusqu'à 50 ans pour se décomposer totalement.
La mise en terre, un dernier adieu personnalisé
Les catholiques peuvent lire un texte ou une prière ou diffuser une musique, chère au défunt, pour accompagner ce moment important. Le plus souvent, il est proposé à l'assemblée de jeter de la terre ou des fleurs sur le cercueil en guise de dernier adieu.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
La pose de scellés lors de la fermeture d'un cercueil permet de s'assurer que celui-ci n'a pas été ouvert depuis son scellement jusqu'au lieu de l'enterrement ou la crémation. Cette étape est traditionnellement réalisée à l'aide d'un tampon en cire cachetée.
Le placement immédiat du corps dans le cercueil est décrété si : le défunt est décédé d'une maladie contagieuse et donc qu'il y a un risque de contamination (dans le cas d'une infection Covid-19 par exemple)
Rosa Isabel Cespede Callaca, une Péruvienne de 36 ans, s'est réveillée et a donné des coups sur la paroi de son cercueil au milieu de la cérémonie d'enterrement. Son cercueil a alors été ouvert. "Elle a ouvert les yeux et elle transpirait.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
Le processus d'apparition des lividités cadavériques débute dès la mort de l'individu. En effet : La pompe cardiaque fait mouvoir le sang dans l'organisme et son arrêt en entraîne la stagnation. Après la mort, des ouvertures se forment dans la paroi des vaisseaux sanguins, constituées de cellules endothéliales.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Vont alors se produire des réactions chimiques liées à la décomposition du corps. "Le corps commence à suinter des liquides noirs et rouges, la peau devient progressivement verdâtre puis noire et le corps dégage des odeurs très désagréables.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
Les os se dégradent
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures. Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle.
Comment évolue un corps dans un cercueil ? "Là encore, cela dépend de plusieurs facteurs, l'étanchéité du cercueil, l'hydrométrie, la profondeur à laquelle le cercueil est enterré notamment", répond le médecin légiste. Si le corps est enterré à faible profondeur, au soleil, la décomposition est accélérée.
Ce qui est primordial dans cette rencontre avec le corps du défunt, ce n'est pas de le « voir » comme pour faire un constat médical, mais de venir saluer sa dépouille, se recueillir auprès de ce corps aimé, investi, avec lequel nous avons partagé une histoire.