L'érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c'est lui qui le souhaite. Elle lui téléphone, lui envoie des messages, le suit, s'immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité.
La personne érotomane a la conviction délirante d'être aimé(e) par quelqu'un. Elle va s'imaginer que tous ses gestes, paroles, likes sur les réseaux sociaux, sont des preuves d'amour que l'autre lui envoie.
Pourquoi devient-on érotomane ? Traditionnellement, l'érotomanie vient d'une « carence amoureuse précoce », explique André Corman : « Le fait de ne pas avoir eu ce sentiment d'être aimé, de sécurité dans l'enfance, peut déclencher des troubles psychiatriques qui vont se matérialiser à l'âge adulte ».
Victime d'un érotomane : que faire ? Pour la victime de l'érotomane, le mieux est de limiter le plus possible la fréquence du contact avec son harceleur. En effet, “plus l'érotomane sera en lien avec sa cible, plus il fantasmera qu'elle l'aime mais n'a pas le droit de vivre cet amour”.
Illusion délirante d'être aimée, l'érotomanie suit un cheminement en plusieurs phases : espoir, dépit puis rancune.
Parfois confondue avec une obsession du sexe ou de l'amour, l'érotomanie est une maladie psychiatrique provoquant la conviction délirante d'être aimé. Un trouble parfois exacerbé par l'explosion des réseaux sociaux.
Dans la définition princeps établie par Jules Cotard en 1880, le syndrome de Cotard correspondait à une forme de dépression caractérisée par une mélancolie anxieuse, des idées de damnation ou de rejet, une insensibilité à la douleur, un délire de négation du corps et/ou de sa propre existence, ainsi qu'un délire d' ...
L'érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c'est lui qui le souhaite. Elle lui téléphone, lui envoie des messages, le suit, s'immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité.
Une personne souffrant de philophobie, pétrie de pensées négatives et d'anxiété, préfèrera se focaliser sur le moindre petit défaut de son partenaire plutôt que prendre le risque de tomber amoureuse.
a) Adj. et subst. (Individu) qui est atteint de narcissisme.
La limérence implique une obsession totale et un état involontaire avec un désir ardent de réciprocité émotionnelle, avec des pensées obsessionnelles-compulsives et une dépendance émotionnelle. Même en adoptant des comportements défavorables tels que les manies de contrôle et de persécution.
L'érotomanie, ou syndrome de Clérambault, est la conviction délirante d'être aimé.
"L'érotomanie n'est rien d'autre qu'un délire paranoïaque, à classer dans les psychoses", explique le psychologue et psychanalyste Étienne Dumenil*. "Ce trouble est construit autour de la conviction délirante que quelqu'un est amoureux de nous. Quelqu'un d'un rang social plus élevé", ajoute-t-il.
L'extrême opposé de l'érotomanie est la paranoïa, trouble mental qui se manifeste par une méfiance exagérée à l'égard des autres, l'interprétation négative de la moindre parole, le soupçon ou encore l'agressivité. La personne paranoïaque se sent persécutée en permanence, elle a l'impression qu'on lui veut du mal.
La relation amoureuse toxique est une relation d'angoisse, d'inquiétude, de peur, de colère, de crise, de crainte, de doute et de manque d'estime dans laquelle se trouve une personne amoureuse. Cette situation est généralement orchestrée par une absence d'amour ou par une personne ultra-narcissique.
Caresses, baisers, câlins… Si votre partenaire est tactile, cela montre qu'il aime vous sentir près de lui. Mais s'il vous autorise à le toucher et à lui donner de l'affection à travers des petits gestes, la symbolique est encore plus forte : c'est la preuve qu'il vous laisse entrer dans son intimité.
En effet, l'amour désactive des zones cérébrales qui influencent nos choix, notamment le cortex préfrontal. C'est celui qui sert à la prise de décision rationnelle. Il y aussi l'amygdale cérébrale, qui joue un rôle sur le ressenti de la peur, parfois sur les émotions négatives et le jugement.
Dans toute relation de couple saine, la communication et l'empathie sont des éléments fondamentaux pour que “tout aille comme sur des roulettes”. Cependant, dans les relations où l'obsession est présente, la communication est absente, car il existe la peur que l'autre puisse s'échapper, fuir ou nous quitter.
Maladie génétique rare, le syndrome de Cloves (pour Congenital Lipomatous Overgrowth, Vascular Malformation, Epidermal Nævi) est responsable d'une hypercroissance dysharmonieuse, provoquant des malformations invalidantes, souvent douloureuses, et potentiellement mortelles.
L'anosognosie signifie l'absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie des troubles. Elle est fréquente chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer ou d'autres types de démences. Elle est source de difficulté de prise en charge et d'augmentation du fardeau de l'aidant.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.