- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le pétrole est une énergie fossile, c'est-à-dire non renouvelable : il faut des millions d'années pour que les couches souterraines de pétrole puissent se régénérer.
L'extraction du pétrole (ou du gaz) est effectuée par l'intermédiaire de puits forés dans la roche-réservoir, qui canalisent le pétrole vers les installations de traitement situées en surface : le pétrole jaillit naturellement lorsque la pression du gisement est élevée, mais une pompe doit être installée par la suite ...
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
La durée de vie d'un gisement, c'est-à-dire la période durant laquelle on extrait les hydrocarbures qu'il renferme, varie généralement de 15 à 30 ans. Pour les très gros gisements, elle peut se prolonger jusqu'à 50 ans et plus.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025 et le rapport du Shift Project annonce une contraction de l'approvisionnement en pétrole en Europe de -10 à -20% avant 2030.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
La récupération secondaire du pétrole
Il faut donc injecter des fluides dans le gisement pour faire remonter le pétrole à la surface. Il peut s'agir d'eau, de gaz naturel, d'air, de dioxyde de carbone, etc. Cette méthode demande plus d'énergie et permet de récupérer moins de pétrole.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
Le pétrole brut est importé par les raffineries de notre pays en provenance de différentes parties du monde. Il est transformé dans les raffineries en une série de produits de haute qualité tels que le GPL, le kérosène, l'essence, le diesel, le mazout et des matières premières de base pour l'industrie chimique.
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
Le Venezuela, l'Arabie saoudite, le Canada, l'Iran et l'Irak ou encore la Russie font partie des pays possédant les plus importantes réserves de pétrole.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Les USA sont reconnus comme étant le premier producteur de pétrole à travers le monde avec environ 16,585 millions de barils produits par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), un volume représentant ...
On distingue trois grandes références commerciales de pétrole brut au niveau mondial : le Brent, exploité en mer du Nord ; le WTI (West Texas Intermediate), exploité aux États-Unis ; le Dubaï Light pour l'Asie.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le baril a été imposé par les anglo-saxons comme unité de mesure de référence dans l'industrie pétrolière. Son origine remonte aux tonneaux en bois qui servaient à transporter le whisky, le sel ou les harengs aux Etats-Unis et qui furent au début aussi utilisés pour transporter le pétrole brut.