Érosion : ensemble des mécanismes (altération de la roche et transport des produits de cette altération) à l'origine d'une modification des paysages. Sédiments : particules issues de l'érosion des roches, ou d'une activité organique (ex. : coquilles) déposées dans un bassin.
Le compactage du sol, l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.
L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Dans les processus d'érosion, on distingue généralement trois phases distinctes : destruction du matériel rocheux (ablation du matériel) ; transport ; accumulation des débris (dépôt du sédiment).
L'écoulement se concentre dans des chenaux plus ou moins grands et l'énergie cinétique du ruissellement (indépendamment du splash) est suffisante pour détacher les sédiments de la surface du sol. L'érosion concentrée peut prendre deux formes, en rigole ou ravine.
Le phénomène d'érosion modifie la forme et l'hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux.
Les résidus de matières organiques à la surface empêchent l'altération de la structure du sol par l'action méca- nique des gouttes de pluie. Elles li- mitent également la formation de ri- goles et de ruissellement de l'eau.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
Lente usure, altération, dégradation.
La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
Bio-érosion est une définition du dictionnaire environnement et développement durable. La bio-érosion sert à qualifier la dégradation (l'érosion) de substrats, comme le carbonate de calcium des récifs coralliens, par une variété d'organismes vivants.
Pour estimer le potentiel moyen d'érosion d'un sol à long terme, les planificateurs en conservation des sols et les agronomes se servent souvent de l'équation universelle des pertes en terre (USLE) ou de la version modifiée de cette équation, appelée équation universelle des pertes en terre révisée (RUSLE2).
La biodiversité
De plus, la dégradation du sol provoque inévitablement une perte d'habitat pour divers espèces à la surface de la terre et dans les milieux aquatiques, où l'augmentation de la turbidité et de la pollution jouent un rôle important dans la dégradation de ces environnements.
L'érosion des sols réduit la productivité des écosystèmes terrestres, ce qui change les cycles des nutriments et par conséquent, impacte directement le climat et la société. Sur le court terme, les activités anthropiques sont les principaux moteurs de l'érosion des sols.
Le feu intervient au même titre que les méthodes culturales. Le changement de structure et surtout l'absence de structure grumeleuse conduisent à une érosion verticale ou lessivage que favorisent encore l'exposition directe au soleil et à la pluie.
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
Les causes de l'érosion de la biodiversité
la surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage, etc. ; les pollutions de l'eau, des sols et de l'air ; le changement climatique qui peut s'ajouter aux autres causes et les aggraver.
Un fontis est un effondrement du sol en surface, causé par la déliquescence souterraine progressive des terrains porteurs.
La cartographie de la sensibilité à l'érosion du bassin concerné a pris en compte quatre types de données : pédologiques (dont la battance et l'érodibilité sont incluses), de pente, d'occupation du sol et climatiques (intensité et hauteur des précipitations).
L'érosion par l'eau qui provoque la perte de la partie supérieure du sol par ruissellement superficiel. La dégradation chimique : Perte des éléments nutritifs, pollution, acidification, salinisation ... La dégradation physique : Compaction, croute de batance, engorgement , aridification.
L'altération désigne l'ensemble de deux processus : i) la fragmentation mécanique d'une roche sans transformation chimique ou minéralogique, ii) sa transformation avec une modification de sa composition chimique ou/et minéralogique.
L'altération regroupe les processus physiques, chimiques et biologiques qui conduisent de la roche saine à ses produits de décomposition. L'érosion est ensemble des phénomènes qui altèrent, enlèvent les débris et particules issus de l'altération et modifient le relief.
L' érosion affecte un paysage en créant des pentes et des ruptures de pente. Tous les paysages s'altèrent à plus ou moins long terme : - l' altération physique mène à la désagrégation des roches ; - l'altération chimique dissout les minéraux des roches.