1. Déviation sexuelle, liée à une pulsion d'autodestruction, dans laquelle le sujet ne trouve le plaisir que dans la douleur physique et les humiliations qui lui sont infligées. 2. Comportement de quelqu'un qui semble rechercher les situations où il souffrira, sera mal, en difficulté, etc.
Définit de manière familière une personne masochiste, c'est à dire trouvant un certain plaisir dans des pratiques sexuelles incluant la douleur, l'humiliation, la domination. Par extension, désigne une personne trouvant du plaisir dans la souffrance.
Les personnes masochistes vivent constamment dans la peur, l'insécurité et sont très dépendantes des autres, dans le sens où elles ont besoin que quelqu'un soit témoin de leurs sacrifices. En réalité, ces personnes croient qu'elles doivent vivre leur vie comme un martyre.
Freud nous dit : « Le caractère dangereux (du masochisme) provient du fait qu'il a son origine dans la pulsion de mort, qui correspond à la partie de celle-ci qui a évité d'être tournée vers l'extérieur sous forme de destruction ».
En se référant à Sacha Nacht, Laplanche et Pontalis relèvent que « le rapport entre le masochisme et son contraire, le sadisme » n'a pas échappé à Krafft-Ebing.
La personne sadique prend plaisir aux souffrances physiques et psychologiques des êtres vivants, animaux et humains. Il aime tenir les autres sous son emprise et restreindre leur autonomie, cela par la terreur, l'intimidation, l'interdiction.
Au niveau de la première théorie freudienne des pulsions, le sadisme est la forme active de la même perversion dont le masochisme est la forme passive.
Le masochisme sexuel est traité par une thérapie comportementale et cognitive. Celle-ci consiste notamment en une analyse des pensées dysfonctionnelles et une restrucuration cognitive. L'intérêt de cette approche est qu'elle permet au patient de trouver un soulagement rapide.
1. Perversion dans laquelle la satisfaction sexuelle ne peut être obtenue qu'en infligeant des souffrances physiques ou morales au partenaire. (Pour S. Freud, le sadisme est le détournement sur un objet extérieur de la pulsion de mort.)
Les racines du sadomasochisme se trouvent dans chaque phase du développement ; elles commencent avec les fantasmes de la mère pendant la grossesse, qui passent à travers la barrière générationnelle et affectent le tout début du développement de l'individu.
La blessure de l'humiliation est une souffrance émotionnelle liée à la peur constante d'être rabaissé, dénigré ou jugé. La personne qui en souffre manque de confiance en elle et a tendance à revêtir un masque dans son couple, avec ses amis, au travail...
C'est en général la mère. Manque de liberté. Se sentir humilié par le contrôle de ce parent. Masque : Masochiste Corps : gros, rondelet, taille courte, cou gros et bombé, tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis.
Le sadisme articule classiquement haine et sexualité, alors que le masochisme utilise la douleur pour atteindre la satisfaction sexuelle. Ce couple a été très tôt désigné par Krafft-Ebing par un seul terme, unissant ainsi les deux opposés en une seule entité, le sadomasochisme.
C'est une manière d'extérioriser une souffrance qui est d'abord intérieure. Quant au masochisme, autrement dit le plaisir à ressentir de la douleur, il vient probablement aussi d'une souffrance intérieure qui pousse à adopter des comportements contraires à la vie et à la santé.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
misogyne
Qui éprouve du mépris, voire de la haine, pour les femmes ; qui témoigne de ce mépris.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.
Souvent, la personne qui harcèle est un pervers narcissique. Bon à savoir : le pervers narcissiqueUn pervers narcissique est une personne qui souffre d'un trouble de la personnalité.
A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice. Elle se sent obligée de rabaisser l'autre pour bénéficier d'un sentiment de supériorité. Quelqu'un de rabaissant peut aussi être un pervers narcissique.
Résumé — Dans le vocabulaire psychanalytique, le terme sadisme désigne à la fois une tendance primaire, une pulsion partielle et une perversion caractérisée. Dans la plupart des cas, les deux premières s'intègrent dans la vie psychique, mais il arrive qu'elles donnent naissance à une perversion.
Longtemps considéré comme un diagnostic à part entière en terme de troubles de la personnalité, le sadisme est aujourd'hui plutôt un type de comportement, qui entre en compte dans différents troubles comportementaux.