Le schéma actantiel comporte un destinateur (émetteur), un objet (objectif), un destinataire (récepteur) ainsi qu'un adjuvant (aidant) et un opposant (adversaire). Ce schéma inclut parfois aussi la quête, selon qu'on la considère ou non comme un actant. Un personnage, le héros, poursuit la quête d'un objet.
Comment faire un storytelling sur la base du schéma actanciel ? Le modèle actanciel impose de s'intéresser aux six actants. Il s'agit de déterminer les personnages ou les idées qui jouent les différents rôles, puis d'imaginer l'histoire de chacun, de manière à humaniser les rôles dans le but de susciter des émotions.
La situation initiale. L'élément perturbateur, le déclenchement. Les péripéties. L'élément de résolution (dénouement)
Introduit en 1966 par le linguiste Algirdas Julien Greimas, le schéma actanciel - ou modèle actanciel - est un outil bien utile pour comprendre ce qui structure une narration. Il met en relief les dynamiques interactionnelles des personnages pour faire un récit cohérent et logique.
L'expression « schéma actantiel » signifie la représentation des différentes actions qui apparaissent dans le récit. Une action est menée par un ou des personnages ; il s'agit donc de l'analyse des personnages et de leurs actions. Le héros (ou l'héroïne) est le personnage principal du récit.
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
Dans "Cendrillon", la situation initiale est celle de Cendrillon maltraitée par sa belle-mère. L'élément perturbateur est l'invitation au bal, les péripéties sont la venue de Cendrillon au bal, sa rencontre avec le prince, sa fuite à minuit.
Un récit structuré d'après le schéma narratif suit les étapes suivantes : situation initiale. élément déclencheur (ou perturbateur) péripéties.
Le schéma narratif fait apparaître la trame de la fiction car il organise tout le déroulement des actions. Traditionnellement, et sur le modèle du conte, la narration s'organise en plusieurs étapes. – La situation initiale : elle constitue le début de la fiction.
La structure de la nouvelle littéraire reprend, à petite échelle, celle d'un schéma narratif traditionnel. Au lieu d'avoir un chapitre pour poser la situation initiale, l'auteur ne dispose que de quelques phrases pour présenter son personnage et faire comprendre dans quel milieu il évolue.
En quelques mots, le schéma actantiel dégage plusieurs rôles : il y a tout d'abord un destinataire qui donne une mission au sujet. Le sujet doit ainsi atteindre un objet après avoir réalisé sa quête. Il est aidé ou empêché dans la progression de ses actions par les adjuvants et les opposants.
Toute histoire s'appuie sur une intrigue[1] et des personnages. Alors. que le schéma narratif permet d'explorer la première en exposant sa structure, le schéma actantiel met en lumière le rôle des seconds et leurs interactions.
4Nous devons le schéma actantiel à un célèbre linguiste, Algirdas Julien Greimas. À l'origine, ce modèle a été mis au point pour l'analyse des textes littéraires. Il a été publié dans un ouvrage intitulé Sémantique structurale : recherche et méthode1.
Péripéties : les événements qui créent du suspens dans une histoire (le goéland qui arrache l'argent des mains du trafiquant). Climax / point culminant : l'évènement qui entraîne l'histoire vers son dénouement (le bateau chavire).
La soirée du bal et la perte du bijou (élément perturbateur)
Commencer par prendre son temps
Votre début de roman doit donner quelques éléments clés de votre histoire, planter un univers, une ambiance, poser les premiers jalons de l'intrigue. Pour autant, ce n'est pas la peine d'écrire pour tout déballer du monde dans lequel se déroule l'histoire ou des enjeux de l'intrigue.
L'opposant est un personnage qui cherche à faire échouer la quête du héros. Il se met en travers de son chemin et lui impose des épreuves : combats à mener, trahisons à déjouer, etc.
L'élément déclencheur s'écrit souvent en un paragraphe dans un récit. Il est souvent le deuxième élément d'un schéma narratif. Dans un récit au passé, le temps utilisé est fréquemment le passé simple. Plus généralement, on préférera un temps exprimant un aspect imperfectif.