Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Bonté, sensibilité, compassion pour les malheurs d'autrui. Faire preuve d'humanité.
HUMANISME, subst. masc. A. − Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.
Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir. Il devient plus autonome, moins dépendant de la religion mais aussi plus libre de choisir la vie qui lui correspond.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme. L'humain est-il un acquis ou un inné ? Est-il par nature ou par culture ?
L'humanisme est un dérivé de l'humanité, une psychologie interpersonnelle. L'humanisme désigne l'ensemble de croyances que l'individu entretient avec sa nature primaire, ses qualités personnelles et ses comportements, en adéquation avec ses expériences (pensées, perceptions, sensations).
Disposition à la compréhension, à la compassion envers ses semblables, qui porte à aider ceux qui en ont besoin : Traiter quelqu'un avec humanité. 3. Littéraire.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492. Maîtrisant le latin et le grec ancien, il devient secrétaire de l'évêque de Cambrai.
Elles comprennent notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'écoute attentive, l'ouverture, l'accueil, la bienveillance, l'empathie, l'affection, l'amour et la fraternité.
Être humaniste ou féministe.
En effet, l'humanisme fait plutôt référence à la liberté des êtres humains et à leur émancipation envers tout autorité. Le féminisme, quant à lui, promeut l'égalité de ces derniers, et pour ce faire, défend le droit des femmes.
apitoiement, bonté, commisération, humanité, pitié, sympathie.
Quatre philosophes humanistes pensionnés par les Médicis : Marsile Ficin, Cristoforo Landino, Ange Politien et Démétrios Chalcondyle (fresque de Domenico Ghirlandaio). C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Etre Humaniste, c'est cultiver la tolérance, c'est respecter l'hom- me. C'est donner à l'autre le droit de penser autre chose que ce que l'on aimerait qu'il pense. C'est donner à l'autre le droit d'ex- primer autre chose que ce que l'on voudrait, en notre for intérieur, entendre.
L'IDÉAL HUMANISTE
L'humanisme repose sur deux principes fondamentaux. Le premier est de reconnaître que partout la nature humaine est identique, c'est-à-dire qu'il existe une seule mentalité et une seule moralité du genre humain.