L'Injil (en arabe : إنجيل) est un terme arabe qui traduit le grec εὐαγγέλιον / euangélion (qui a parallèlement donné le français « évangile » via le latin euangelium).
La plus ancienne version arabe de la Bible, traduite à partir de la Septante, était celle de Hunayn ibn Ishaq (808-873). Rien, malheureusement, n'en a été conservé. La plus ancienne version connue est celle de Saadiah Gaon (882-942), un juif égyptien, chef (gaon) de l'école rabbinique de Babylone.
كلمة الكتاب المقدس في الواقع يأتي من اللاتينية، وهذا يعني أن الكتب.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Les livres de l'Ancien Testament ont été écrits en hébreu, entre le VIIIe et le Ier siècle avant Jésus Christ. Certains textes sont aussi rédigés en araméen, une langue très proche de l'hébreu. Au VIe siècle avant Jésus-Christ, l'araméen est devenu la langue administrative et diplomatique de l'Empire perse.
Le mot « bible » vient du grec ancien biblos ou biblion correspondant à l'hébreu sépher — « livre » — qui a donné τὰ βιϐλία (ta biblia), un substantif au pluriel qui signifie « les livres », soulignant son caractère multiple, qui est traité par les auteurs médiévaux en latin comme un féminin singulier, biblia, avec ...
Voici les réponses à toutes les questions qu'on se pose sur la Bible. La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Comme l'indique la notice de la Bibliothèque nationale de France (BNF) consacrée au Codex Vaticanus , il s'agit du « plus ancien manuscrit (grec) complet conservé de l'Ancien Testament, et une grande partie du Nouveau Testament, datant sans doute du IVème siècle, et conservé à la Vaticane depuis 1475.
Jésus est la figure fondatrice du christianisme, certains s'interrogent sur son rôle historique de fondateur. D'après les Évangiles, Jésus « n'est pas venu abolir la Loi, mais accomplir ».
La majorité d'entre eux s'accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIII e et II e siècle av. J. -C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet où figure un fragment biblique est l'amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.
Nom arabe désignant le Dieu unique, adopté par les musulmans et aussi par les chrétiens arabophones. Le nom d'Allah vient de al-Ilah, qui signifie le Dieu ; dès avant l'islam, il paraît avoir désigné le dieu suprême à La Mecque.
Dans la Bible, la langue grecque s'ajoute au substrat hébraïque et araméen, et la rencontre de l'hébreu avec le grec a été décisive. L'extension de cette langue dans l'Orient ancien date des conquêtes d'Alexandre et de la présence de ses successeurs.
L'évangile est "la bonne nouvelle" du royaume de Dieu. "Les évangiles" sont les 4 témoignages des 4 premiers livres du nouveau-testament. La "bible" est composée de l'ancien et du nouveau-testament, eux-mêmes composés de 66 livres en tout, comprenant les 4 évangiles.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Aujourd'hui, dans le dictionnaire, « arabe » qualifie une personne venant « d'Arabie et de tout pays ou communauté dont la langue est l'arabe ». Ainsi, « arabe » ne désigne pas seulement un territoire géographique ou une ethnie, mais aussi une population unie par le langage.
II - L'ARABE, LANGUE DU CORAN.
Jésus était donc juif, mais dans ses prêches, il incorporait de nouveaux principes qui allaient donner sa spécificité à la religion chrétienne. Pour autant, les apôtres présentaient cette nouvelle Eglise comme un prolongement du judaïsme : il fallait d'abord être juif pour devenir chrétien.
Le judaïsme puise ses sources dans la Bible (dico). Il s'agit d'un ensemble de livres qui relatent l'alliance conclue entre le Dieu unique et les Hébreux, selon l'annonce faite à Abraham et confirmée à Moïse. Ces livres ont été rédigés par des scribes ou érudits juifs, entre l'an 500 et l'an 150 avant Jésus-Christ.
Edward Tylor pense que la religion première était l'animisme et il théorise une évolution allant de l'animisme au fétichisme, au naturalisme, au polythéisme et enfin au monothéisme.
La Bible éthiopienne frappe, d'abord, par son étendue : selon une tradition fermement établie, 81 livres la composent. Il s'agit du plus vaste canon, ou liste de livres reconnus comme Écritures saintes, attesté dans le christianisme.
L'écriture de ces livres a commencé vraisemblablement au VIIIe siècle avant Jésus-Christ pour s'achever vers 100 après Jésus-Christ. D'abord écrits séparément, ces livres ont été inlassablement médités, recopiés, puis peu à peu regroupés et classés au fil des siècles.
Pour les Évangiles, le Codex Sinaiticus est considéré, après le Codex Vaticanus, comme la seconde version la plus fiable ; pour les Actes des Apôtres, il est l'égal du Codex Vaticanus ; pour les Épîtres, le Codex Sinaiticus est la meilleure version.
Dieu est notre père dans un sens spirituel et naturel. Tous les êtres humains sont enfants de Dieu puisqu'il nous a tous créés à son image (Genèse 1.27).
Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
Les premiers et principaux noms de Dieu apparaissant dans la Bible hébraïque sont Elohim, en Genèse 1:1, et YHWH (hébreu : י-ה-ו-ה), en Genèse 2:4.