Dans ce contexte, le concept de « croissance inclusive » a fait son apparition à la fin des années 2000. Il désigne, de manière générale, l'idéal selon lequel chacun devrait avoir la possibilité de contribuer à l'augmentation de la prospérité ainsi que d'en bénéficier.
Pour nous, l'économie inclusive est une économie qui n'exclut pas. C'est une économie qui permet à chacune et chacun de 'recevoir', c'est-à-dire des biens et services essentiels, à des prix abordables, et qui permet aussi de 'donner', de contribuer, de manière digne, et décemment rétribuée.
Une croissance éthique durable et inclusive est une croissance qui réduit les disparités entre les femmes et les hommes et crée des opportunités pour tous. Cet objectif macroéconomique se construit à partir des personnes, des organisations …qui doivent eux-mêmes être éthiques.
DES INSTITUTIONS PROPICES A LA CROISSANCE
Les institutions d'une société sont donc les « règles du jeu » qui structurent les échanges économiques. En ce sens, elles jouent un rôle déterminant dans la croissance, en favorisant ou en freinant le progrès technologique.
Selon la première, dite "relative", la croissance est pro-pauvres lorsque les plus pauvres bénéficient plus que les autres des fruits de la croissance. Elle doit donc se traduire par une réduc tion de l'inégalité des revenus en faveur des pauvres (Klasen 2003).
La cause directe de la pauvreté au Cameroun est le chômage. Ce phénomène économique reste principalement urbain (10 ,7%). Yaoundé et Douala affichent les taux les plus élevés, avec respectivement 14,7% et 12,5%(3).
Les principaux résultats des estimations montrent que la relation croissance-pauvreté est non linéaire vu que l'évolution des inégalités ont un effet opposé sur la pauvreté, augmente l'écart de la croissance dans l'atténuation de la pauvreté.
La croissance d'un pays se mesure à l'évolution de son Produit intérieur brut sur une période donnée : mois, trimestre, semestre ou année. On la calcule à « euro constant », c'est-à-dire en éliminant la hausse des prix. Le critère le plus significatif est la croissance du PIB par habitant.
Les institutions peuvent être classées par affiliation et par fonction, par origine (créées à l'échelon de la collectivité ou de l'État), par type d'organisation (formelle/informelle), et par le degré d'importance pour le ménage.
Par exemple, en cas d'augmentation du chômage, l'État peut relancer l'activité économique en augmentant les dépenses publiques et les restreindre en cas d'accélération de l'inflation. Pour les libéraux et ultra-libéraux toute politique conjoncturelle accentue les déséquilibres.
Les trois piliers du développement durable Parfois un peu floue, la notion de développement durable repose sur trois piliers : un aspect social, un aspect économique, et un aspect environnemental. Ces trois dimensions sont celles de l'activité humaine, trois enjeux pour l'homme et sa survie sur la planète.
lutte contre le changement climatique. préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources. cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations. épanouissement de tous les êtres humains.
Ces indicateurs se rapportent aux quatre piliers du développement durable : économique, social, environnemental et institutionnel.
La théorie de la croissance endogène renvoie à l'ensemble des théories de la croissance économiques qui cherchent à expliquer la croissance économique par des variables endogènes, c'est-à-dire internes au modèle, au système économique lui-même.
La croissance est le principal objectif économique
Par exemple, un accroissement de la richesse se traduit par une augmentation des recettes fiscales : TVA, impôt sur les sociétés, mais aussi impôt sur le revenu car le niveau des revenus distribués est aussi en hausse.
Définition de l'inclusion sociale
Il a réservé le concept d'intégration sociale aux rapports entre systèmes sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société.
Ainsi les droits de propriété, les tribunaux, la monnaie, les pouvoirs publics sont des institutions qui peuvent s'avérer favorables à la croissance, c'est-à-dire à l'augmentation durable des richesses créées dans une économie.
Le rôle des institutions est donc aussi de fournir un ensemble de dispositifs collectifs, formels et informels, venant appuyer les dispositifs bilatéraux de négociation, formalisation et mise en œuvre des contrats [Brousseau et Glachant, 2000, p.
Si les institutions sont les règles du jeu, les organisations et leurs entrepreneurs représentent les joueurs : ils jouent dans le cadre des règles existantes, mais sont aussi les agents de l'évolution du cadre institutionnel. Les organisations sont des organes politiques, économiques, sociaux, et éducatifs.
La croissance extensive désigne l'augmentation des quantités de facteurs de production. Cette croissance permet la création de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond à l'augmentation de la production par l'intermédiaire des gains de productivité.
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
La croissance économique présente des aspects positifs quant aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Elle permet en effet, par le biais de la productivité, d'accroître les quantités de bien et services disponibles et réduire les inégalités. Le développement peut à son tour favoriser la croissance.
Selon les derniers chiffres de Eurostat, l'institut statistique de l'Union européenne, le PIB par habitant de la France s'élèverait à 32.900 euros en 2018 alors qu'il s'élevait à 31.400 euros en 2007, soit avant la crise pendant laquelle il a chuté à 30.300 euros pour l'année 2009.
Le Mayo Danay avec une incidence de 88% est le département le plus pauvre et le Fako (2%).