La désaffiliation en sociologie
En sociologie, la désaffiliation est un processus décrit par le sociologue français Robert Castel (1933-2013) qui correspond à la "dissociation du lien social" en raison de l'absence de travail et de l'isolement social.
Le processus de désaffiliation et de disqualification est ainsi cumulatif, conduit à un isolement, une exclusion du groupe social d'appartenance (ou des groupes sociaux d'appartenance, du fait de l'effet cumulatif).
Un SDF peut subir une désaffiliation par manque de logement et de travail, il sera isolé du groupe des travailleurs et ne pourra, faute de logement, recevoir ni d'amis ni de famille. Il sera donc isolé et donc désaffilié. C'est le sociologue Robert Castel qui a développé la notion de désaffiliation.
Mais comme le précise Robert Castel, ''l'exclusion n'est pas la marginalisation, bien qu'elle [la marginalisation] puisse y conduire'' (Castel, 1996 : 35). Si l'exclusion n'est pas désaffiliation, cette dernière peut conduire les populations à être exclues, comme nous l'avons exposé au début de cet article.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
La façon dont les individus forment des relations avec les autres, la sociabilité, évolue avec les technologies. Internet et les réseaux sociaux numériques ont permis l'émergence de nouvelles formes de sociabilité, qui permettent d'entretenir les liens déjà existants et de créer de nouveaux liens.
La fragilisation la plus évidente est sans doute celle de l'emploi. Si, dans les années soixante, le chômage était très faible et la plupart des individus avaient un emploi à durée indéterminée, l'insertion sur le marché du travail est aujourd'hui plus difficile et le taux de chômage est élevé.
Une situation de chômage durable peut faire éclater une famille et provoquer un divorce. Le taux de dépression et de suicide est beaucoup plus élevé chez les chômeurs. Les chômeurs voient leurs amis se détourner d'eux parce que ces derniers ne savent pas trop comment appréhender leur situation.
La spirale de la pauvreté remet en cause le lien social
D'autre part, ses possibilités d'emprunter sont réduites, il ne pourra pas accéder à la propriété immobilière, par exemple, tant qu'il n'aura pu fournir à sa banque la preuve d'un emploi stable.
Le chômage entraîne souvent à la fois une dégradation du niveau de vie et un affaiblissement de la vie sociale. Le fort taux de chômage en France peut ainsi être perçu comme l'une des causes de la fragilisation du lien social.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
Parce que l'assurance chômage porte sur la perte d'emploi, elle possède un premier avantage évident : elle limite les conséquences financières d'une perte d'emploi sur votre budget et sur l'équilibre de vos finances. Si vous venez à perdre votre travail, vos revenus vont logiquement baisser.
Le chômage fragilise physiquement. En effet, cette situation entraîne bien souvent l'absence de rythme régulier, la baisse d'activité physique et une alimentation moins saine. Ces changements peuvent être source de problèmes physiques et avoir de lourdes répercussions sur la santé.
En partant des deux sources du lien social que sont la protection et la reconnaissance, j'ai proposé de distinguer quatre grands types de liens sociaux : le lien de filiation, le lien de participation élective, le lien de participation organique et le lien de citoyenneté.
La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.
Évolutions et fragilisations du lien social
De nombreux défis sociaux, économiques et politiques peuvent fragiliser le lien social. Le chômage, l'illettrisme, les inégalités de genre ou encore l'isolement empêchent en effet de participer pleinement à la société.
Quatre types de liens ont été distingués et étudiés : le lien de filiation, le lien de participation élective, le lien de participation organique et le lien de citoyenneté.
les liens sociaux permettent d'assurer la cohésion sociale et l'intégration des individus, soit par le partage de valeurs communes soit par la reconnaissance sociale des différences lors de l'établissement des règles sociales. les liens sociaux permettent aux individus d'acquérir une identité sociale.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
exclu, exclue
1. Personne qui a été rejetée, chassée du groupe, de l'organisation, de l'institution dont elle faisait partie : Les exclus du parti. 2. Terme utilisé depuis la fin des années 1980 et qui désigne l'ensemble des individus vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.