Le contrat d'apprentissage relève de la formation initiale alors que le contrat de professionnalisation relève de la formation continue. Les principales différences se trouvent dans les types et durées du contrat, l'âge et la rémunération du bénéficiaire.
Souvent plus âgé que l'apprenti, le salarié en contrat de professionnalisation passe plus de temps en entreprise. Par conséquent, son salaire est légèrement plus avantageux : entre 55 % et 100 % du SMIC annuel brut pour l'alternant en contrat pro contre 27 % à 100 % du SMIC annuel brut pour l'apprenti.
La différence entre les deux réside dans l'objectif du contrat de professionnalisation. Celui-ci a en effet pour but clair d'ouvrir (ou de rouvrir) à l'individu la voie vers l'emploi. Contrairement à l'apprentissage, les personnes demandeuses d'emploi étant âgées de plus de 26 ans peuvent y accéder.
Apprentissage et contrat de professionnalisation se rejoignent sur un principe commun, celui de l'alternance : obtenir un diplôme ou une qualification et acquérir une expérience professionnelle, souvent la première. Dans les deux cas, vous êtes salarié à part entière de l'entreprise.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance. Ce principe permet d'associer enseignement dans un organisme de formation continue et périodes de mise en pratique au sein d'une ou plusieurs entreprises.
Les contrats de professionnalisation ouvrent droit pour l'entreprise à un allègement des cotisations patronales sur les bas et moyens salaires, à une exonération totale des cotisations patronales si l'alternant est âgé de 45 ans et plus, et à une aide à l'embauche des candidats de 26 ans et plus ou des demandeurs d' ...
Le contrat de professionnalisation s'adresse certes aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, mais également aux demandeurs d'emploi âgés de plus de 26 ans.
Le titulaire d'un contrat de professionnalisation est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu'aux autres salariés, dans la mesure où leurs dispositions ne sont pas incompatibles avec les exigences de leur formation.
De fait, les formations en contrat de professionnalisation doivent obligatoirement être validées par l'obtention d'un titre ou d'une qualification reconnue, soit : un diplôme d'État du secondaire (niveau I) à l'enseignement supérieur (niveau V) : CAP, Bac pro, BTS, DUT, licence, master,…
Si la rupture du contrat de professionnalisation intervient après 12 mois ou à l'initiative de l'employeur, l'alternant peut continuer à suivre la formation pendant une durée de 3 mois maximum sous réserve d'accord de l'organisme de formation.
Comprenant deux types de contrats, le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation, l'alternance permet de concilier travail en entreprise et formation théorique.
Au moins 100 % du Smic (1 678,95 €) ou 85 % de la rémunération minimale prévue par les dispositions conventionnelles applicables dans l'entreprise si elles sont plus favorables. À noter : des dispositions conventionnelles ou le contrat de travail peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié.
Le contrat de professionnalisation, en alternance vous offre cette opportunité. Partagé entre temps de travail et formation, l'étudiant bénéficie du statut de salarié et, par conséquent, d'une rémunération.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance conclu au moyen du formulaire CERFA n°12434*02, disponible ici. Signé par l'employeur et le salarié titulaire, celui-ci doit être établi par écrit en trois exemplaires : un pour l'employeur, un pour le salarié
Le premier avantage de l'apprentissage est de préparer un diplôme tout en développant une excellente capacité d'employabilité. Le contrat d'apprentissage, par sa durée, permet à l'apprenti de se voir confier un certain nombre de missions et de responsabilités et donc l'acquisition rapide de compétences opérationnelles.
Le salaire d'un contrat de professionnalisation est versé par l'employeur, comme pour tous les salariés. Cependant, il bénéficie d'un certain nombre d'exonérations, notamment sur les cotisations sociales patronales. Par ailleurs, le coût de la formation est pris en charge par l'Opco dont dépend l'entreprise.
Comme nous le disions précédemment, le salaire d'un alternant titulaire d'un contrat de professionnalisation dépend d'abord de son âge. Sachez qu'à partir de 26 ans, sa rémunération ne peut être inférieure au Smic, ni à 85% du salaire minimum conventionnel (SMC), peu importe son niveau de formation.
Le financement de la formation en contrat de professionnalisation est ainsi assuré par l'OPCO* (Opérateur de compétences) de la branche professionnelle de l'entreprise, en charge de la collecte des cotisations obligatoires des entreprises pour la formation professionnelle.
Si vous étiez apprenti en 2021 et que vous avez reçu des revenus liés à ce contrat d'apprentissage, ces salaires sont exonérés jusqu'à 18 760 €. cette somme s'apprécie avant déduction des frais professionnels. Vous devez donc déclarer seulement la partie du salaire (net imposable) supérieure à cette somme.
Les jeunes de 16 à 25 ans révolus et les demandeurs d'emploi de 26 ans et plus, dès lors qu'ils sont inscrits depuis plus d'un an sur la liste des demandeurs d'emploi tenue par Pôle emploi ; Les bénéficiaires du RSA, de l'ASS, de l'AAH ou sortant d'un contrat aidé.
Si vous êtes alternant en contrat de professionnalisation, vous n'êtes pas considéré comme étudiant pour le calcul de votre aide au logement. Votre aide est désormais calculée avec vos ressources des 12 derniers mois. La Caf récupère automatiquement vos revenus d'activité.