La lombalgie, appelée communément « mal de dos », « lumbago » ou « tour de rein », est une douleur, souvent intense, au niveau des vertèbres lombaires, situées en bas du dos. En cas de lombalgie, on peut aussi ressentir un sentiment de blocage ou des difficultés à faire certains mouvements.
Le symptôme principal de la lombalgie est une douleur locale au niveau des lombaires. Elle est plutôt diffuse et continue. Néanmoins, si la lombalgie est provoquée par une lésion, la douleur peut surgir de façon soudaine et intense. L'intensité de la douleur peut s'intensifier ou s'atténuer si vous changez de position.
Dans la majorité des cas, la douleur ne dure que quelques jours, mais cela peut aller jusqu'à plusieurs semaines. Généralement, un traitement anti-douleur et les conseils du médecin suffisent pour aller mieux. Si votre lombalgie dure plus de 4 semaines, elle peut devenir chronique.
Un lumbago typique se résorbe de lui-même en quelques jours. La thérapie vise donc à soulager la douleur. La thérapie de la douleur est également utile pour éviter de nouvelles tensions musculaires dues à une posture de soulagement.
BOUGER : ne pas rester en mode "canapé"
Quand un lumbago survient, ça peut être très douloureux et rendre même le mouvement quasi impossible mais il faut bouger autant que vous le pouvez. Si possible, allez marcher, si impossible de marcher, essayez de mobiliser un peu les jambes quand même, étirer le bas du dos.
La position sur le côté
C'est la plus recommandée pour soulager les lumbagos. La position fœtale vous permet de plier les hanches et les genoux. Courbez-les au maximum afin d'amener la région lombaire en flexion.
Harpagophytum. L'harpagophytum s'utilise en huile de massage et est très efficace si vous souffrez d'un lumbago ou pour toutes autres douleurs articulaires et musculaires.
Elle peut être le symptôme d'une hernie discale et concerner alors des sujets jeunes (entre 20 et 50 ans), d'une arthrose au niveau des vertèbres (personnes âgées de 60 à 80 ans) ou, plus rarement, des suites d'un tassement vertébral lié à l'ostéoporose (autour de 50 ans)», énumère le Pr Francis Berenbaum, chef du ...
La première séance d'ostéopathie pourra vous soulager du lumbago. Il est important de ne pas laisser passer la douleur toute seule. Puis sur plusieurs séances, le traitement de votre ostéopathe permettra d'éviter que le lumbago soit chronique, en favorisant un phénomène de compensation du corps.
Prenez un médicament anti-douleur : c'est la première chose à faire pour calmer une lombalgie inflammatoire aiguë. Privilégiez le paracétamol. Si son effet n'est pas suffisant, vous pouvez prendre un anti-inflammatoire comme l'ibuprofène en l'absence de contre-indication, pour soulager vos douleurs lombaires.
Facteurs de risques de lombalgie aiguë ou chronique, liés au travail ou hors travail. Manutentions manuelles. Chutes. Exposition aux vibrations corps entier.
Les causes de la lombalgie chronique sont multiples, difficiles à identifier et souvent intriquées : usure des disques intervertébraux, arthrose vertébrale, déformations de la colonne vertébrale, antécédents de traumatisme du dos.
Placez vos jambes l'une par-dessus l'autre et glissez-les vers le bord du lit. Vos genoux devraient être à la hauteur du bord du lit, vos hanches stables sur le matelas et vos jambes à l'extérieur du lit. Cette position est sécuritaire et n'amène pas de torsion au niveau du bas du dos.
On parle de lumbago lorsque l'individu a une lombalgie aiguë, celle-ci devient chronique si elle dure plus de trois mois. La sciatique est une douleur liée à un nerf. On parle donc dans ce cas là de névralgie. Le nerf sciatique communique avec les membres inférieures (comme les jambes) et passe par la colonne lombaire.
Il faut absolument consulter son médecin si : Le mal de dos est consécutif à une chute, un choc, ou un coup et ce tout particulièrement chez les femmes de plus de 65 ans, chez les personnes qui fument, consomment de l'alcool, prennent des corticoïdes, présentent un diabète ou ont des antécédents de cancer.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
Les douleurs du bas du dos, ou lombalgies, sont parfois qualifiées de douleurs des reins. Or c'est la colonne vertébrale, et non le rein, qui est à l'origine de ces douleurs. De nombreuses pathologies du rachis, en particulier secondaires à une arthrose, peuvent entraîner des douleurs lombaires souvent bilatérales.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
Le lumbago, d'abord un problème de muscle sans gravité
Bien que pouvant être extrêmement douloureuse, sa prise en charge est plus simple si elle est réalisée à temps. Dans les premiers jours, et jusqu'à 4/6 semaines, il s'agit de prendre en charge la douleur des lombaires et d'éviter qu'elle ne s'installe.
Les organes du petit bassin comme la vessie, l'utérus, la prostate, les ovaires ou également les testicules seront plutôt à l'origine de douleurs lombaires, en bas du dos. Le côlon et la fin de l'intestin grêle donneront également ce type de lombalgie.
Le principal symptôme du cancer des os est la douleur, notamment une douleur qui est plus vive la nuit. La douleur peut varier selon la taille et l'emplacement de la tumeur dans l'os. Les autres symptômes incluent les suivants : enflure dans la région où se trouve la tumeur.
Voltaren Emulgel Douleur dorsale et musculaire sert à traiter la douleur et l'inflammation des muscles, des articulations, liées aux entorses et foulures et aux blessures sportives (p. ex., épicondylite latérale).