La focalisation, c'est l'endroit où le narrateur se place pour raconter et ce qu'il est capable de savoir. C'est un synonyme de « point de vue ».
Le narrateur en sait plus que le ou les personnage(s) (N>P) : on parle alors de focalisation zéro. Le narrateur en sait autant que le personnage (N=P) : on parle alors de focalisation interne. Le narrateur en sait moins que le personnage (N<P) : on parle ici de focalisation externe.
1º le récit non-focalisé (focalisation zéro) où le narrateur en sait et en dit plus que le personnage; 2º le récit à focalisation interne (fixe ou variable) où le narrateurne dit que ce que sait le personnage; 3º le récit à focalisation externe où le narrateur en dit et en sait moins que le personnage.
1. Action de focaliser ; fait d'être focalisé, de se focaliser. 2. Concentration de l'attention sur quelque chose : La focalisation de la presse sur un fait divers.
Si le point de vue ne peut être qu'interne (c'est-à-dire ancré dans la subjectivité d'un personnage) ou externe, la focalisation, au contraire, peut-être marquée par une restriction, une égalité ou un élargissement quand on la compare avec le savoir d'un personnage focal.
En focalisation interne, le narrateur se glisse dans la peau d'un personnage pour donner ses points de vue, faire passer ses idées. Il décrit alors ce que voit, entend, pense ce personnage. Exemple : « Frédéric, en face, distinguait l'ombre de ses cils.
La focalisation désigne le point de vue adopté par le narrateur pour raconter une scène. Elle se définit par le champ de perception du narrateur. Dans un récit à la 3e personne du singulier, la focalisation change constamment, en fonction des effets que le narrateur souhaite produire.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient connaît tout des personnages et peut voir tous leurs faits et gestes. C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive.
– le point de vue externe où le narrateur raconte les événements en tant que témoin ; – le point de vue interne où l'on représente les événements à travers la sensibilité et le regard d'un personnage ; – le point de vue omniscient qui permet au narrateur de tout révéler sur les personnages et les événements.
Le premier avantage de la stratégie de focalisation est de se protéger de la concurrence en occupant tout le marché visé, certes réduit, mais suffisant pour assurer un chiffre d'affaires satisfaisant.
– le point de vue interne : l'histoire est vue à travers un personnage ; – le point de vue externe : le lecteur découvre ce qu'aurait pu filmer une caméra ; – le point de vue omniscient : le lecteur découvre tout.
Quand un récit est fait d'un point de vue interne, le narrateur se glisse dans la peau d'un personnage et raconte l'histoire à travers ce personnage. Le narrateur rapporte ce que voit, entend, pense ce personnage. Ici, Flaubert nous décrit la situation à travers le regard de Charles. Il décrit ce que voit Charles.
La focalisation interne est fixe lorsque, dans un texte donné, le point de vue est toujours celui du même personnage. Ainsi dans L'Éducation sentimentale de Flaubert, le personnage focal est presque toujours Frédéric Moreau, et le lecteur perçoit comme une infraction tout changement apporté à ce mode dominant.
Quand un narrateur a un point de vue interne, il n'a accès qu'à sa propre intériorité, aux évènements auxquels il assiste, etc. Par exemple, il connait son passé et son présent, mais pas son futur. De plus, il n'a accès qu'à ses pensées, à ses émotions, à ses souvenirs, à ses jugements, etc.
(Narratologie) Point de vue selon lequel un récit est organisé. En focalisation zéro, le récit est raconté selon le point de vue d'un narrateur omniscient : il connaît tout de l'action et de la psychologie des personnages.
En focalisation externe, le récit est raconté du point de vue d'un narrateur, d'un personnage, ou d'un personnage devenu narrateur, lequel ne décrit ou ne raconte que ce qu'il voit ou entend, c'est à dire ce qui s'offre à sa perception, sans avoir accès ni aux pensées ni aux intentions des personnages : son point de ...
Le statut du narrateur peut être interne ou externe, selon qu'il est ou non un des personnages de l'histoire. La focalisation, ou point de vue, peut être interne, zéro ou externe.
Le narrateur omniscient sait tout de la réalité qu'il décrit : il connaît les pensées, les sentiments, les avis de tous les personnages ainsi que les relations qui les lient les uns aux autres, leur passé et leur futur. Le narrateur a la possibilité, dans le cadre de l'action, de se déplacer dans l'espace et le temps.
(Dino Buzzati, « Pauvre petit garçon », Le K, 1966) Résumons : point de vue interne : on en sait autant qu'un personnage ; point de vue externe : on en sait moins que les personnages ; point de vue omniscient : on en sait plus que les personnages.
La narrateur externe
Celui-ci est distant de la situation et omniscient vis-à-vis de ce qu'il se passe dans le cadre du récit. Ainsi, il connaît toute l'histoire. Ce type de narration emploie nécessairement la troisième personne du singulier (il, elle) afin de décrire ce qu'il se passe de façon plus ou moins neutre.
Il ne faut pas le confondre avec l'auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les personnages (le narrateur n'est pas forcément un personnage du récit). Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”.
Le point de vue interne dans un roman
Ici, le narrateur se place dans la peau d'un seul personnage et raconte l'histoire à travers les yeux et les pensées de ce protagoniste principal. Le récit peut être à la première ou à la troisième personne du singulier, et la perception du lecteur est réduite.
Point de vue externe ou focalisation externe
Narrateur = observateur Le narrateur ne nous fournit que des informations sur le comportement extérieur des personnages, mais il peut parfois faire des commentaires sur les personnages ou les faits dont il parle. Utilisation de la 3e personne du singulier « il », « elle ».
L'utilisation du point de vue interne permet au narrateur de rapporter les événements du récit à travers la conscience de l'un des personnages. Les sentiments, pensées et ressentis de ce personnage pourront donc être rapportés, en plus de ses faits et gestes.