La personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l'esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d'avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu'elles n'ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage.
les TOC d'intensité faible à modérée sont généralement soignés par la thérapie comportementale et cognitive ; les TOC sévères sont traités dans un premier temps par des médicaments. Ces derniers agissent sur les symptômes, ce qui permet de débuter ensuite une thérapie cognitive et comportementale.
Les « Troubles Obsessionnels Compulsifs » sont aussi appelés « TOCs » et sont une forme de troubles anxieux. Les « obsessions » sont des pensées obsédantes et angoissantes qui parasitent l'esprit de la personne qui en souffre.
Le patient qui souffre de TOC a conscience du caractère idiot ou inapproprié de ses pensées obsédantes. Le TOC se distingue du trouble anxieux par le fait que les pensées obsédantes et les rituels ne sont ni cohérents, ni utiles pour la personne.
Personnes à risque. Le trouble obsessionnel-compulsif touche autant les femmes que les hommes. Il apparaît généralement au début de l'âge adulte, mais il peut aussi se manifester chez les enfants.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Dans les TOC d'intensité faible à modérée, la thérapie comportementale et cognitive (TCC) est le traitement recommandé. Mais seulement 10 % des psychiatres pratique cette thérapie. La situation est encore plus grave chez l'enfant : seuls 2 ou 3 établissements proposent ce genre de thérapie pour les plus petits.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Les symptômes apparaissent le plus souvent dans l'enfance ou au début de l'âge adulte : environ 25% des cas de TOC débutent avant 14 ans. 65% avant 25 ans. 15% après 35 ans.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Il est possible de combiner une thérapie efficace (TCC et/ou thérapie brève) avec un traitement médicamenteux. La psychothérapie permet une guérison plus stable sur le long terme et permets d'avoir moins d'effets secondaires. Le recours à un traitement est recommandé surtout si le TOC est sévère et invalidant.
Il faut consulter le médecin traitant qui adressera la personne à un psychiatre, qui, en tant que spécialiste de santé mentale, pourra faire le diagnostic de façon précise. Le suivi sera ensuite assuré conjointement.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs repose sur l'utilisation de techniques de psychothérapie et, éventuellement, de médicaments antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.
Les obsessions doivent être répétitives, persistantes, intrusives et causer une anxiété ou une détresse marquée, même en l'absence de l'objet ou de la situation redoutés. Les compulsions sont irrésistibles mais n'ont qu'une efficacité relative pour calmer l'anxiété.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Ce besoin impérieux de bouger peut être le symptôme de maladies psychiatriques sous-jacentes. Il peut être associé à de l'irritabilité, à de l'agressivité, voire à des tentatives de suicide donnant lieu à un traitement neuroleptique, majorant ainsi les symptômes de l'akathisie.
Les causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les causes des dysfonctionnements cérébraux conduisant aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont encore inconnues. Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Les TOC sont caractérisés par la survenue de pensées intrusives, répétitives et non désirées (obsession) associée ou non à des rituels visant à calmer l'anxiété (compulsion).