Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
Il existe alors un grand risque suicidaire (impulsion-suicide). Le syndrome mélancolique comprend une humeur triste, un ralentissement idéomoteur, des idées de suicide, une réticence aux sollicitations, des insomnies, des troubles digestifs, une perte d'appétit, un désintérêt global.
La dépression sévère peut avoir plusieurs formes et intervenir dans divers contextes. Parmi elles : La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
L'apparition d'épisodes mélancoliques n'est généralement pas causée par un événement spécifique. En fait, dans certains cas, il peut se produire même lorsque quelque chose de bien se produit, ce qui fait que la personne n'éprouve aucun bonheur même dans ces moments-là.
La mélancolie est souvent vue comme une tristesse générale peu grave. Pourtant, il s'agit du stade ultime de la dépression, à prendre très au sérieux à cause des idées suicidaires liées.
La dépression est une affection psychosomatique occasionnée par une perturbation de l'humeur. Pour sa part, la mélancolie est le niveau le plus élevé de la dépression. La dépression mélancolique peut se définir comme la crise dépressive du trouble bipolaire ou de la psychose maniaco-dépressive.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales. Elles peuvent se désintéresser de la nourriture et souffrir d'insomnie, ou bien au contraire, abuser de la nourriture et dormir trop.
La dépression touche davantage les femmes que les hommes. On estime que 3,8 % de la population souffre de dépression, dont 5 % des adultes (4 % des hommes et 6 % des femmes) et 5,7 % des personnes de plus de 60 ans. À l'échelle mondiale, environ 280 millions de personnes souffrent de dépression (1).
Le millepertuis est une plante antidépressive aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse [16]. C'est probablement l'antidépresseur naturel le plus connu et le plus étudié [17, 18]. Ses bienfaits font l'objet de nombreuses études scientifiques qui affirment que millepertuis et dépression sont intimement liés.
La tristesse est une émotion, qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d'impuissance et de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité.
Ecouter avec bienveillance et empathie, sans toutefois étouffer ou materner, est le b.a.ba avec un proche souffrant de dépression, qui se sent souvent seul et incompris. La patience est de mise car il n'est pas rare qu'il ressasse les mêmes angoisses, avec pessimisme, pendant quelques mois, en dépit du traitement.
Parfois la tristesse n'apparaît pas en tant que telle et se traduit chez le patient dépressif par une irritabilité exacerbée. Il faut se faire à cette idée que le dépressif se fâche facilement : il est fréquemment énervé, irascible, susceptible et récriminateur contre ses proches et contre lui-même.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Eviter de culpabiliser la personne dépressive
Il faut donc abolir toute leçon de morale, toutes phrases telles que "tu t'écoutes trop", ou "avec de la volonté tu t'en sortiras". Ces affirmations ont un effet dévastateur sur le déprimé. Elles accentuent souvent sa culpabilité.
Clinophilie: De la tendance à la pathologie. De la simple difficulté récurrente à sortir de son lit, à la clinophilie ( le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé), rester au lit alors que rien ne le justifie sur un plan somatique, n'est pas un symptôme anodin.
La peur du vide
Il s'agit de gens qui se remplissent, détestent le vide, ne supportent pas « ne rien faire », et ne savent d'ailleurs pas « ne rien faire ». On retrouve cette caractéristique de l'hyperactivité dans l'une des phases du deuil, comme une manière de rester en vie.
Raisons psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un seul appartement après une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager suite à une transition ou un changement de votre situation professionnelle (chômage etc.).
LA MÉLANCOLIE AUJOURD'HUI
Le terme de « dépression » est employé indistinctement pour désigner des états d'esprit, des états affectifs, la passivité ou l'inactivité, des sentiments de nostalgie, la souffrance psychique, la tristesse et ainsi de suite.