Vous vous souvenez de la plaque d'immatriculation, du prénom du chat de votre voisin lorsque vous étiez enfant, mais vous ne parvenez pas à vous rappeler du contenu de votre dernière assiette ? Ce phénomène n'a rien de pathologique, il est même parfaitement normal : c'est ce qu'on appelle la mémoire sélective.
Il est naturel d'avoir une mémoire sélective, de se souvenir de certains événements avec précision et d'en oublier d'autres. La faute à l'hippocampe, cette zone du cerveau chargée de fonctions importantes comme la mémoire ! Certains souvenirs sont effacés pour laisser place aux suivants.
L'hypermnésie (du grec huper, « avec excès », et "Μνήμης", « mémoire »), appelée également exaltation de la mémoire, se caractérise par une mémoire autobiographique extrêmement détaillée et un temps excessif consacré à se remémorer son passé pour certains et beaucoup de temps pour construire son futur pour d'autres.
L'oubli a donc sa fréquence : ces données suggèrent que pendant l'oubli volontaire, l'activité dans l'hippocampe, une zone clé de la mémoire, est régulée par le cortex préfrontal. L'activité dans l'hippocampe est « commutée sur une fréquence différente », à laquelle les données ne sont plus codées. Donc oubliées !
Les mécanismes de l'oubli
Plusieurs théories s'affrontent pour expliquer comment on en vient à oublier quelque chose. Du côté de la neurobiologie, on parle de décomposition des souvenirs, peut-être due à la mort de certains neurones ou de certaines connexions au sein du cerveau.
Une mémoire infaillible est classiquement considérée comme une preuve du bon fonctionnement intellectuel. Mais, loin des clichés, oublier certaines informations ne serait ni un signe de bêtise ni de perte de capacités.
L'amnésie est aujourd'hui considérée comme le symptôme le plus fréquent et le plus précoce de la maladie d'Alzheimer. C'est donc la première maladie recherchée chez des patients présentant une perte de mémoire.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
l'aphasie est un trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale. L'aphasie correspond à la perte partielle ou totale du langage. La parole et la pensée ne sont alors plus synchronisées.
Horloge. Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.
hypnotiques, certains antidépresseurs, neuroleptiques, L-Dopa (prescrit en cas de maladie de Parkinson).
Il faut plutôt s'inquiéter quand l'entourage vous met en garde contre votre attitude : pertes de mémoires fréquentes et sur des sujets que vous maîtrisez habituellement, attitudes bizarres, rangements improbables, troubles du langage et de l'orientation dans des lieux que vous maîtrisez parfaitement jusqu'à présent.
Après analyse statistique, les résultats montrent que les grands consommateurs de flavonols (oignons, pommes), d'anthocyanines (myrtilles et baies rouges, et vin rouge) et de polymères de flavonols (thé) ont 2 à 4 fois moins de risque d'avoir une maladie d'Alzheimer que les personnes qui en consomment moins.
Les troubles du sommeil sont également mis en cause car ils affectent le stockage des informations. D'autre part certains médicaments, comme les somnifères, peuvent perturber les fonctions d'apprentissage et de mémorisation.
Le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n'importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles.
D'abord, l'oubli n'est pas un ennemi de la mémoire. C'est un phénomène non seulement banal mais aussi indispensable, qui permet au cerveau de faire le tri dans la masse d'informations qui nous parviennent en continu et qui ne peuvent pas être toutes enregistrées.
Une véritable pépite pour booster son cerveau ! La banane est également riche en vitamine B mais aussi source naturelle de potassium et magnésium. Ses nutriments essentiels luttent contre la dépression et favorise la mémoire.
Le flavanol contenu dans le cacao contribuerait à freiner le déclin naturel de la mémoire lié à l'âge, selon une récente étude américaine.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.