Les myopathies inflammatoires se manifestent essentiellement par une faiblesse des muscles, une fatigabilité, des douleurs prédominant souvent à la racine des membres, aux bras et aux cuisses. Les douleurs peuvent être le jour ou la nuit, sans être en lien avec un effort musculaire au préalable.
La myopathie de Duchenne ou dystrophie musculaire de Duchenne est une maladie musculaire d'origine génétique. Elle se caractérise par une destruction progressive des fibres musculaires aboutissant à un handicap moteur grave, variable selon le stade d'évolution.
Il n'existe pas de traitement qui permet de guérir d'une myopathie inflammatoire. Certains médicaments peuvent cependant en atténuer les symptômes.
Les myopathies inflammatoires sont des maladies rares qui touchent au maximum 10 personnes sur un million par an. La fréquence des myopathies inflammatoires est différente selon leur classification. Elles concernent le plus souvent les adultes entre 45 et 55 ans. Les formes pédiatriques sont deux fois plus rares.
Les myopathies toxiques les plus fréquentes sont celles liées à la consommation d'alcool ou de stupéfiants. Certains médicaments peuvent également être en cause. Les myopathies inflammatoires (polymyosite, dermatomyosite, etc…) ou infectieuses (virales, parasitaires) sont rares.
On ignore la cause exacte des myopathies inflammatoires. Selon les recherches, elles auraient une composante auto-immune, qui survient lorsque le système immunitaire, qui protège normalement l'organisme contre les infections, se dérègle et s'attaque aux cellules de l'organisme, puis les détruit.
Cette analyse met en évidence une augmentation de l'espérance de vie dans la myopathie de Duchenne : de 19 ans à 30 ans en cas de ventilation assistée, qu'elle soit invasive ou non.
Soit d'origine génétique (c'est-à-dire qu'elles sont présentes dès notre naissance) entrainant des problèmes de fabrication de protéines (mal formées ou absence) qui jouent un rôle dans la fabrication de nos muscles ou même dans la jonction entre nos nerfs et nos muscles (c'est-à-dire dans le contrôle de ceux-ci).
Myopathie de Becker
Les symptômes débutent vers 5 à 15 ans, parfois plus tard, et se caractérisent par une perte progressive de la force des muscles des membres et du tronc. Dans plus de la moitié des cas, la marche reste possible jusqu'à l'âge de 40 ans environ.
Les symptômes de la myopathie peuvent être légers comme une crampe temporaire ou très graves, y compris l'émaciation et la paralysie. Les options de traitement de la myopathie comprennent l'attelle, le contreventement, les médicaments, la physiothérapie et la chirurgie.
Causes : sport, grippe, médicaments...
Une maladie virale comme la grippe peut aussi entraîner des douleurs musculaires. C'est également le cas de maladies plus rares telles que la polynévrite ou la poliomyélite qui nécessitent des examens complémentaires. Certains médicaments peuvent également provoquer des myalgies.
Si vous souffrez de crampes récurrentes ou de contractures musculaires des mollets pendant que vous dormez, une carence en magnésium pourrait en être la cause. La constipation est un autre symptôme qui évoque la possibilité d'une carence en magnésium, tout comme les crampes menstruelles douloureuses.
L'inflammation musculaire, comment la reconnaître ? À l'image de tous les processus inflammatoires, l'inflammation musculaire se caractérise par une rougeur, associée ou non à un œdème, qui se développe au niveau du muscle ou du groupe musculaire lésé. Généralement, la zone concernée est chaude au toucher.
La douleur musculaire (connue sous le nom de myalgie) est souvent moins intense que la douleur osseuse, mais elle peut être très désagréable. Par exemple, un spasme ou une crampe musculaire (contraction musculaire douloureuse prolongée) dans le mollet provoque une douleur intense dénommée une crampe musculaire.
Le diagnostic d'une maladie neuromusculaire repose sur un interrogatoire médical, un examen clinique et des examens complémentaires (analyses biologiques, immunologiques, électro- myogramme, imagerie, étude de muscle (biopsie))...
L'affection musculaire due à l'alcool s'appelle également «myopathie musculaire». Elle peut être soit aigüe, soit chronique. La myopathie aigüe engendre des douleurs peu après la consommation d'alcool. Alors que la myopathie chronique se développe au fur et à mesure.
Même s'il ne s'agit pas d'une maladie grave ou mortelle, la fibromyalgie peut être à l'origine d'un handicap sérieux qui limite les activités quotidiennes et professionnelles. Les personnes qui en souffrent tendent à s'isoler socialement et à développer une dépression sévère.
C'est la myosite qui en l'absence de traitement conduit à l'atrophie musculaire la plus sévère et handicapante. Cette maladie est liée à la présence de deux anticorps spécifiques anti-SRP ou anti-HMGCR qui attaquent et détruisent directement les muscles.
Les myopathies inflammatoires ont en commun d'être des maladies auto immunes non spécifiques d'organes dont l'organe cible est le muscle. Elles ont toutes en commun une inflammation du muscle qui se manifeste par une faiblesse musculaire et parfois des douleurs musculaires.
Le traitement de la faiblesse musculaire repose sur l'association du traitement médicamenteux (basé sur la cortisone et éventuellement associé à d'autres molécules) et d'une rééducation motrice adaptée réalisée auprès d'un kinésithérapeute et/ d'autres autoprogrammes.
Elles peuvent être infectieuses, endocriniennes, neurologiques, inflammatoires, génétiques, rhumatologiques, liées à un médicament, etc. La faiblesse peut débuter dans l'enfance (myopathie génétique, par exemple) ou beaucoup plus tard dans la vie.
L'échographie du muscle et des tendons est l'examen indispensable : elle permet non seulement d'analyser les lésions musculaires de la déchirure (localisation, étendue, profondeur) et/ou tendineuses, mais aussi d'observer le comportement du muscle lorsqu'il se contracte.