Deux propositions indépendantes reliées par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, or, donc, ou encore par puis, ensuite, cependant, pourtant, toutefois, néanmoins, aussi) sont appelées « coordonnées ». Par exemple : Truc tend la main et Bidule la lui serre.
- Lorsqu'il y en a plusieurs dans une phrase, elles sont juxtaposées si elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. - Elles sont coordonnées lorsqu'un mot de liaison les relie. Il s'agit la plupart du temps d'une conjonction de coordination : mais, ou, est, donc, or, ni, car.
la proposition coordonnée ; la proposition subordonnée ; la proposition relative. On l'appelle également la principale.
On reconnaît les propositions avec leur verbe conjugué. Les propositions indépendantes coordonnées sont réunies par des petits mots : mais, ou, et, donc, or, ni, car ; ou des adverbes de liaison : ainsi, alors, ensuite, en effet, pourtant, cependant.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Par exemple : Alma m'a expliqué; je sais comment rapper, tu fais des phrases ponctuées pour la fluidité...
☞ La juxtaposition et la coordination sont des relations grammaticales qui unissent des mots, des groupes de mots ou des propositions ; la subordination est une relation qui unit des propositions.
La subordonnée introduite par un mot interrogatif « quand, où, pourquoi, combien, comment, qui, si, quel » est dite interrogative indirecte. Elle sert de complément d'objet au verbe de la principale. Pour son anniversaire, je lui demanderai ce qu'elle aimerait recevoir.
Une proposition est une partie de phrase ou une phrase, dans une phrase. Il y a autant de propositions qu'il y a de verbes. ex: Le chat dort dans le salon.
La proposition indépendante
« Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire » est une proposition ; cette proposition ne dépend d'aucune autre proposition ; elle ne contient aucun terme dont dépendrait une autre proposition : c'est une proposition indépendante.
Lorsque deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou par un adverbe de liaison (alors, puis, en effet, d'abord, toutefois...), elles sont coordonnées. Elles ne dépendent ni de l'une ni de l'autre et présentent un sens complet.
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
A, après, avant, avex, chez, concernant, contre, dans, de depuis, derrière, dès, devant, durant, en, entre, envers, hormis hors, jusque, malgré, moyennant, nonobstant, outre, par, parmi pendant, pour, près, sans, sauf, selon, sous, suivant, sur, touchant, vers, via.
Une proposition est un groupe de mots qui s'organisent autour d'un verbe conjugué. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués. On peut s'aider de la ponctuation et des conjonctions pour délimiter les différentes propositions de la phrase complexe.
La juxtaposition est une coordination sans l'emploi d'un coordonnant. Le coordonnant est remplacé par un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un point- virgule), qui sépare graphiquement les éléments de même fonction juxtaposés.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination. Invariables, elles font partie des coordonnants et ont pour fonction d'unir deux éléments de même fonction syntaxique (c'est-à-dire ayant le même rôle dans la phrase).
Les propositions complétives sont des propositions subordonnées qui peuvent avoir les mêmes fonctions que le groupe nominal : sujet, complément de verbe, attribut, agent etc.
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si, quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Ils donneront une réponse quand ils auront étudié la question.
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
Pour analyser une phrase complexe comprenant une ou plusieurs subordonnées, il faut repérer les mots subordonnants et couper la phrases en propositions : la principale et la subordonnée (ou les subordonnées).
Quand deux propositions sont subordonnées, elles sont liées par un mot subordonnant: -pronom relatif: qui, que, quoi, dont, où, etc. -conjonction de subordination : que, quand, lorsque, si, puisque, parce que, tandis que, etc. exemple : Il mangeait parce que c'était l'heure du dîner.
Ex : La fille que tu vois est dans ma classe. Que = pronom relatif. La proposition subordonnée qu'il introduit est une proposition subordonnée relative qui complète le nom « fille ». Quand que est une conjonction de subordination, il complète un VERBE.
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].