Absence complète et définitive de consolidation d'une fracture après des délais normaux.
Greffes autologues. La greffe autologue peut être considérée comme le gold standard dans le traitement de la pseudarthrose,16,17 car elle est la seule greffe à posséder en même temps des propriétés ostéogéniques, ostéo-inductrices et ostéoconductrices.
Les symptômes d'une pseudarthrose du poignet sont : douleurs du côté externe du poignet et à la base du pouce. Elles augmentent avec le temps et peuvent devenir permanentes et invalidantes. L'extension du poignet ou les mouvements nécessitant de s'appuyer dessus sont particulièrement douloureux.
On parle de pseudarthrose pour décrire une absence de consolidation entre deux fragments osseux après fracture traitée ou non ou bien après traitement chirurgical visant à faire consolider deux fragments osseux l'un avec l'autre.
La consolidation d'une fracture est dite retardée lorsqu'elle ne survient qu'après 3 à 6 mois (5 à 10 % de toutes les fractures). La pseudarthrose n'est évoquée qu'après un délai de 6 à 9 mois et en présence de signes radiologiques caractéristiques. Elle ne concerne que 1 à 5 % de toutes les fractures.
Le traitement des pseudarthroses hypertrophiques et atrophiques repose sur l'immobilisation stricte du foyer de fracture par une intervention et par la mise en place d'un matériel d'ostéosynthèse, ainsi que par l'apport de greffons pris sur le patient (greffons autologues).
Les fractures ouvertes sont les plus graves sur le plan clinique, puisqu'elles sont associées à des plaies ouvertes souvent contaminées par des saletés et des débris et, de ce fait, sensibles à l'infection.
L'absence de consolidation est souvent due à la formation d'un mélange de tissus fibreux et osseux ne permettant pas la restauration de l'os.
L'agression des tissus et notamment du périoste, riche en vaisseaux sanguins, consécutive au geste chirurgical, peut dans certains cas retarder la consolidation osseuse.
LA GUÉRISON d'une fracture est retardée ou incomplète chez environ 5 à 15 % des patients, une complication qui nécessite des interventions supplémentaires et entraîne un coût socio-économique élevé. Certains facteurs peuvent retarder la consolidation (traumatisme sévère, l'âge, les corticoïdes, ou le diabète).
Présente dans les rayons de soleil ainsi que dans certains aliments comme les produits laitiers ou les huiles de poisson, la vitamine D permet d'accélérer le processus de guérison des fractures osseuses, car son absorption favorise la concentration de calcium dans notre organisme.
Les ostéoblastes synthétisent la matrice osseuse, tandis que les ostéoclastes éliminent les tissus osseux vieillissants sous l'effet de différentes hormones et des sollicitations mécaniques. Ce processus donne à l'os d'étonnantes propriétés d'autoréparation, le rendant capable se régénérer en cas de lésion.
"On considère qu'un os est consolidé entre 45 et 90 jours après une fracture", insiste le Dr Laurent Grange, rhumatologue au CHU Grenoble-Alpes et président de l'Association française de lutte anti-rhumatismale (AFLAR).
La douleur subaiguë est principalement causée par le manque de mouvement qui était nécessaire pour aider l'os à guérir. L'inactivité a pu raidir les tissus mous autour de la blessure et affaiblir les muscles.
Le cal osseux est la substance osseuse, initialement formée à partir de tissu conjonctif, qui permet la consolidation d'un os fracturé.
De fait, chez ces populations plus fragiles, la vitamine D et le calcium permettent de réduire le risque de fractures. Les autorités sanitaires françaises recommandent une supplémentation vitaminique avec au moins 800 UI par jour ou 100 000 UI tous les 4 mois.
Mais, déformation ou non, après une fracture, l'os est aussi solide qu'avant!
Les fractures étant la conjonction d'une fragilité osseuse et d'une chute, de bons muscles autour des os sont précieux pour assurer une bonne stabilité. D'où l'intérêt de l'énergie apportée par les protéines d'origine animale (viande, poisson, oeufs, laitages) ou végétale (légumes secs, céréales, soja…).
– des protéines comme les poissons gras, la volaille, les œufs, les amandes, le tofu ou les légumineuses ; – des fruits et légumes frais et bio ; – des aliments ayant une forte teneur en calcium, magnésium, phosphore, manganèse et vitamine K (choux, épinards, salades).
S'exposer à la lumière du jour et au soleil permet de favoriser la synthèse de la vitamine D, qui aide à fixer le calcium sur les os. Mais il existe aussi des aliments riches en vitamine D comme l'huile de foie de morue, les poissons gras, le jaune d'œuf, les huîtres, les laitages...
Bougez! L'activité physique stimule le processus de reconstruction osseuse et contribue à augmenter la solidité des os. Elle aide également à diminuer le risque de fracture en améliorant la force musculaire, l'équilibre et la coordination.
Certaines complications (comme une lésion nerveuse ou vasculaire, le syndrome des loges, une embolie graisseuse et des infections) surviennent au cours des premières heures ou des premiers jours suivant la blessure. D'autres (comme les problèmes articulaires et les problèmes de guérison) se développent dans le temps.
Le terme « fracture » est utilisé lorsqu'un os est cassé. Il peut s'agir seulement d'une petite fissure ou d'une cassure nette en de nombreux morceaux.