La question de corpus constitue la première partie de l'épreuve. Elle doit absolument être traitée avant l'exercice long (commentaire ou
La question de corpus se présente sous la forme d'une ou de plusieurs questions portant sur l'ensemble des textes qui sont présentés lors de l'épreuve, il s'agit donc de faire une étude comparative : il faut repérer les points communs et les différences entre les textes.
Le corpus regroupe un ensemble de textes ayant une visée commune. Un corpus peut être constitué de documents différents (tableau, extrait de texte…) et ces documents divers ont un point en commun. En général, c'est le thème qui fait figure de leur ressemblance.
Les étapes pour réaliser une synthèse Lisez tous les documents et les paratextes pour trouver des points communs. Reformulez l'idée principale de chaque texte. Définissez le thème général du corpus. Confrontez les documents : chercher comment ces idées se nuancent, se complètent ou au contraire se contredisent.
Défini comme « un recueil large quelquefois exhaustif de documents ou de données » Charaudeau et Maingueneau (2002 :148), le corpus est une notion phare dans le domaine de la méthodologie de la recherche, il est considéré comme étant le noyau qui articule les principaux éléments constitutifs de l'étude.
Il faut faire une réponse synthétique. Il faut justifier les éléments de la réponse par de constantes références aux différents textes. La longueur de la question sur corpus ne dois pas excéder 2 pages et la durée consacrée à cette question : 1 heure.
Le corpus peut éventuellement comporter une image. Il faut alors également l'évoquer dans la réponse à la question de corpus. La réponse doit être entièrement rédigée et argumentée. Il convient d'y consacrer 1h à 1h15 sur les 4 heures de l'épreuve.
Constituer un corpus participe, au titre d'une entreprise pluridisciplinaire, à l'esprit d'un partage non seulement des connaissances acquises par chaque discipline ou spécialité, mais plus encore à l'exploitation finalisée de données pour explorer de manière complète et fonctionnelle le matériau.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Le corpus comprend l'ensemble des textes de droit primaire (parfois sous forme d'extraits) et des documents officiels qui concernent la négociation des traités.
Il faut toujours citer le texte, dire où tu as trouvé l'information. Utilise toujours des guillemets pour citer. Tu dois aussi indiquer la ligne du texte qui correspon. Ne cite que l'essentiel, que ce qui sert à l'explication.
Présentez le corpus, en trois à six lignes, en distinguant quel type de réaction chacun des auteurs prône. et ne peut seulement s'articuler autour d'une thématique illustrative d'un genre, d'une époque ou d'un auteur. Trois à quatre textes/supports suffisent.
Pour faire une introduction, il faut amener le sujet du contenu en incluant les éléments essentiels pour informer et éveiller la curiosité du lecteur. La première étape consiste à utiliser une accroche pour capter son attention, pour ensuite poser un contexte, énoncer une problématique et aborder le plan à suivre.
Comment formuler la problématique ? – Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
Construire une problématique, c'est en fait interroger le sujet. Mais il faut poser des questions pertinentes, qui font débat. La problématique guide la réflexion sur le sujet, ouvre des axes de recherche qui permettent de préciser les différents arguments qui alimenteront votre démonstration.
Un corpus oral est constitué de transcriptions de discours oraux (conversations, émissions, cours, etc.) et un corpus écrit contient des textes destinés à être lus.
L'article se fonde sur les expériences menées au laboratoire ICAR depuis la fin des années 90, qui ont permis de constituer la base de données de corpus CLAPI (Corpus de Langue Parlée en Interaction).
Répondre par une question :
La réponse par une question est un moyen de creuser, de repousser la réponse ou de botter en touche. Exemple de contre question : “Et vous même, qu'en pensez-vous?”, “”Pourquoi me posez-vous cette question ?”, “qu'attendez)-vous de moi en me posant cette question ?”
Il faut qu'il y ait une cohérence (une logique) entre les arguments et chaque argument doit être un élément de réponse à la question. Vous devez également veiller à ne pas vous répéter. Autrement dit, vous ne devez pas utiliser plusieurs fois le même argument.
Il ne faut pas seulement décrire une chose et puis l'autre mais faire des liens entre les deux. C'est poser un jugement sur un texte ou une phrase. Pas un jugement personnel et émotif mais un jugement appuyé sur ses connaissances acquises, sur des faits ou sur une logique articulée. Il faut justifier sa critique.
Comment traiter la question d'ensemble ? – Lisez attentivement une première fois tous les textes du corpus en regardant le paratexte (nom de l'auteur, titre de l'œuvre, date de publication…): cela peut fournir une mine d'informations ! Demandez-vous ce qu'il faut comprendre par « conception de la poésie » ?
Pour être efficace, une introduction se déroule en 4 étapes : l'approche, l'explication du sujet, la formulation de la problématique, et enfin l'annonce du plan. L'accroche peut se faire notamment par le biais d'une citation ou d'un fait d'actualité.