Qu'est-ce que la rectocolite hémorragique ? La rectocolite hémorragique (ou "RCH") est une inflammation chronique de la muqueuse intestinale (paroi interne de l'intestin) : toujours présente au niveau du rectum, et qui s'étend, fréquemment, de façon continue sur une partie ou sur la totalié du colon.
Les causes de la rectocolite hémorragique sont mal identifiées. Aujourd'hui, on pense que la rectocolite hémorragique associe des facteurs génétiques (une prédisposition familiale) avec des facteurs environnementaux non identifiés.
Lorsqu'elle est prise en charge médicalement, la rectocolite hémorragique n'est pas une maladie grave, mais les poussées peuvent représenter une gêne dans la vie quotidienne. Des traitements dits « d'entretien » existent pour prévenir les rechutes et les complications de cette maladie.
Le traitement de la rectocolite hémorragique repose sur la prescription de médicaments qui régulent le fonctionnement du système immunitaire du patient, les anti-inflammatoires et les immunosuppresseurs.
En l'absence de prise en charge rapide, une colite aiguë peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, mettant parfois en danger la vie du patient. Si une prise en charge médicale est proposée rapidement, les symptômes diminuent en général en quelques jours.
Dans la maladie de Crohn, l'inflammation peut être localisée dans tout le tube digestif, de la bouche à l'anus, le plus souvent au niveau de l'intestin. Dans la RCH, l'inflammation est localisée au niveau du rectum et du colon.
La colite aiguë grave est une complication de la rectocolite hémorragique qui se définit par la présence de plusieurs symptômes sévères : émission de selles sanglantes plus de six fois par jour ; anémie (qui se traduit généralement par une pâleur) et amaigrissement ; fièvre.
Quel est le risque de complication ? Affectant l'ensemble du côlon, la pancolite est une forme grave de colite. En l'absence d'un traitement médical adéquat, le développement de l'inflammation peut entraîner des effets néfastes pour la santé. Une pancolite augmente notamment le risque de cancer du côlon.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie.
La fatigue est extrêmement fréquente au cours des MICI puisque rapportée dans 44-86 % des cas au cours des poussées et cette fatigue persiste chez 22-41 % des patients en phase de rémission.
Anti-inflammatoires
Des médicaments plus récents, le balsalazide (Colazal®) et l'olsalazine (Dipentum®), sont également utilisés. Ils sont administrés par voie orale, rectale ou par lavement et sont utilisés à la fois pour calmer les poussées et pour maintenir la rémission.
Il existe de nombreuses causes aux glaires dans les selles. Elles peuvent révéler une constipation, un syndrome de l'intestin irritable ou une infection, comme une salmonellose ou une shigellose. Les glaires sont parfois le signe d'une inflammation du côlon, comme une maladie de Crohn ou une recto-colite hémorragique.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
Il faut plutôt privilégier des fibres solubles (légumineuses) qui généralement sont mieux supportées. Il faut éviter les fibres trop ligneuses comme le centre de la feuille de salade. Il est aussi important de bien mastiquer et privilégier le pain au levain, le pain complet que du pain au son.
Cette dernière présente ainsi des lésions et a tendance à davantage saigner au contact d'aliments. Le sang dans les selles peut être rouge clair ou au contraire rouge très foncé. "La présence de sang dans les selles est un symptôme d'alerte et doit pousser à consulter un médecin, insiste l'experte.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Une diarrhée
Même s'il ne s'agit pas d'un cancer du pancréas, ce symptôme peut être lié à une pathologie grave. Une diarrhée est "persistante" à partir de six selles molles par jour pendant plus de deux jours. Si une diarrhée commence à perturber vos activités quotidiennes, consultez votre médecin traitant.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Peuvent être utilisés : l'infliximab en traitement intraveineux aux semaines 0, 2 ,6 puis toutes les 8 semaines, l'adalimumab en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines, le golimumab en injections sous-cutanées toutes les 4 semaines.