La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties ...
Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein. La RSE intègre également des valeurs en matière d'égalité, de non-discrimination et de juste rémunération au sein de l'entreprise.
La responsabilité sociétale des entreprises ou des organisations (RSE/RSO) est une démarche visant à intégrer les enjeux du développement durable, à moyen et long-terme, dans la vision et la stratégie d'une organisation. Il s'agit d'une démarche volontaire de la part des organisations.
La RSE est évaluée sur sa capacité à contribuer effectivement à la réalisation des buts sociaux, environnementaux et économiques; La RSE sous-entend une obligation pour les entreprises à faire des rapports sur leurs performances sociales et environnementales afin de promouvoir la transparence.
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
Les enjeux de la RSE se matérialisent par ses trois piliers que sont le pilier économique, le pilier social, et le pilier environnemental. Pour chacun de ces piliers, de nombreuses mesures peuvent être mises en place par les entreprises pour contribuer au développement durable.
Les jeunes ont parlé ! Les employeurs leur paraissant les plus engagés en matière de RSE sont Decathlon, BlaBlaCar et Carrefour [voir ci-dessous]. Juste derrière, on retrouve d'autres grands noms français : EDF, SNCF, Airbus, ainsi que la licorne Doctolib. Le Top 10 s'achève avec Engie, Crédit Agricole et BNP Paribas.
Une entreprise responsable crée donc un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs. Au-delà de la qualité de vie au travail, la RSE redonne du sens au travail des collaborateurs. L'entreprise fidélise ainsi ses collaborateurs. Ils sont plus motivés et gagnent en productivité.
Une politique RSE forte permet de nouer des partenariats durables avec des clients engagés. En plus des avantages décrits sur le plan social, la RSE est un outil susceptible de propulser la valeur de la marque auprès de ses clients.
Les bénéfices identifiés suite à l'engagement dans une démarche RSE sont multiples : dynamiser l'innovation, gagner en compétitivité, accéder à de nouveaux marchés, réduire son empreinte environnementale, impliquer et fédérer les salariés…
La loyauté des pratiques est synonyme d'éthique des affaires. L'éthique est définie comme la science de la morale. Elle englobe la lutte contre la corruption, la sensibilisation dans toute la chaîne de valeur, le respect des droits de propriété, la transparence ou encore la concurrence loyale.
L'économiste Howard R. Bowen est souvent désigné comme le père fondateur de ce champ d'études (Carroll, 1979, 1999 ; Wood, 1991). Il a su décrire et structurer les approches théoriques en matière de RSE dans son livre Social Responsibilities of the Businessman (SRB).
Premièrement, nous comptons réduire nos émissions de moitié d'ici 2030, conformément à notre objectif validé par le programme Science-Based Targets. Et depuis 2022, nous ramenons chaque année à zéro notre empreinte carbone nette restante en investissant dans la capacité de la nature à capturer le carbone.
Comment entamer sa démarche RSE ? Réaliser un bilan carbone, établir une feuille de route et un planning, construire ses indicateurs de performance RSE, communiquer et évaluer sa stratégie RSE.
Cette obligation, inscrite dans l'article 1833 du Code civil, concerne toutes les sociétés. C'est une manière pour le législateur d'inciter plus d'entreprises à entamer des démarches RSE.
Elle permet en effet de se démarquer auprès des clients et de fidéliser les parties prenantes, au regard de leurs attentes sociétales de plus en plus prononcées. La RSE a ainsi un impact direct sur les résultats de l'entreprise.
En mettant en œuvre une politique de RSE, les entreprises peuvent montrer aux investisseurs qu'elles font de leur mieux pour agir de manière éthique et responsable. Les investisseurs seront plus enclins à investir dans des entreprises qui font preuve d'une bonne responsabilité sociale.
Faciliter l'inclusion de collaborateurs en situation de handicap. Maintenir la motivation des ses salariés en période de crise. Favoriser la qualité de vie au travail de ses employés. Sensibiliser en interne sur l'égalité des genres, la tolérance et les discriminations.
Des collectifs comme Pour un réveil écologique accentuent la pression sur les entreprises. La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail.
En conclusion, la RSE et la digitalisation offrent tous deux des avantages et des inconvénients pour une entreprise. La RSE peut améliorer la réputation, l'engagement des employés et la gestion des risques, mais elle peut également impliquer des coûts supplémentaires et des défis de conformité.
Donc en un sens, toutes les entreprises sont concernées par la RSE ; certaines en font d'ailleurs sans doute déjà dans le cadre de leurs activités, sans l'avoir clairement identifié comme une pratique RSE.