Les sociétés africaines sont connues pour être des sociétés à « fort contexte », c'est-à-dire des sociétés où beaucoup de faits sont implicitement expliqués par la culture sous-jacente et demeurent donc inexprimés.
Dans le système social africain élargi, mais profondément marqué par le lignage originel, bien encastré dans son ethos communautaire, chaque individu est inséré dans des réseaux, organisations familiales, « tribales » ou religieuses, porteurs d'entraides mais aussi d'obligations.
La culture africaine est fortement influencée par l'histoire des tribus ou par les événements qui font partie intégrante de son passé. Cela se découvre en particulier dans les musiques ou les danses, dont les chorégraphies racontent des faits historiques.
Les valeurs culturelles africaines sont loin d'être exhaustives. Le sens du respect, mis de côté par la perversité de la génération présente ; l'éthique et l'amour du prochain sont des vertus que la tradition africaine considère comme priorité des priorités.
C'est le cas du platine, du chrome, du manganèse, dont l'Afrique du Sud est première productrice mondiale (deuxième pour le titane) ; du cobalt, dont la RDC est au premier rang mondial (Pourtier, 2010 : 238) ; de l'uranium, dont le Niger a les deuxièmes réserves.
Elle inclut la société primitive, la société première, la société esclavagiste (ou antique) et la société féodale. La société traditionnelle se caractérise par une organisation sociale spécifique, avec une faible division du travail social et avec la présence de ce qu'Émile Durkheim appelle la solidarité mécanique.
Les religions traditionnelles africaines sont donc considérées comme monothéistes, caractérisées par la croyance en un Dieu suprême créateur de toutes choses, mais qu'on n'invoque pas, et dont les manifestations sont nombreuses en formes.
à, elle est système de pensées, philosophies, sciences, croyances, arts et langues. Elle est également action de l'homme sur lui-même et sur le monde pour le transformer, et par là, elle englobe le social, le politique, l'économique et le technique.
Le système familial africain coexiste avec la polygamie mieux peut-être qu'avec la monogamie. Celle-ci donne, en effet, au ménage, une tendance au repli un peu jaloux de la cellule élémentaire sur elle-même. Père, mère, enfants constituent aisément un groupe qui se suffit à soi-même.
La société africaine est essentiellement communautaire. Chaque unité sociale forme un tout au sein duquel l'homme se sent pleinement intégré. La parenté et la solidarité: La parenté est le cadre, la base de toute organisation sociale africaine.
Semenov : Les sociétés traditionnelles se développaient sur la base d'un travail manuel artisanal. L'augmentation des forces productives n'était pas le fait du progrès technologique, mais de l'augmentation du travail-main ou de la main d'œuvre d'esclaves, ce qui conduisait ce type d'économie à la faillite.
La société moderne, contrairement à la société traditionnelle, n'est pas structurée de façon hiérarchique sur la base des différences de rangs et de rôles fixes, mais en domaines sociaux équivalents qui produisent et reproduisent des inégalités sans pour autant leur attribuer d'utilités ou de fonctions précises ( ...
Malgré les efforts déployés, l'Afrique demeure le continent qui accuse le plus grand retard, tant sur le plan scientifique et technique qu'en matière de progrès social. De 50 à 75 p. 100 de sa population vit dans la pauvreté absolue.
Le 25 mai 1963 est créée l'ancêtre de l'Union africaine, l'Organisation de l'unité africaine (OUA), par 32 États. Son siège est établi à Addis-Abeba en Éthiopie, dans l'African Union Headquarters.
L'intégration sociale et la discrimination. La migration des populations. Les stratégies d'existence dans les pays en voie de développement. La transformation des mœurs sociales.
La première civilisation qui parvient à unifier ces régions autour d'elle fut celle du royaume de Kerma qui tient son nom de la cité capitale de Kerma. Ce royaume, qui exista à peu près de -2500 à 1500 avant notre ère, finit par chuter sous les coups de l'Égypte et resta sous son contrôle jusqu'au VIII e siècle.
L'Afrique subsaharienne a, dans le passé — et souvent encore aujourd'hui — été appelée « Afrique noire » notamment par les Européens et les Arabes, car peuplée de personnes à la peau noire, mais cette terminologie est essentiellement idéologique.
L'Afrique est considérée comme le « berceau de l'humanité » car aucun fossile d'hominidé datant de plus de 2 millions d'années n'a encore été retrouvé en dehors de ce continent.
Un grand nombre d'Africains pratiquent activement le christianisme et l'islam, mais ils croient aussi en la sorcellerie, aux mauvais esprits, aux sacrifices pour les ancêtres, aux guérisseurs traditionnels, à la réincarnation et à d'autres éléments appartenant aux religions traditionnelles africaines.
L'Afrique est un vaste continent de 30 millions de kilomètres carrés, soit 3 fois la taille de l'Europe. Elle compte 54 pays. Le plus grand par la taille est l'Algérie ; le plus petit, les Seychelles. Il connaît le climat chaud et humide de la forêt tropicale ou celui, chaud et sec, de la savane et du désert.
Les Yoruba appellent Dieu Olorun, qui veut dire le propriétaire du ciel. Ils croient qu'Olorun est le créateur de toutes choses, le tout-puissant, le donateur de la vie et du souffle, le dernier juge de tous les hommes. Quant aux Baganda de l'Uganda, ils appellent Dieu Katonda, qui veut dire Créateur et protecteur.
La solidarité, l'honneur, l'obéissance sont des exemples de valeurs traditionnelles. Dans leurs vies quotidiennes, les gens établissent des préférences entre des idées, des objets, des couleurs, etc.
La société est structurée et hiérarchisée : c'est la stratification sociale. Il existe de multiples facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace social : revenu, diplôme, âge, genre, lieu de résidence, composition du ménage, professions et catégories socioprofessionnelles.
La société se caractérise par la possibilité d'affecter un ensemble de biens à une activité donnée. L'apport que chaque associé fait à la société a pour but de partager l'éventuel bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. La société est donc un groupe à but lucratif.