Vous vous sentez sans cesse en décalage et vous vous agacez que vos interlocuteurs ne pensent pas aussi vite que vous ? Vous êtes peut-être un surefficient mental qui s'ignore. La surefficience est une forme de surdouance qui a de nombreuses répercussions sur le quotidien de ceux qui ont un tel fonctionnement.
«L'hyperesthésie est la première caractéristique qui définit un surefficient. L'individu a alors les cinq sens très développés, très en alerte et toujours en éveil. Les surefficients ne peuvent pas ne pas capter les choses, ils n'ont pas le 'sélecteur' qui les trie.» Cela ne concerne pas forcément tous les sens.
Les réponses de Christel Petitcollin, conseillère en développement personnel et auteure de Je pense trop, Guy Trédaniel Éditeur (1). Pourquoi certains disent-ils qu'ils pensent trop ? Ils ont les cinq sens plus développés et en alerte que la moyenne. Leur cerveau trie moins les informations pertinentes.
(Psychologie) Se dit d'un individu possédant des capacités naturelles (intellectuelles, mentales, etc.) ou des fonctionnements nettement différents de la moyenne de la population dans plusieurs domaines d'habileté : créatif, artistique, sportif, etc.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Astuce 1 : écrire tout ce qui passe par la tête pour faire le tri. C'est ce qu'on appelle en anglais le Brain Dump. Je le fais très souvent, et ça m'aide beaucoup. J'essore mon cerveau au maximum pour en sortir toutes les pensées, même les plus saugrenues.
Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser". Démonstration.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Inorganisé, écriture illisible (surtout les garçons), manque de soins des cahiers, géométrie approximative. Une faible estime de soi Liée à la non connaissance de sa différence et de son fonctionnement, « hors norme cherchant à rentrer dans la norme » ou différence connue mais pas acceptée.
Hyper doués, ultra-observateurs, chacun de vos gestes ou de vos mots est une information qu'ils passent au peigne fin pour mieux lire vos pensées.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Lorsque vous aimez quelqu'un qui réfléchit trop, vous devez être confiant(e) dans votre relation. Et vous devez beaucoup donner. Vous devez avoir une longueur d'avance sur la personne, ne jamais laisser sa tête commencer à lui jouer des tours avec le doute et la haine de soi.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Il s'agit de faire appel à des pensées positives tant que possible et d'essayer de penser à ce qui vous arrive de bien en ce moment afin de changer d'humeur. Si le sujet revient vous serez alors dans un autre état d'esprit et vous pourrez alors sûrement mieux le laisser passer sans lui accorder trop d'importance.
Pour ramener votre esprit dans le moment présent, prenez une grande inspiration et placez vos deux mains sur votre cœur, jusqu'à ce que les tensions s'apaisent. Fermez les yeux et respirez profondément, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus respirer, puis relâchez l'air lentement, en détendant la mâchoire.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Le bavardage mental désigne ce fil de pensées incessant qui captive l'esprit. Il est constitué de jugements sur tout et cela peut se révéler particulièrement polluant, voire nocif.