Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
La terreur nocturne se manifeste en début de nuit, pendant le sommeil, et pendant le sommeil lent et profond. - Se redresse, - Ouvre les yeux. - Il se met à hurler, à pleurer, à sangloter, à pousser des cris perçants (on parle de hurlement Hitchcockien !)
La solution la plus efficiente consiste en général à traiter une affection sous-jacente qui est à l'origine des terreurs nocturnes comme une apnée du sommeil ou un problème psychologique. Dans certains cas, réaliser une psychothérapie peut être utile. Améliorer les conditions de sommeil est aussi important.
Les terreurs nocturnes sont typiquement le résultat d'une surexcitation du système nerveux de l'enfant pendant son sommeil. Elles se produisent généralement pendant la phase de sommeil profond (c'est-à-dire en-dehors de la phase généralement considérée comme celle des rêves, le sommeil paradoxal).
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Les terreurs nocturnes sont dues à un bref réveil lors de la phase de sommeil lent et profond. L'enfant crie, ne vous reconnaît pas, est agité, transpire, peut prononcer des paroles incohérentes… L'épisode, généralement unique, a un début très brutal et peut durer en général de 1 à 30 minutes.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
A la naissance, le nourrisson rampe instinctivement vers le sein de sa mère. Son odeur, sa peau, il sait déjà tout d'elle. C'est le début d'une relation intense et magique où chacun a un besoin vital de l'autre.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Les bébés aussi rêvent. À partir de 4 mois, leurs cycles du sommeil sont mieux installés. Ils ont des périodes de sommeil paradoxal, là où se produit la majorité des rêves.
RÉVEILS NOCTURNES
Tout comme les nourrissons plus jeunes, certains bébés plus âgés se réveillent pendant la nuit puis se rendorment seuls, sans pleurer et alerter les adultes qui s'occupent d'eux. D'autres bébés se réveillent naturellement pendant la nuit puis pleurent parce qu'ils ont besoin d'aide pour se rendormir.
On estime ainsi que les bébés rêvent deux fois plus que les adultes et que ces phases leur permettent de « digérer » les informations enregistrées en phase d'éveil. Leurs rêves sont donc très probablement composés de sons, de lumières, de couleurs et d'émotions qui deviendront de plus en plus complexes en grandissant.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
2 ans, le début des véritables caprices
Par la même, il commence à exprimer ses désirs et ses envies, ce qui peut générer des conflits et des crises face aux adultes. Il teste son entourage mais aussi ses propres limites, et c'est donc souvent à cet âge qu'il vous offre ses plus grosses colères.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Vous pouvez laisser votre bébé pleurer seul dans son lit environ 10 minutes sans affecter son sentiment de sécurité (selon La Ligne Parents : 1-800-361-5085). Bien qu'il soit important de ne pas laisser votre bébé pleurer seul, il est tout de même préférable que vous preniez le temps de retrouver votre calme.
Tentez de le poser dans son lit très progressivement : écartez-le de votre corps, déposez-le en veillant à garder vos bras autour de lui quelques minutes, puis enfin retirez-les tout doucement, sans faire de geste brusque. Il ne reste plus qu'à sortir de la chambre sans faire de bruit.