La vie présente dans le sol peut être divisée en 3 groupes fonctionnels : Les « ingénieurs chimiques » réalisent la décomposition chimique de la matière organique. Ils sont responsables du recyclage des nutriments (azote et soufre par exemple) afin de les rendre à nouveau disponibles pour les plantes.
Le sol fournit des nutriments, de l'eau et des minéraux aux plantes et aux arbres, emmagasine du carbone et abrite des milliards d'insectes, de petits animaux, de bactéries et de nombreux autres micro-organismes.
Les lombrics (les fameux vers de terre), qui font partie de cette catégorie, sont quasiment les seuls à vivre en profondeur ; et la plupart des autres organismes de cette catégorie vivent dans la couche supérieure du sol, notamment la litière (composée de débris végétaux, et donc présente surtout en forêt) : larves d' ...
Le sol est un milieu vivant dans lequel évoluent de nombreux organismes. Sa qualité dépend en grande partie de l'activité, de la diversité et de l'équilibre existant entre les différents organismes vivants qui le composent.
Dans son sens traditionnel, le sol est le milieu naturel pour la croissance des plantes. Le sol a également été défini comme un corps naturel comprenant des couches (horizons) qui sont composées de matériaux altérés minéraux, de matières organiques, d'air et d'eau.
Le sol n'est pas seulement composé de minéraux mais c'est un écosystème complet nécessaire à la vie et il est bien vivant ! "Le sol est vivant, le sol est un écosystème, même si il est souvent vu comme un simple minéral.
Le sol a une double origine. Il provient d'une part de la fragmentation des roches du sous-sol sous l'action de facteurs climatiques et d'autre part de la décomposition lente des restes d'animaux et de végétaux sous l'action d'êtres vivants, souvent microscopiques.
Le sol contient donc de l'air. Enfin, il ne faut pas oublier que le sol contient une quantité plus ou moins importante d'eau. L'observation du sol d'une forêt de feuillus permet de constater que ce sol est tapissé de feuilles mortes constituant la litière. Cette litière héberge de nombreux êtres vivants.
Utiliser des engrais d'origine naturelle. Respecter une des règles d'or du jardinage naturel en faisant toujours en sorte que le sol soit couvert par une culture, un engrais vert, ou bien un paillage organique (paillette de chanvre, cosses de sarrasin etc….).
Les sols disposent d'une bonne proportion d'éléments nutritifs, mais d'un faible stock de carbone. On apprécie la qualité d'un sol en fonction notamment de sa texture, de sa structure et de sa composition.
C'est en effet grâce à un bon équilibre entre la formation du sol à partir de la roche, et l'érosion, que de nombreux sols du monde ne s'épaississent pas trop, c'est-à-dire ne dépassent pas 1 à 2 mètres d'épaisseur : de ce fait, ils restent plus naturellement fertiles, car régulièrement alimentés à leur surface, par le ...
L'agriculture est la première utilisatrice des sols. Aujourd'hui, 12 % des terres émergées dans le monde sont cultivées. Pendant longtemps, les hommes se sont adaptés au sol et aux climats pour cultiver ce dont ils avaient besoin. Les cycles naturels des végétaux étaient respectés, ainsi que la qualité des sols.
– Les êtres vivants sont interdépendants. Chaque être vivant a un rôle et occupe une place précise dans un milieu (exemple : tous les êtres vivants sont les producteurs de leur propre matière, mais certains sont aussi des consommateurs, d'autres sont aussi des décomposeurs).
La «terre noire commerciale» est en fait de la tourbe prélevée au fond des tourbières, sous la tourbe blonde qu'on vend sous le nom de tourbe horticole (peat moss). Cette tourbe presque noire est très acide et essentiellement sans valeur nutritive.
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
Lorsque la terre est bien équilibrée en argile, sable, calcaire et humus (20 % d'argile, 10 % de calcaire, 65 % de sable et 5 % d'humus), on parle de « terre franche », qui est la terre de jardin idéale.
Dans les situations les plus graves, l'inondation du sous-sol est totale. Ces désordres peuvent s'expliquer par l'absence d'ouvrage (cuvelage, drainage périphérique), ou encore par des erreurs de conception et/ou de réalisation (mauvais choix de revêtements extérieurs, ventilation insuffisante).
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
L'EAU DANS LE SOL
Toute l'eau des précipitations n'atteint pas le sol: une part est évaporée directement pendant et après la pluie; les gouttes peuvent être interceptées en partie partre interceptées en partie par le feuillage. L'eau qui atteint le sol ruisselle, s'infiltre et réhumecte le sol.
L'érosion par l'eau qui provoque la perte de la partie supérieure du sol par ruissellement superficiel. La dégradation chimique : Perte des éléments nutritifs, pollution, acidification, salinisation ... La dégradation physique : Compaction, croute de batance, engorgement , aridification.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
Les activités humaines fragilisent le sol : appauvrissement de la biodiversité, destruction de la matière organique, contamination, imperméabilisation, érosion, tassement, salinisation etc.
Le pH du sol
La plupart des plantes s'accommodent d'un pH autour de la neutralité (de 6 à 7,5). Mais certaines exigent cependant une terre acide (plantes acidophiles) ou au contraire calcaire.