Dans la langue courante, les deux termes sont synonymes. Dans leur emploi technique (en sociologie notamment), ils ne sont pas tout à fait équivalents. Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple.
Dyslexie et dysorthographie. La dyslexie-dysorthographie est un trouble d'origine neurologique qui entraîne des difficultés importantes à lire et à écrire.
Avec le temps, ce sens s'est affaibli, et « illettré » a fini par signifier « qui ne sait ni lire ni écrire », devenant un parfait synonyme d'« analphabète » ! Si aujourd'hui « analphabète » et « illettré » sont employés presque indifféremment, il existe entre eux une nuance de sens qui peut tout changer !
La différence entre Analphabète et Illettré
L'analphabète et l'illettré sont deux personnes qui sont dans l'incapacité de lire, d'écrire et de compter. L'illettré a bénéficié des apprentissages de lecture, d'écriture et de calcul alors que l'analphabète n'en a pas bénéficiés.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Qui sait lire. Qui a des lettres (v. ce mot IV A), qui est cultivé.
Tout d'abord, il convient de distinguer l'analphabétisme et l'illettrisme : alors que l'analphabète ne sait ni lire ni écrire par manque d'éducation scolaire, l'illettré a suivi une formation scolaire en France (ou en français).
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
illettré (adj.) illettré (n.m.)
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
État de quelqu'un qui ne sait ni lire ni écrire ; ensemble des analphabètes d'un pays ; situation de ce pays au regard du nombre d'analphabètes.
La prévention de l'illettrisme doit être menée dans une relation de confiance avec les familles, grâce à un dialogue entre l'École et les parents, afin d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.
Se dit d'une chevelure, d'une barbe non peignée, non entretenue : Une tignasse inculte. 3. Qui n'a aucune culture intellectuelle : Des esprits grossiers et incultes.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
(Personne) qui n'a pas de lettres, de culture littéraire. Anton. cultivé, lettré.
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
Le taux d'alphabétisme en France est en effet évalué à 99 %. Les personnes actives sont massivement représentées parmi les illettrés (51 %), tandis que seulement 10 % sont au chômage.
Méthode de calcul
Diviser le nombre des personnes d'un groupe d'âge donné sachant lire et écrire par l'effectif total du même groupe d'âge, et multiplier le résultat par 100.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.