L'accompagnement en fin de vie représente en soi une valeur humaine et sociale. Respecter la personne dans ses valeurs et ses attachements s'avère indispensable au témoignage d'une présence et d'un soutien assumés jusqu'au terme de sa vie.
Dans le cas de l'euthanasie, la décision d'abréger les souffrances d'un patient atteint d'une maladie incurable est non seulement prise par le corps médical mais également exécutée par lui. Lors d'un suicide médicalement assisté, c'est le patient lui-même qui effectue l'acte provoquant la mort.
Les soins palliatifs peuvent intervenir à différents stades de la maladie : au cours d'une période de soins ou en phase avancée ou terminale d'une maladie grave et incurable, moments dont l'issue irrémédiable désigne alors la « fin de vie ».
Les bénévoles d'accompagnement proposent leur présence et leur écoute et participent, en lien avec les équipes de soins palliatifs, à la prise en charge globale des personnes atteintes d'une maladie grave, en situation de soins palliatifs ou de fin de vie, ainsi qu'à l'accompagnement de leurs proches.
L'accompagnement en fin de vie représente en soi une valeur humaine et sociale. Respecter la personne dans ses valeurs et ses attachements s'avère indispensable au témoignage d'une présence et d'un soutien assumés jusqu'au terme de sa vie.
Peut-on sortir des soins palliatifs ? Oui, environ 10 % des des personnes gravement malades sont en mesure de quitter les soins palliatifs et d'être réintégrés dans un établissement de santé ou de rentrer au domicile. Leur temps est précieux.
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
La décision de mise en oeuvre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès revient au médecin référent à l'issue d'une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l'équipe soignante.
Elle consiste à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme, pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire.
On parle de fin de vie quand une personne se trouve « en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable ». La loi impose que la volonté de la personne en fin de vie soit respectée, y compris si elle veut arrêter le traitement qui lui est proposé.
Pendant son sommeil, vous pouvez néanmoins lui parler, le toucher, le masser doucement si votre proche apprécie le contact. Vous pouvez également lui faire écouter la musique qu'il aime. Bien que votre proche ne vous réponde pas, il peut entendre. Vos attentions contribueront à l'apaiser.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours. Si 40% des patients admis en soins palliatifs décèdent, 60% d'entre eux rejoignent leur service d'origine, retrouvent leur domicile ou intègrent un établissement de SSR ou un EHPAD.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Une présence directe permet au soignant d'être à l'écoute de l'entourage endeuillé, de répondre à ses questions, et d'apporter des précisions sur les circonstances de la mort. L'infirmier peut accompagner le proche près du corps du défunt si la demande lui est faite, mais il doit veiller à rester discret.
La prise en charge palliative comprend obligatoirement l'évaluation des besoins de soins et d'accompagnement de la personne et de ses proches, la mise en place d'un projet personnalisé de vie et de soins, le traitement des questions d'ordre éthique, la formation et le soutien des soignants impliqués.
La définition des soins palliatifs personne âgée
Quoi qu'il en soit, les 4 piliers des soins palliatifs doivent être respectés à savoir : le principe d'autonomie, d'humanité, de proportion et de futilité (source : mediformation.com).
Les soins palliatifs sont une approche globale de soins qui vise à améliorer la qualité de vie d'une personne atteinte d'une maladie grave. Ils se concentrent sur le soulagement de la douleur et des autres symptômes et sur le soutien psychosocial, spirituel et émotionnel des patients et de leurs familles.