L'aliénation de l'ouvrier dans son produit signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure, mais que son travail existe en dehors de lui, et devient une puissance autonome vis-à-vis de lui, que la vie qu'il a prêtée à l'objet s'oppose à lui, hostile et étrangère » [4]
L'aliénation du travail est alors indiscutable : l'ouvrier lorsqu'il travaille est dépossédé de lui-même et il est dépossédé de son humanité même. « Il [l'ouvrier] est lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il n'est pas lui. Son travail n'est pas volontaire, mais contraint.
Le mot "aliénation" désigne le résultat d'une opération juridique qui a pour conséquence de faire sortir un bien ou un droit du patrimoine de celui qui en est l'actuel propriétaire ou l'actuel titulaire. Dans cette acception, il est synonyme de "vendre", de "céder", de "léguer", de "donner".
Selon Karl Marx, il y aurait une objectivation spécifique qui donnerait l'aliénation. La réalisation du travail est séparée de son sujet producteur (les travailleurs). Ces produits du travail sont même devenus étrangers à leurs propres producteurs : c'est l'aliénation dans le travail.
Le travail comme malédiction
Cette nécessité du travail est le signe de l'aliénation [2] de l'homme, c'est-à-dire de sa situation d'étranger dans une nature hostile et indifférente à laquelle il lui faut coûte que coûte s'adapter pour subsister.
Folie, trouble mental important.
L'homme moderne est aliéné par son travail, et par l'entreprise qui l'exploite. Le capitaliste, qui possède les moyens de production a la main mise sur ses ouvriers ; ses derniers doivent vendre la seule chose qui leur est possible de vendre : leur force de travail.
Soumettant à de nouvelles contraintes.
La notion d'aliénation s'enracine dans la philosophie allemande, celle de Hegel, de Feuerbach et de Hess, et le coup de génie de Marx fut de lui avoir fait jouer un rôle central dans une première critique du capitalisme en lui conférant une signification à la fois conceptuelle et phénoménologique tout à fait inédite.
L'aliénation y est définie comme une perte d'humanité, un assèchement de l'humain dans l'être à mesure qu'il produit des objets qui obtiennent une autonomie par rapport au sujet. Ainsi, « l'ouvrier devient d'autant plus pauvre qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume.
conservation. fait de maintenir intact des marchandises, des antiquités, etc.
1. Transmission volontaire ou légale à autrui de la propriété d'un bien ou d'un droit. 2. État de quelqu'un qui est aliéné, qui a perdu son libre arbitre.
1. Activité de l'homme appliquée à la production, à la création, à l'entretien de quelque chose : Travail manuel, intellectuel. 2. Activité professionnelle régulière et rémunérée : Vivre de son travail.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
Hegel valorise plus encore le travail, grâce auquel l'homme transforme les choses, se transforme lui-même et se libère : il en sort humanisé. Dans la dialectique du maître et de l'esclave, le maître qui fait travailler l'esclave finit par en dépendre, tandis que celui-ci développe sa conscience en travaillant.
Définition de l'aliénation
Dans la théorie marxiste, l'aliénation est la condition de l'individu qui ne possède ni son outil de travail, ni sa production. Le travail n'est alors plus qu'une simple marchandise vendue, qui détruit l'homme en détruisant son temps de vie.
La notion d'aliénation est généralement comprise, en philosophie, comme la dépossession de l'individu, c'est-à-dire la perte de sa maîtrise, de ses forces propres au profit d'un autre (parent, individu, groupe ou société en général).
L'aliénation prend un sens plus philosophique avec Hegel, qui s'en sert pour décrire le mouvement dialectique de la conscience comme nécessaire « passage dans son autre » d'abord en se posant comme simple chose, puis en se rendant étranger à soi-même.
Se désagréger, se fragmenter.
Affection mentale instable qui provoque un retrait psychique et psychologique de la personne atteinte vis-à-vis du monde qui l'entoure ; celle-ci se trouve coupée du monde extérieur.
Aliénation culturelle : Accorder peu de valeur à sa propre culture et opter plutôt pour la culture dominante. Approche fondée sur la distinction : Une approche qui reconnaît les droits, les intérêts et les circonstances uniques aux Premières nations, aux Inuits et aux Métis en tant que groupe distinct.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
Le jeu est un élément majeur de construction de la personne et des rapports de groupe, mais il demeure suspect de provoquer des addictions (aux jeux d'argent, aux jeux vidéos… à la facilité et à la légèreté, dans un autre registre) et de perturber les activités sérieuses.