Cette indemnité est obligatoire et représente un dédommagement sur les vacances que l'employé a accumulé durant son temps de travail. Cette expression est maintenant entrée dans le langage courant, "donner son 4%" est donc synonyme de "licencier quelqu'un".
Pour calculer votre 4 %, vous devez multiplier votre salaire brut sur 1 an (période de référence) par 4 %. Si votre « service continu » est de plus de 5 ans chez votre employeur, alors ce sera 6 %. Par contre, il faudra déduire de ce montant les vacances que vous avez déjà prises.
Le Code civil du Québec prévoit de donner un délai raisonnable à l'employeur. À la suite d'une démission, l'employeur doit remettre au travailleur toutes les sommes qui lui sont dues, comme le salaire, les montants liés aux heures supplémentaires et l'indemnité de vacances (4 % ou 6 %).
L'indemnité de congé se calcule en fonction du salaire brut que vous avez gagné durant l'année de référence. Elle sera de: 4 % de ce salaire, si vous avez moins de 3 ans de service continu; 6 % de ce salaire, si vous avez 3 ans et plus de service continu.
Son employeur doit donc lui verser une indemnité équivalant à 3 semaines de son salaire habituel. Pour calculer l'indemnité, on prend le salaire qu'elle a reçu pendant les 4 semaines avant la date du licenciement, sans compter les heures supplémentaires.
Pour l'employeur, la rupture conventionnelle présente tout d'abord l'avantage de la rapidité en cas de contentieux et de désamorcer une situation conflictuelle au travail. Ensuite, elle permet d'éviter un contentieux en choisissant la voie de la négociation plutôt que celle contentieuse (licenciement).
Indemnisation. Si le salarié est dispensé d'effectuer le préavis par l'employeur, il a droit au versement d'une indemnité compensatrice de préavis. Le salarié a droit à une indemnité compensatrice de congés payés s'il n'a pas pu prendre la totalité des congés acquis avant la date de rupture de son contrat.
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
L'employeur ne peut pas baisser le salaire des salariés sans leur accord. Il est donc absolument interdit de diminuer le salaire des salariés sans leur accord, quand bien même l'entreprise est en difficulté suite à la Covid-19. La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail.
Pour pouvoir procéder à un licenciement pour insuffisance professionnelle, votre employeur a la charge de la preuve. Il doit avancer des faits objectifs, précis et vérifiables. Il doit prouver le préjudice causé à l'entreprise. Il doit justifier le fait que vous êtes le seul à l'origine de ce préjudice.
Une fois les dates de congé définies, l'employeur doit verser la paie de vacances calculée au préalable dans les 14 jours précédant le début des vacances de l'employé.
Si le travailleur le demande, l'employeur peut lui permettre de prendre ses vacances, en tout ou en partie, pendant l'année de référence. La proportion de l'indemnité qui sera alors versée est établie par le travailleur et l'employeur.
Partout au pays, les employeurs sont tenus par la loi de verser une paie de vacances aux employés qui travaillent en vertu d'un contrat de service, même si certains contrats peuvent ne pas prévoir des congés annuels ou du temps de vacances.
> Frédéric Cazet, avocat au barreau de Paris, met en garde : " Il ne faut surtout pas démissionner, car en cas de démission, le salarié doit un préavis dont l'employeur ne va pas forcément le dispenser et, s'il l'en dispense, celui-ci ne sera pas payé : simplement, le salarié quittera l'entreprise plus tôt.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
La rupture conventionnelle est le seul mode de rupture du contrat de travail à l'amiable entre le salarié et l'employeur. Le salarié qui signe une rupture conventionnelle avec son employeur perçoit une indemnité de rupture.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Si l'employeur ou le salarié persiste à refuser la rupture conventionnelle, il est possible de se tourner vers d'autres solutions. L'employé peut choisir entre la démission ou l'abandon de poste. L'employeur peut procéder au licenciement.
Droit au chômage dans le cas d'un abandon de poste en CDI
Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement, pour faute grave ou simple, n'a pas de conséquence sur le droit au chômage.
1 mois minimum de préavis pour moins d'1 an d'ancienneté ; 2 mois minimum de préavis pour 1 à 2 ans d'ancienneté ; 3 mois minimum de préavis pour plus de 2 ans d'ancienneté.